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#312 : À l'école des voleurs

Quand d'importants fonds monétaires servant de bourses d'études dans une prestigieuse école de Manhattan disparaissent, Neal devient professeur dans la dite école pour aider Peter à retrouver l'argent...

Popularité


4.63 - 8 votes

Titre VO
Upper West Side Story

Titre VF
À l'école des voleurs

Première diffusion
24.01.2012

Première diffusion en France
02.05.2012

Photos promo

Neal Caffrey (Matt Bomer) joue au professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer) joue au professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer) face à des étudiants

Neal Caffrey (Matt Bomer) face à des étudiants

Neal Caffrey (Matt Bomer) sous le regard amusé de Peter Burke (Tim DeKay)

Neal Caffrey (Matt Bomer) sous le regard amusé de Peter Burke (Tim DeKay)

Neal Caffrey (Matt Bomer) devient Mr Cooper

Neal Caffrey (Matt Bomer) devient Mr Cooper

Neal Caffrey, Peter Burke et Diana Barrigan arrêtent Andy Woods (Dylan Baker)

Neal Caffrey, Peter Burke et Diana Barrigan arrêtent Andy Woods (Dylan Baker)

Neal Caffrey, Peter Burke et Diana Barrigan arrêtent Andy Woods (Dylan Baker)

Neal Caffrey, Peter Burke et Diana Barrigan arrêtent Andy Woods (Dylan Baker)

Neal Caffrey (Matt Bomer), professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer), professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer), professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer), professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer), professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer), professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer)

Neal Caffrey (Matt Bomer)

Neal Caffrey (Matt Bomer), en tant que Mr Cooper, donne des cours

Neal Caffrey (Matt Bomer), en tant que Mr Cooper, donne des cours

Neal Caffrey (Matt Bomer) devient Mr Cooper le temps d'une mission

Neal Caffrey (Matt Bomer) devient Mr Cooper le temps d'une mission

Neal Caffrey (Matt Bomer) devient Mr Cooper

Neal Caffrey (Matt Bomer) devient Mr Cooper

Neal Caffrey (Matt Bomer) joue au professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer) joue au professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer) joue au professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer) joue au professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer), sous couverture, discute avec Evan Leary (Graham Phillips)

Neal Caffrey (Matt Bomer), sous couverture, discute avec Evan Leary (Graham Phillips)

Neal Caffrey (Matt Bomer), sous couverture, discute avec Evan Leary (Graham Phillips)

Neal Caffrey (Matt Bomer), sous couverture, discute avec Evan Leary (Graham Phillips)

Neal Caffrey (Matt Bomer) sous couverture, devient professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer) sous couverture, devient professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer)

Neal Caffrey (Matt Bomer)

Neal Caffrey (Matt Bomer), sous couverture, discute avec Evan Leary (Graham Phillips)

Neal Caffrey (Matt Bomer), sous couverture, discute avec Evan Leary (Graham Phillips)

Neal Caffrey (Matt Bomer), professeur

Neal Caffrey (Matt Bomer), professeur

Plus de détails

Réalisé par : Russell Lee Fine

Ecrit par : Alexandra McNally & Jim Campolongo

RUES - JOUR

Peter et Neal marchent dans la rue. Neal tend un café et un cadeau à Peter.

Neal : Tiens, pour toi.

Peter : Oh, deux places pour aller voir le match des Yankees.

Neal : Oui, je les tiens de Frankie Wisburg, mais ça ne m'intéresse pas.

Peter : Juste derrière le mat.

Neal : Non, mais c'est bien non ?

Peter : Hun, Hun… Un café, deux places pour les Yankees, je t'ai déjà connu plus subtil Neal.

Neal : Pardon ? Peter, ça me blesse beaucoup que tu…

Peter : (l'interrompant) Tu veux revenir dans mes petits papiers…

Neal : Est-ce que c'est un crime ?

Peter : Non, mais je vais te dire ce qui en est un : Mozzie te vole ton trésor, mais tu ne dis rien afin de le voler à ton tour.

Neal : Écoute, on ne va pas jouer à ce petit jeu.

Peter : Oh que si !

BUREAU DU FBI - JOUR 

Peter et Neal sortent de l'ascenseur. Ils traversent plusieurs couloirs.

Peter : On n'a découvert le sous-marin d'Adler... et tout le temps où tu venais ici au bureau sans sourciller, tu gardais planquer bien au chaud les oeuvres d'art, pour autant ce n'était pas le pire…

Neal : OK, Peter, je suis désolé.

Peter : Ah… ça tu peux.

Neal : Je suis désolé, Elizabeth a été mise en danger par ma faute… Comment elle va ?

Peter : Je ne veux pas en parler.

Neal : Oui je comprends.

Peter : Tu veux vraiment revenir dans mes petits papiers ?

Neal : Oui.

Peter : Alors, sur la fraude immobilière de Mortensen, tu mets les bouchées doubles.

Neal : D'accord, le boulot avant tout. 

Peter : Avant tout.

Ils arrivent dans la division des cols blancs. Ils remarquent un jeune homme en uniforme avec une cravate rouge et jaune, assis sur une chaise à côté du bureau de Jones.

Neal : Pouddlard nous rend visite ?

Peter : Il semblerait. Jones, qui c'est ?

Jones : Evan Liry. Il est là depuis 7h du mat' et ne bougera pas avant d'avoir vu un agent responsable.

Peter : Un agent responsable…

Neal : Il a bien fait ses devoirs.

Peter : 10 points pour Gryffondor, on y va.

Ils s'avancent vers le jeune homme.

Peter : Evan, bonjour. Je suis l'agent Peter Burke.

Evan : Agent Burke et Agent…

Neal : Neal Caffrey. Je travaille ici mais je ne suis pas agent, je suis entré par la fenêtre. Oh, quelle cravate ! Un lycée privé ?

Evan : Oui.

Peter : Qu'est-ce qu'on peut faire pour toi Evan ?

Evan : On s'assoit. J'ai apporté un support visuel.

Peter : Un super visuel !… Oui, on va dans mon bureau.

BUREAU DE PETER - JOUR

Evan tend deux dossiers, un à chacun.

Evan : Je suis dans un établissement privé depuis trois ans. Ma famille n'a pas les moyens de financer mes frais de scolarité… et j'ai appris la semaine dernière que ma bourse ne me serait plus versée.

Peter : Excellente présentation !

Evan : Merci. Tournez la page et vous verrez ce qui m'amène.

Neal : On détournerait donc d'après toi, l'argent destiné aux boursiers de ton établissement.

Evan : C'est ça.

Neal : (à Peter) C'est écrit là juste en bas.

Peter : Ah. Écoute Evan, se faire annuler ses aides financières n'incluent pas que quelqu'un les vole. L'enseignement fait ça sans arrêt.

Evan : Bien sûr, mais sur les huit dernières années, j'ai établi que de malgré des dotations constantes, l'état des bourses n'a fait que chuter.

Peter : D'où tu tiens ces informations ?

Evan : Je bosse à l'intendance… et j'ai un peu creusé. Ça touche beaucoup d'élèves, je ne suis pas le seul concerné.

Peter : Evan, les dotations servent au coût de fonctionnement, aux salaires… Ces chiffres ne prouvent pas qu'il y a détournement.

Evan : Lisez donc ma conclusion.

Neal : (montrant du doigt le rapport de Peter) C'est en rouge.

Peter : Ah oui, en rouge, ah c'est bien.

Neal : Et les bourses ont commencé à disparaître l'année où Andy Woods est arrivé au fonds de dotation.

Peter : Andy Woods ?!

Evan : Oui, euh, sa fille est dans ce même établissement. Elle s'appelle Chloé et c'est vraiment une chic fille. Mais je pense que Mr Woods est un escroc.

Peter : Tu as vu juste sur une chose.

SALLE DE RÉUNION - JOUR

Sur l'écran, la photo de Mr Woods apparait.

Peter : Andy Woods, financier américain. On l'a longtemps suspecté de gérer l'argent du cartel de Rwarez.

Diana : Des gars plutôt agréables en affaires.

Jones : Woods a peut-être un poste élevé mais ses méthodes viennent directement de la rue.

Peter : Selon les Stup, il blanchirait de l'argent via des portes-feuilles d'investissement.Jusque alors on n'a jamais eu de quoi le poursuivre, mais on a peut-être trouvé un angle d'attaque. Neal…

Neal : Oui, nous avons un support visuel… ou plutôt cinq à se partager le temps que Weisler en fasse d'autres exemplaires.

Diana : Avec des intercalaires !

Jones : Récemment, Woods a perdu gros en divorçant d'avec Mme Woods qui avait découvert qu'il avait une maîtresse. Il a malgré ça obtenu la garde de sa fille.

Peter : (affichant la photo de la fille sur l'écran) C'est Chloé, 17 ans. Elle entre dans ce lycée privé quand Woods est élu au conseil d'administration et qu'il se voit doter le fonds de dotations dans la foulée.

Diana : Et ce fonds serait devenu sa tirelire personnelle.

Peter : Exactement ! Je vais me faire passer pour le père fortuné d'un adolescent… Il me faut un pseudo.

Neal : Alistair Stone. Banquier à Hong Kong bientôt muté à New York. Tu cherches un lycée pour ton fils, Alistair Junior. Tu aimes les bateaux et le cognac.

Peter : Tu es un génie en fausses identités… D'accord pour les bateaux, je les adore; mais choisissons Peter plutôt qu'Alistair.

Neal : Linda sera mécontente.

Peter : Linda ?

Neal : Ta femme qui aime tant t'appeler Ali.

Peter : Elle s'en remettra. Je vais prendre rendez-vous.

Neal : Non, moi. Je pourrais être ton scribe, celui qui te suit partout et prend des notes. Ça poserait un peu son homme.

Peter : Mon scribe ? Tu ne peux pas dire Assistant ?

Neal : Non, ce n'est pas assez glam'.

Peter : Oh...

LYCÉE PRIVÉ - EXTÉRIEUR - JOUR

Peter et Neal arrivent dans l'établissement privé.

Neal : J'aurai pu finir diplômé si j'étais passé par ici.

Peter : Oh, je ne suis pas surpris que ça te plaise… Tout le monde porte une cravate.

Neal : Tu sais, si ma peine était commuée, je retournerais bien à la fac pour passer un Master, étudier à l'étranger, écrire un bouquin.

Peter : Ne vas pas plus vite que la musique Hemingway ! Je sais pas encore si je clôture l'affaire Keller. Je te l'ai dit.

Neal : Le boulot avant tout.

Peter : Un précepte de vie.

LYCÉE PRIVÉ - INTÉRIEUR - JOUR

Neal et Peter descendent un escalier en pierre majestueux.

Peter : Mon école n'a jamais eu de fauconnerie.

Neal : Eh bien, Peter Junior sera le fauconnier de la famille. Où logez-vous en ville Mr Stone ?

Peter : Ma société a opté pour le palace sur la 57e.

Neal : Oh, généreux.

Peter : Linda adore le SPA.

Neal : Quel dommage qu'elle ne vous accompagne pas...

Ils arrivent dans un couloir, près du bureau de Mr Wood.

Peter : Bon, tu m'attends ici. Assieds-toi sur le banc, le temps que je vois Woods.

Peter toque à la porte pendant que Neal s'assoit sur un banc à côté d'un jeune garçon. Un homme ouvre la porte.

Homme : Oh, ma visite de 11h.

Peter : Peter Stone.

Homme : Graham Slater, proviseur de cet établissement. Je vous accueille avant de vous présenter à Andy Woods.

Peter : Vous faîtes l'échauffement…

Graham : Venez.

Ils entrent dans la pièce. Neal et le jeune garçon se retrouvent seuls sur le banc dans le couloir.

Neal : T'as des problèmes ?

Garçon : Oui, plutôt. Je risque d'être viré.

Neal : Ah oui, c'est pas génial.

Garçon : Moi et l'autre garçon, on a …

Neal l'interrompt d'un geste de main.

Neal : Ce que tu dois faire, c'est de bien regarder dans les yeux. S'il hoche la tête, tu hoches la tête. Tu fais comme eux, comme ça ils pensent que tu écoutes. Après tu les regardes dans les yeux et tu leur dis que tu regrettes. Ne baisse pas les yeux, d'accord ? C'est le signe que tu mens.

Garçon : Génial… Merci.

Neal : Je ne t'ai rien dit, bien sûr.

Une femme arrive, un dossier à la main. Elle se dirige vers eux.

Femme : Excusez-moi, poésie occidentale ?

Neal : …"Et je tends à m'en extirper en butinant le bleu pâle." Frost.

Femme : Excellent, Mr Cooper. Vous n'êtes pas au bon endroit. (Elle lui tend son dossier) Au moins vous portez une veste.

Neal : Ah, je crois que vous…

Femme : Si j'avais dû chanter à chaque fois qu'un remplaçant se perdait dans les couloirs, je serai Aretha Franklin.

La femme part. Neal regarde le dossier et voit le nom de Chloe Woods dans la liste des élèves du cours.

Neal : Ah. Il faudrait que j'en parle à mon supérieur.

Femme : Ça va sonner Mr Cooper. On vous attend.

Neal : (regardant le jeune garçon à ses côtés) …Et quel mauvais exemple, je donnerai.

Femme : Comment faîtes-vous pour pousser les ados à lire davantage ?

Neal : C'est une question de disposition. Le boulot avant tout. Euh, où est ma classe ?

La femme lui montre la direction du bras. Neal s'y dirige.

Neal : Je vous remercie.

GÉNÉRIQUE

SALLE D'ÉCHECS - JOUR

Peter et le proviseur de l'établissement traversent une grande salle, où des jeunes jouent aux échecs.

Graham : Nous avons trois grands maîtres qui travaillent avec notre équipe d'échecs.

Peter : C'est certainement plus utile que la fauconnerie.

Ils rient. Le proviseur interpelle un homme.

Graham : Andy ! Voici Peter Stone. M. Stone, je vous présente Andy Woods.

Peter : Ravi de vous rencontrer.

Woods : Prescott sera bientôt l'égal d'un Fisher. C'est ça que j'aime dans cette école. On y pousse les jeunes.

Graham : Je vais vous laisser tous les deux. Mr Stone, j'espère que Peter Jr. sera bientôt parmi nous.

Peter : Merci.

Le proviseur s'éloigne. Peter s'approche d'Andy Woods.

Peter : Cela étant, vous savez ce qu'on dit "Jouez l'adversaire, pas l'échéquier".

Woods : Je n'y ai jamais joué. Quartier difficile et école publique. Il a fallu que je trime pour y arriver.

Peter : Nous sommes deux dans ce cas, il n'y a pas de honte à avoir.

Woods : Non, mais il n'y a rien de mieux que l'école avec des relations, cela vous met sur des bons rails. Et c'est le cas, ici.

Peter : Votre fils est ici ?

Woods : Non, ma fille. Chloe. Une adolescente qui m'oblige à rester vigilant.

Peter : Oui, on est toujours à se demander ce qu'ils manigancent.

Woods : Votre fils vous en fait voir à vous aussi ?

Peter : Il est très intelligent mais aussi très impulsif. Ça peut lui attirer des embêtements.

Woods : Ce sont les plus brillants qui essaient de briser les règles…

Peter : Je veux lui donner les meilleures chances d'y arriver, et je sais que ça aura un prix.

Ils partagent un regard entendu.

Woods : Suivez-moi… (il s'adresse à un autre homme) Adams, va chercher la voiture pendant que je fais visiter à Peter.

L'homme part.

Woods : Inscrivez votre fils. Il rentrera dans le rang. Il sera bien encadré dans notre bel établissement.

Sur un plateau d'échecs, on voit qu'une personne fait tomber son roi. Son adversaire gagne la partie.

COULOIR - JOUR

Neal regarde pas la porte vitrée, la salle de classe de poésie. Les élèves discutent.

Homme : Putain, putain, putain, putain ! C'est le cours de M. Brooks ? J'ai pas entendu le réveil.

L'homme descend les escaliers, essoufflé. Neal en bas de l'escalier, le regarde désespéré.

Neal : Vous devez être M. Cooper…

Mr Cooper : Et les trains avaient du retard. (Il attache ses cheveux) Dîtes-moi vous auriez pas une aspirine ?

Neal : Non… Vous avez une tâche, là, sur la chemise.

Mr Cooper : Ouais, ils vont pas regarder ma chemise, je vais leur coller un DVD. Ça fera passer l'heure.

Neal : En fait, vous auriez pu ne pas vous déplacer. Je suis M. Brooks. Mes vacances ne sont que dans une semaine. Je suis désolé que vous soyez venu pour rien.

Mr Cooper : Ah, mais ça ne fait rien ! Ils m'ont appelé, ils doivent me payer.

Neal : Je m'en assurerai.

Mr Cooper : (remontant les escaliers) Donc, c'est une bonne journée !

Neal soupire.

SALLE DE CLASSE - JOUR

Neal entre. Il échange un regard avec Evan. Il prend une craie et écrit son nom sur le tableau. Les filles sont sous le charme.

Neal : Bonjour. Je suis M. Cooper et je vais suppléer M. Brooks. Alors, voyons... (il se penche sur son bureau) D'après le programme, il est prévu qu'on étudie la poésie romantique.

Les élèves soupirent et protestent.

Neal : Il n'y a aucun poète dans la classe ?

Chloe : La scansion est mathématique. La métrique est fatigante. Ça tue le charme, je trouve.

Neal se relève et s'appuie sur le devant du bureau.

Neal : Fermez vos livres. Oubliez la notion de structure une minute... et écoutez.

Neal : "Elle marche tout en beauté comme la nuit
Des climats sans nuages et des cieux étoilés;
Et le plus pur de la clarté comme de l'ombre
Se rassemble dans son aspect et dans ses yeux,
Prenant le velouté de la tendre lumière
Que refuse le ciel au jour éblouissant.
Une nuance en plus, un seul rayon en moins
Gâteraient à demi la grâce incomparable
Qui vient flotter dessus chaque tresse d'ébène
Ou sur ses traits se posent avec légèreté."

She Walks In Beauty (1814)
by Lord George Gordon Byron (1788-1824)

She walks in beauty, like the night
Of cloudless climes and starry skies;
And all that's best of dark and bright
Meet in her aspect and her eyes:
Thus mellowed to that tender light
Which heaven to gaudy day denies.

One shade the more, one ray the less,
Had half impaired the nameless grace
Which waves in every raven tress,
Or softly lightens o'er her face;
Where thoughts serenely sweet express
How pure, how dear their dwelling place.

And on that cheek, and o'er that brow,
So soft, so calm, yet eloquent,
The smiles that win, the tints that glow,
But tell of days in goodness spent,
A mind at peace with all below,
A heart whose love is innocent!

Chloe est sous le charme de son nouveau professeur, elle le regarde, rêveuse.

LYCÉE PRIVÉ - EXTÉRIEUR - JOUR

Peter et Mr Woods marchent dans le campus.

Peter : Vous vous êtes renseigné, vous savez ce que je fais, ce que je gagne. Et si je décide d'inscrire mon fils, vous allez me presser pour une donation.

Woods : J'aurais été un peu plus nuancé, mais... oui. Les frais de scolarité ne couvrent pas tout. Nous demandons une participation aux parents et aux anciens.

Peter : Et où va l'argent ?

Woods : L'argent est réparti mais la majorité va alimenter notre fonds de dotation.

Peter : Je veux plus de précisions.

Woods : Nos donateurs savent que nous employons au mieux les sommes récoltées. J'en investis aussi un pourcentage pour que notre argent fasse des petits.

Peter : C'était un peu dur ces derniers temps.

Woods : Comme pour tout le monde, mais on s'en est pas trop mal sorti.

Peter : Donnez-moi des chiffres. J'y réfléchirai.

ATELIER - JOUR  

Les deux hommes entrent dans un atelier, où plusieurs créations en bois sont disposées.

Peter : Oh, je remets les pieds dans un atelier…

Woods : Les ateliers, ça me plaît ! C'est gratifiant de fabriquer des choses de ses propres mains.

Homme : La voiture est prête.

Woods : Où logez-vous pendant votre séjour ?

Peter : Sur la 57e. Un très bel hôtel.

Wods : Je le sais. J'ai demandé qu'on monte une bouteille de champagne dans votre suite. Vous êtes bien enregistré... mais n'y êtes jamais allé. Il n'y a aucun bagage dans votre chambre...

Peter : Je ne vois pas en quoi cela vous concerne ?

Woods : Si vous mentez peut-être que votre fils aussi. Ce n'est pas le genre d'élève qu'on veut ici. Je voudrais une explication.

Peter : Hum... Je suis venu ici sans ma femme, d'accord ? Et j'ai décide de passer ma 1ère nuit... chez une amie. Elle vit dans West Village. Si Linda l'apprend... elle me le fera payer.

Woods : Ça me rappelle la première Mme Woods. Une bêtise qui m'a coûté cher.

Ils rient ensemble.

Peter : Non...

LYCÉE PRIVÉ - EXTÉRIEUR - JOUR

Peter et Mr Woods mettent fin à leur rendez-vous.

Peter : Merci pour la visite. Envoyez les chiffres sur le fonds de dotation à mon hôtel.

Woods : Et si vous n'y êtes pas, je saurai pourquoi... (Il rit) Si vous avez des questions, appelez-moi.

Peter : D'accord.

Peter se tourne et découvre par la fenêtre que Neal est dans la salle de classe. Neal interroge une élève.

SALLE DE CLASSE - JOUR

Neal : Oui, Jane ?

Jane : "Le coup de pouce magique de la chance" de Keats.

Neal : Très bien... Chloe ?

Chloe : "Qu'y a-t-il en un nom ? Ce que nous gnomons rose, sous un autre nom, sentirait aussi bon." (What's in a name ? that which we call a rose / By any other name would smell as sweet.)

Neal : Shakespeare est le maître absolu.

Chloe : Mon père m'a emmenée en Italie, j'ai insisté pour voir Vérone. J'aime tant Roméo et Juliette.

Neal : Romance tragique. Je connais le sujet.

Il se lève et change de sujet.

Neal : Lord Byron était décrit comme une personne mauvaise, dangereuse et folle...

Peter : …Mais il maniait drôlement bien la langue... Ne vous occupez pas de moi ! Je ne suis qu'un simple auditeur, toujours curieux d'apprendre.

Neal : Bien sûr. Prenez une chaise.

Peter reste debout et Neal et lui se défie du regard.

Neal : Lord Byron n'était pas le seul poète à se rebeller contre les conventions.

Peter : Mais certains poètes avaient quand même des comptes à rendre, non ? Comme à un patron… qui vous permet de faire carrière.

Neal : On lève la main pour parler en classe.

Peter, le regard menaçant, lève la main.

Neal : Oui ?

Peter : Et si ce soi-disant poète travaillait pour un mécène et que sa poésie était perçue comme insubordonnée ?

Neal : La plupart des mécènes respectait la démarche des poètes. Sortir de la norme devenait une licence artistique.

Peter : Mais alors un poète frondeur n'était jamais puni ? Disons, par… par l'entrave d'un garrot, quelque part ?

Neal : Il faudrait que j'examine la chose.

La sonnerie retentit. Les élèves se lèvent de leur chaise.

Neal : Très bien. Je vous autorise à quitter la classe.

Peter : Monsieur... Cooper ? J'aimerais vous parler à la fin de ce cours.

LYCÉE PRIVÉ - EXTÉRIEUR - JOUR 

Neal et Peter se retrouvent à l'extérieur du bâtiment.

Peter : J'ai dit "Assieds-toi sur le banc", pas "joue au Cercle des Poètes disparus".

Neal : Tu as dit "Le boulot avant tout".

Peter : C'est vrai oui, j'ai dit ça.

Neal : La fille de Woods était dans cette classe, je n'ai pensé qu'à notre affaire.

Peter : Tu imagines combien de parents s'insurgeraient qu'un repris de justice fasse cours à leur enfant.

Neal : C'était toujours mieux qu'un cours avec le vrai M. Cooper.

Peter : Pendant que tu débitais du Byron, Woods a cherché à m'intimider.

Neal : Il est plus parano que je le pensais...

Peter : Ouais, mais ma couverture est sauve. Je retourne au bureau pour examiner les chiffres de cet établissement. Toi, je te libère, tu peux rentrer chez toi.

Neal : Génial ! Je vais pouvoir parcourir le programme. Demain, on commence Dickens !

Peter : Robin Williams a toujours eu la flamme...

APPARTEMENT DE NEAL - SOIR 

Mozzie et Neal sont autour de la table.

Mozzie : J'aurai dû deviner que notre audacieux sauvetage d'Elizabeth ne vous vaudrait pas une bienveillance durable de l'Agent.

Neal : C'est Peter, on ne peut pas l'acheter.

Mozzie : Tu sais ce que ça implique ?

Neal : Oui. S'il conteste les aveux de Keller, ça nous retombera dessus.

Mozzie : Ça va nous revenir comme un boomerang.

Neal : Aujourd'hui, je ne peux pas voir si loin. En attendant, je montre à Peter que je suis un atout et pas un boulet; et notamment sur cette affaire.

Mozzie : Une bonne action menée à son terme en annulerait une mauvaise ?

Neal : Ouais.

Mozzie : Fais-moi voir ça. Oh, un lycée privé. On pique la monnaie du self ?

Neal : Presque oui. On aide un étudiant boursier.

Mozzie : Cet Evan sait condenser ses idées. Un sens des couleurs, une aisance dans les chiffres.

Neal : Et un gros coup de coeur pour la fille du type qui détourne l'argent de son établissement.

Mozzie : Oh… Le modeste roturier est amoureux de la fille de l'horrible roi qui tente de détruire sa vie. Il a ses chances ?

Neal : Il pourrait. Il faudrait qu'elle sache qu'il existe.

Mozzie : Ne m'en dis pas plus. Tu es entré dans sa classe sur ton beau cheval blanc ?

Neal : Chloe est une adolescente obsédée par Romeo et Juliette. Elle est très fleur bleue.

Mozzie : Donc notre tache consiste à rediriger son affection vers une personne sans doute plus méritante que toi : Evan.

Neal : Oui.

Le téléphone de Neal sonne et annonce la réception d'un message.

Mozzie : Hum...

Neal : Peter a trouvé une piste. Je dois le rejoindre au bureau.

Mozzie : Moi, je vais terminer ce Bourgogne. Quelques idées me viennent déjà sur la question.

Neal : Chouette. Tu vas revêtir ton habit de moine pour réunir les jeunes amants maudits ?

Mozzie : Sans fiole de poison.

Neal : Bien.

Neal prend sa veste et quitte son appartement.

SALLE DE RÉUNION - NUIT 

Neal et Peter assis autour de la table de la salle de réunion du FBI.

Peter : Je réfléchis à la façon dont Woods procède au détournement. Il n'a le contrôle total que d'un domaine, celui de l'investissement.

Neal : Pour les frais généraux et les salaires, il serait obligé de rendre des comptes.

Peter : Si Woods investit de la façon dont il le dit, le fonds devrait se porter.

Neal : C'est peut-être le cas. Lui seul gère le compte. L'école ne voit que les sommes qu'il leur soumet.

Peter : Un pourcentage fixe du fonds de dotation est dédié aux bourses. S'il le sous-évalue, le montant des bourses s'effondre.

Neal : Oui, comme celle d'Evan.

Peter : Graham Slater est le proviseur de ce lycée privé. Si Woods fait ce qu'on croit qu'il fait, Slater est forcément complice.

Neal : Slater est notre porte d'accès.

Peter : C'est la raison pour laquelle, tu retournes sur place demain.

Neal : Vraiment ?

Peter : Je t'y renvoie pour le bien de l'affaire, et non pas pour te récompenser d'avoir pris une initiative.

Neal : Oui, je sais.

Peter : Dorénavant, j'établis le programme. Si tu es malin, suis-le à la lettre.

Peter quitte la salle de réunion.

TERRASSE DES BURKE - NUIT

Peter et Elizabeth discutent autour d'un verre de vin.

Peter : Je rentre dans sa classe et les filles avaient toutes ce regard froid, comme… comme si elles avaient vu le gamin qui joue dans les films de vampire.

Elizabeth : Il aurait fait un bon prof, je pense.

Peter : Voilà qui va le conforter encore davantage.

Elizabeth : De quoi tu parles ?

Peter : C'est systématique. Neal agit mal parce que c'est Neal, il n'a pas à assumer les conséquences et on lui décerne une médaille.

Elizabeth : Ça dépasse l'affaire du jour.

Peter soupire.

Peter : Je dois témoigner la semaine prochaine concernant le sort de Keller.

Elizabeth : Oh.

Peter : Mais on n'est pas forcés d'en parler, tu sais.

Elizabeth : Je suis saine et sauve sur ce patio à tes côtés alors ça ne me dérange pas de parler de Keller. Que se passe-t-il ?

Peter : Seuls toi et moi savons que Neal est impliqué dans le vol d'objets d'art. Aucune piste ne remonte à lui.

Elizabeth : Et Keller a avoué les avoir volé.

Peter : Si je valide cette version des faits, les oeuvres d'art seront exposées. Keller finira sa vie en prison et je serai le héros qui l'a mis à l'ombre.

Elizabeth : Mais Neal s'en sortira indemne.

Peter : Ouais.

Elizabeth : Il avait le trésor et ne s'est enfui. Il y a renoncé pour nous. Je crois que ça en dit beaucoup sur lui. 

Peter : Il avait le trésor, voilà qui en dit beaucoup sur lui.

Elizabeth : En ce qui me concerne, le vrai coupable est en prison.

VOITURE - RUES - JOUR 

Le lendemain, Peter accompagne Neal sur le campus de l'établissement privé.

Neal : Tu peux me laisser sur Riverside.

Peter : Quoi ? Ça t'ennuie que l'on te voit avec moi ? (Il se gare) Et voilà.

Neal : Peter, on est à 10 blocks de l'école.

Peter : Je sais, mais ta couverture est sauve. Faut pas que tu traînes.

Neal : Ouais, j'ai intérêt puisque le jeune prof que je suis espérait arriver un peu en avance.

Ils mettent tous les deux une oreillette.

Peter : A mon arrivée, j'irai questionner Slater sur les frais de scolarité pour qu'il libère son bureau.

Neal : Et je m'y faufilerai pour y trouver des preuves. J'aurai rejoins ma classe bien avant la sonnerie.

Peter : Pas d'improvisation, Neal. Tu te rappelles ?

Neal : Tu ne peux pas t'en empêcher.

Peter : Non.

LYCÉE PRIVÉ - INTÉRIEUR - JOUR

Neal arrive dans le bâtiment et parle avec Peter via son micro et son oreillette.

Neal : Peter, Slater sort de son bureau.

Peter : J'arrive tout de suite, je l'intercepte et je le tiens à l'écart pendant que tu fouilles.

Neal : Il a caché une enveloppe sous sa veste. Je vais le suivre.

Peter : T'as pas beaucoup de temps.

Il suit Slater à travers les couloirs, il descend un escalier, il s'arrête de façon à être caché par un mur.

Neal : Il vient de déposer l'enveloppe dans un casier.

Peter : Tu sais à qui il appartient ?

Neal : Non, je ne le vois pas d'ici. Mais je peux le forcer.

La sonnerie retentit et les élèves sortent de leur classe.

Neal : Les élèves passent tous par leurs casiers entre chaque cours.

Peter : Bon, là si on n'improvise pas, on peut dire adieu à l'enveloppe.

Neal : Il faudrait qu'on vide le couloir.

Peter se tourne et remarque un bouton d'alarme incendie au mur. Il soupire.

Peter : J'ai une idée.

Peter enclenche l'alarme en tirant sur le bouton. Dans la manoeuvre, il reçoit un jet de peinture bleu sur la main.

Dans le couloir, les élèves s'agitent et crient en entendant l'alarme incendie. Neal sourit.

Neal : C'est toi qui as...

Peter : Oui, vas t'occuper du casier.

Le proviseur Slater dans le couloir près du casier fait signe aux élèves de se diriger vers l'extérieur.

Slater : On sort ! Allez, plus vite que ça. On sort. Dans la cour. Allez, jeunes gens. Allez, tous en rang.

Seul, Neal traverse le couloir jusqu'au casier.

Neal : On n'a pas le droit de déclencher des alarmes.

Peter : Tu n'as qu'à m'envoyer chez M. le proviseur.

Neal force le casier. Il l'ouvre et découvre des photos de Chloe à l'intérieur.

Neal : Peter, c'est le casier de Chloé Woods. Il a mis l'enveloppe dans le livre d'arithmétique.

Peter : Vois ce qu'elle contient et rejoins-moi dans la cour.

Neal prend une photo.

LYCÉE PRIVÉ - EXTÉRIEUR - JOUR

Neal rejoint Peter qui l'attend.

Neal : Tiens. (remarque la main bleu de Peter) Oh attention, grand schtroumpf !

Peter : Oh, c'est très drôle. Passe-moi ça. C'est un rapport trimestriel des finances de l'école.

Neal : Slater le transmet à Woods via le casier de sa fille. Pas de trace électronique, c'est malin.

Peter : Il est post-daté, le conseil verra ce document.

Neal : Mais Woods l'a avant les autres.

Peter : Et il voit quelle somme il peut détourner du fonds de dotation.

Neal : Alors il faut qu'on surveille ses comptes personnels pour Ie prouver.

Chloe sort du bâtiment. Neal la remarque et prévient Peter.

Neal : Peter. Peter !

Peter s'éloigne de façon à être caché par le bâtiment. Neal s'approche de Chloe et de ses amies.

Chloe : Bonjour M. Cooper.

Neal : Bonjour Chloé.

Chloe : Est-ce qu'il vous arrive de faire du tutorat à domicile ? On va commencer Le Conte de deux cités et j'aimerais...

Neal : Oh… c'est-à-dire que moi, je ne fais qu'un remplacement. (se tourne vers Peter) Pour autant, j'imagine que ça peut très bien se faire.

Chloe : C'est vrai ?

Neal : Oui.

Chloe : Vous pourriez venir ?

Neal : Si votre père est là.

Chloe : Oui, eh bien demain après-midi ?

Neal : Entendu.

Neal remarque Evan qui sort du bâtiment. 

Neal :  Vous savez quoi ? On va convier Evan.

Chloe : Qui ?

Neal : Evan ! Vous le connaissez… Evan, voici Chloé. Chloé, Evan. Tutorat chez Chloé demain après-midi.

Chloe : Oui, à demain.

Chloe rejoint son groupe d'amies derrière elle et elles s'extasient ensemble.

Evan : On va aller chez elle. Vous rigolez ?

Neal : Evan, tout ira bien, crois-moi. On se voit en classe.

Evan s'éloigne et Neal va retrouver Peter.

Peter : Il va maintenant falloir la jouer fine avec Woods. On a là maintenant l'opportunité d'entrer dans son bureau et de trouver ses comptes.

Neal : Oui et j'aurai le soutien d'un étudiant modèle.

Peter : Oui, mais pourquoi inviter Evan ?

Neal : Mais parce que Woods sera plus enclin à nous laisser tranquille si on est trois.

Peter le regarde, intrigué.

Neal : Et puis parce qu'Evan est amoureux de Chloé.

Peter : Ah ! Elle pourrait reporter ces desseins amoureux sur un autre.

Neal : Oui, ce serait très bien.

Peter : Ah… J'ai connu ça avec Mme Fitzgerald, ma prof de math.

Neal : Ça explique cette fascination pour les chiffres.

Peter : Ou pour les grandes brunes élancées.

Les deux hommes partent du campus en souriant.

SALLE DE RÉUNION - JOUR 

Peter se nettoie la main sous le regard amusé de Neal. Il discute au téléphone avec M. Woods. Diana et Jones sont aussi dans la salle.

Peter : J'ai examiné la répartition du fonds de dotation, M. Woods. C'est du solide. Toutefois, si vous êtes d'accord, j'aimerais vous poser d'autres questions en personne. Vous êtes libres, demain soir ?

Woods : Malheureusement non, je serai coincé à la maison, ma fille a un cours à domicile.

Peter : Et si je venais jusqu'à vous ?

Woods : Ma petite-amie me fait à dîner. Je suis bon pour le canapé si je la délaisse pour une rencontre professionnelle. Ou alors, amenez la vôtre.

Peter : Ma... petite amie ?

Peter lance un regard confus à Neal qui secoue la tête et lève les mains.

Woods : J'insiste. Elle s'appelle comment ?

Peter lance un regard dur à Neal.

Neal : (chuchote) Non, Débrouille-toi.

Diana : C'est Danielle.

Woods : Oh... Vous êtes ensemble... en ce moment. Waow. M. Stone... Danielle... Je vous attends chez moi à 17h.

Diana : Formidable. A plus tard !

Diana coupe la communication.

Diana : C'est quoi ce trafic de petites amies ?

Neal : Si ton fils savait ça…

Peter : Oh, c'est très drôle. Mais ne nous dispersons pas. Jones.

Jones affiche des plans sur l'écran.

Jones : L'appartement de Woods. Son bureau est situé à l'étage.
Neal : D'accord, je trouverai où est son ordinateur.

Jones : Tu copieras son disque dur avec ce clôneur de poche.

Diana : Le problème est que son bureau est équipé d'une sécurité ultramoderne.

Jones : Ouais, et tout l'appartement est comme ça. Ce type bosse pour un cartel et il a monté une escroquerie. Je comprends sa parano.

Neal : On va devoir bricoler le panneau de commande du système d'alarme.

Diana : Sauf si Woods la coupe avant.

Peter : Quand tu pénètreras dans le bureau, j'irai ouvrir accidentellement cette porte.

Neal : Si Woods pense que tu l'as fait par maladresse, il la désactivera.

Peter : On fait ça à 18h tapantes.

Peter et Neal synchronisent leurs montres.

Neal : Mon manque de ponctualité risque de mal passer cette fois. Si on n'est pas synchrones, on est grillés.

APPARTEMENT DE NEAL - JOUR

Mozzie regarde attentivement le clôneur de poche pendant que Neal se prépare.

Mozzie : Pas mal, pour Big Brother.

Neal : Tu admires un pur produit de l'Etat.

Mozzie : Ça me... Ca... Ça m'attriste.

Il le repose sur la table.

Mozzie : Il est terriblement lourd, ce truc.

Neal : Mais il ne me plombera pas.

Quelqu'un toque à la porte de l'appartement.

Neal : Tu vas voir qui c'est ?

Mozzie ouvre la porte sur Evan.

Mozzie : Euh... Neal, code rouge.

Neal : Evan. Pile à l'heure pour notre avant-cours particulier. Voici mon associé.

Mozzie : M. Magwich.

Neal : Voilà.

Mozzie : Oui. On se comporter un peu comme des bienfaiteurs pour toi.

Evan : Hum... Quelle genre d'aide vous voulez m'apporter ?

Mozzie : Neal étant un romantique et moi un machiavélique manipulateur. On aimerait te faire profiter de nos… lumières.

Evan regarde Mozzie, toujours aussi confus.

Mozzie : Pour pécho.

Evan : Vous lui avez dit pour Chloé ?

Neal : Hum. Écoute, ce sera ton premier rancard. Donc il faut t'y préparer.

Evan : C'est pas un rancard. C'est un cours sur Le Conte de deux cités.

Mozzie et Neal rient.

Mozzie : Sais-tu, jeune homme, combien de femmes j'ai courtisées en récitant au moment opportun un extrait d'une oeuvre de littérature victorienne...

Evan : Ah oui ? Combien ?

Mozzie : Euh... Dis-nous pourquoi portes-tu un gilet et un pull ?

Evan : J'en sais rien. J'ai juste… Je sais pas quoi mettre quand je n'ai pas mon uniforme.

Neal : OK, c'est rien. On va juste revoir la façon dont tu les portes.

Neal retire le sac d'Evan de son épaule et le pose parterre.

Neal : OK ? Oublie le gilet et le puIl ensemble.

Mozzie : Et pour l'amour de Holden Caulfield, déboutonne ta chemise !

Neal : Oui, oui. Le bouton du haut. Il faut que tu te créé une aura de mystère. Souris comme si tu pensais à un truc cool, elle se demandera pourquoi.

Mozzie : Et mets du gel sur tes cheveux ! Un truc dingue, il paraît.

Neal : Là je crois qu'on a rempli notre mission.

Mozzie : Carpe diem. Evan. Carpe diem.

APPARTEMENT DE M. WOODS - JOUR

Neal et Evan arrivent, escortés par le garde du corps de M.Woods.

Neal : M. Woods. Bonjour, je suis M. Cooper. Voici Evan Liry. On est là pour le cours particulier avec Chloe.

Woods : C'est vous le professeur ?

Neal : Oui.

Woods : Ma fille ne vous avait pas décrit aussi...

Neal : Aussi scolaire ?

Woods : Aussi symétrique.

Neal rit doucement.

Woods : Je ne sais pas quoi penser de vous.

Il les emmène dans une pièce.

SALLE DU COURS PARTICULIER - JOUR 

Woods : Parlons des règles de la maison. Vous resterez dans cette pièce. Pas de vagabondage. Vous avez une heure. Compris ?

Neal : Compris.

Chloe : Papa ? Je crois que tu peux y aller.

Woods : Nous parlons du déroulement du cours.

Evan : Salut Chloe.

Chloe : Salut.

On sonne à la porte.

Woods : Je crois que mes invités viennent d'arriver. Je vous laisse à vos études. Donc plus de téléphone, Chloé. Quant à toi... (regarde menaçant Evan) tu regardes ton bouquin.

M. Woods quitte la pièce. Evan soupire.

Neal est assis sur un fauteuil, face à Chloe et Evan sur le canapé. Tous un livre à la main.

Neal : Le Conte de Deux Cités. C'était le meilleur des temps. Et c'était aussi le pire des temps.

SALLE DE SÉJOUR - JOUR

Peter, Diana, M. Woods et sa petite-amie sont à table autour d'un repas.

Peter : Je souhaiterai m'assurer que ma donation serve vraiment à quelque chose d'utile comme les aides aux boursiers, plutôt qu'à une nouvelle piscine.

Woods : J'y veillerai.

Peter : Hum...

Woods : Danielle. Le menu vous plaît ?

Diana : Oui, c'est fameux. Ça me rappelle un repas qu'on avait fait à Aspen.

Peter : Ah oui.

Diana : Merci encore, c'est un plaisir de partager ce moment.

Peter remarque que le garde du corps de M. Woods ne bouge jamais.

Petite-amie de Woods : J'adore Aspen. Sauf pour la neige.

SALLE DU COURS PARTICULIER - JOUR 

Neal regarde sa montre. Il ne reste plus que cinq minutes avant d'agir.

Chloe : Oh, c'est pas grave si ça dure plus d'une heure, ne vous en faites pas pour mon père.

Neal : Mais je ne m'en fait pas. Evan avait relevé un détail sur le deuxième livre.

Evan : Oui, c'était à propos des espions britanniques et de…

Le téléphone de Chloe se met à sonner.

Chloe : Deux secondes. Promis.

Neal : Pas de souci.

Chloe : Allô ? Oui. Oui... Il est là... Je sais.

Neal : (à Evan) Je vais m'éloigner un peu, d'accord ? Je te demande d'occuper Chloe.

Evan : (chuchote) Comment je vais faire ? Je serai invisible ce serait pareil !

Neal : Evan... Passe à l'action. D'accord ?

SALLE DE SÉJOUR - JOUR

Diana et Peter rigolent.

Peter : Oh, vous êtes tous les deux des hôtes formidables. Quand à toi…

Il s'approche de Diana pour lui parler à l'oreille.

Peter : C'est celle-là, la porte ?

Diana rit.

Diana : (à l'oreille de Peter) Appelle-moi Linda.

Ils rient tous les deux.

Peter : Oh non, pas ici, Linda. Revenons-en à nos moutons.

Diana perd son sourire.

Diana : Linda, comme ta femme, Linda ?

Elle se lève.

Peter : Oh...

Diana : Par ici. Tout de suite.

Peter : Je suis désolé.

Après un signe d'excuse, Peter suit Diana près de la fenêtre, à l'écart.

 

SALLE DU COURS PARTICULIER - JOUR

Neal debout, prêt à partir de la salle.

Neal : Donc Evan remarquait la récurrence du thème de l'eau dans le livre. Tu veux bien développer ?

Evan : Pas de souci. Par exemple : avec la colère des paysans, juste avant qu'ils n'aillent prendre la Bastille...

Chloe : (sans un regard pour Evan) J'aimerais tant être à Paris. Où est-ce que vous allez ?

Neal : Euh… Aux toilettes. Trouvez-moi d'autres exemples sur la même thématique. Faîtes ça ensemble.

Neal part. Evan et Chloe se retrouvent seuls sur le canapé.

Evan : Alors comme ça tu connais bien Paris ?

COULOIR - JOUR

Neal s'arrête près d'une pièce. Il regarde sa montre.

SALLE DE SÉJOUR - JOUR

Peter et Diana sont devant la fenêtre tandis que M. Woods sert du vin.

Peter : J'ai dit une bêtise, je suis désolé.

Diana : Tes excuses me fatiguent.

Peter : Oh mais qu'est-ce que tu veux que je te dise ? (Il chuchote) Il bouge pas.

Diana : (chuchote) Attends. (parle normalement) Je veux que tu la quittes.

Peter : Tu sais que je ne peux pas à cause de Peter Jr.

Diana : Et comment son frère va se débrouiller ?

Peter : Mais il n'a pas de frère enfin, mais de quoi tu parles ?!

M. Woods qui regarde la scène, fait un signe de tête à son garde du corps.

Diana : Il en aura un bientôt. Dans 6 mois.

Peter : Oh... Quoi? J'ai besoin d'air.

Il quitte la pièce.

Diana : Ne t'en va pas comme ça !

COULOIR - JOUR 

Neal regarde sa montre. Il est 18h. Il entre dans le bureau de M. Woods quand au même moment, Peter ouvre une autre porte. L'alarme se déclenche.

Woods : Hé ! Pas cette porte !

M.Woods regarde mécontent Peter.

Woods : Attendez...

M. Woods désactive l'alarme.

BUREAU DE M. WOODS - JOUR

Neal branche le clôneur sur l'ordinateur de M. Woods.

COULOIR - JOUR 

Peter : Je suis navré ! Toutes mes excuses pour cette scène.

Woods : Oh, non… Je crois que vous aussi, vous aurez droit au canapé ce soir.

Peter : Oh, non.

BUREAU DE M. WOODS - JOUR

Neal débranche le clôneur de l'ordinateur. Chloe entre dans le bureau de son père.

Chloe : M. Cooper ?

Neal : Chloé ? Où est Evan ?

Chloe : J'ai eu un autre appel. Alors vous vous êtes égaré ?

Chloe s'assoit sur le bureau. Son téléphone est en train d'appeler son père.

Neal : Oui, j'ai dû me tromper de porte.

COULOIR - JOUR 

M. Woods parle avec Peter.

Woods : Je vous le dis. Tout est...

Il écoute son téléphone.

Woods : Chloe ?

Chloe : Vous nous incitez à nous rebeller.

Woods : (à Peter) Il faut toujours qu'elle m'appelle avec sa foutue poche. Je lui dis...

Chloe : Si mon père apprend que vous avez enfreint une règle, il sera fâché mais ça peut être amusant de faire une pause.

Neal : Chloe, je vois bien que vous avez énormément de… passion en vous, il ne reste plus qu'à la diriger au bon endroit. Je vous le dit mais je sais que vous le savez.

BUREAU DE M. WOODS - JOUR

M. Woods débarque dans son bureau, furieux.

Woods : Bordel, mais qu'est-ce qui se trame ici ?

Peter arrive derrière M. Woods. Il échange un regard avec Neal.

Neal : Je veux savoir ce que vous fabriquez dans mon bureau avec ma fille !

Chloe : Papa ! T'énerve pas !

Peter : Prenons une minute pour tous nous calmer.

Woods : Oh, ce sera terminé dans une minute. Vous vous intéressez à mon bureau ? Vous cherchez quelque chose ?

Evan entre dans la pièce.

Evan : En fait, c'est ma faute, Monsieur.

Woods : Ta faute ?

Evan : Oui.

Neal : Evan...

Evan : Chloé parlait d'une ancienne carte de Paris que vous aviez et j'ai voulu la voir.

Peter : Une carte ?

Neal : Oui. On discutait de la Révolution quand Chloé a parlé de votre carte gravée sur cuivre de votre bureau. J'ai pensé que ça pouvait être une gravure d'Hogenberg. Elle date du XVIe siècle. Une vue à vol d'oiseau. La Bastille est là.

Il regarde la carte accrochée sur l'un des murs du bureau.

Woods : Ça suffit. Je veux que vous partiez d'ici. Sur le champ.

Neal : Entendu.

Neal quitte la pièce.

Woods : Chloé... Va dans ta chambre.

Elle se dirige vers la porte mais se retourne vers Evan avant de partir.

Chloe : Salut, Evan.

APPARTEMENT DE NEAL - JOUR 

Peter et Neal entrent dans l'appartement de ce dernier.

Neal : Convier un étudiant modèle n'était pas un mauvais calcul, finalement.

Peter : Non. A+ pour chacun de vous. Et Jones a déjà isolé deux numéros de compte sur le disque dur que tu as copié.

Neal : C'est une autre victoire pour nous.

Peter : Pour le bureau.

Neal : Oui, dont je suis un membre à part entière.

Peter : N'en fais pas trop.

Neal : Pas trop de quoi ?

Peter : Mon témoignage sur l'affaire Keller approche à grands pas.

Neal : Je te demanderai pas de mentir.

Peter : Mais je ne suis pas forcé de tout leur dire. C'est bien ça ?

Neal : Peter, je n'ai rien à cacher.

Peter : T'en es bien sûr ?

Neal : Oh oui…

Peter : Venez par ici, Mozzie.

Mozzie : (caché) Rien ne prouve que je suis là.

Peter : Il y a une bouteille de vin entamée sur la table et un parfum de camembert dans l'air.

Mozzie : (caché) Preuves circonstancielles.

Peter : On se revoir demain.

Neal : À demain.

Peter quitte l'appartement de Neal; et Mozzie revient de la terrasse.

Neal : Un peu froussard ?

Mozzie : Tant que cette affaire est en suspens, je préfère garder mes distances avec l'homme le plus fashion du FBI.

Neal : Il n'a pas pris sa décision, ça peut encore pencher en notre faveur.

Mozzie : Bon. Nous avons une décision à prendre. Evan a tiré son épingle du jeu avec Chloé, ce soir. L'impulsion est bonne.

Neal : Un geste romantique serait le bienvenu ?

Mozzie : Restons classiques. De jolies fleurs. De fins chocolats. Ou... Ou ceci.

Il montre une feuille à Neal : un devoir de poésie.

Neal : Un devoir d'Evan ?

Mozzie : Une lettre manuscrite. Moi je m'occupe du sonnet. Toi, tu fais un faux.

Neal : Moi, je sais pourquoi j'aide ce gamin. Mais toi ?

Mozzie : Je veux que ce petit gars sorte avec cette fille.

Neal : Ah bon ?

Mozzie : Oui, et puis ça change les idées.

Neal : Inquiet pour Peter ?

Mozzie : Parce que toi, non ?

Neal : Faisons ce sonnet.

Mozzie : Ma plume d'oie…

SALLE DE CLASSE - JOUR

Neal est assis à son bureau. Son portable vibre.

Neal : Oui, Peter.

Peter : Je m'apprête à rencontrer Slater.

Neal : Tu as fait le chèque ?

Peter : Le FBI l'a rempli.

Neal : Une belle déduction d'impôts pour M. Stone.

Peter : Oui. Il tapera dans ses économies pour régler la pension alimentaire.

Neal : Je te souhaite bonne chance.

Il raccroche. Il entend Woods crier dans le couloir.

Woods : Ce sera la dernière chose que tu feras dans cette école !

COULOIR - JOUR 

Neal rejoint Evan dans le couloir près des casiers.

Neal : Ça va ? Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

Evan : Il sait. Il a appris que j'avais piqué des documents sur les boursiers.

Neal : Comment ?

Evan : Il a enquêté sur moi après le cours chez Chloe. Le code machine montre que j'ai photocopié des bilans trimestriels. Il a dit qu'il allait m'expulser alors j'ai répliqué.

Neal : Tu lui as dit quoi ?

Evan : Qu'il ne me faisait pas peur et que des amis très puissants épiaient ses faits et gestes.

Neal : Rejoins ma classe, d'accord ? Et profil bas. Allez !

Neal appelle quelqu'un au téléphone.

Neal : Diana, la couverture de Peter a sauté. Envoie-nous vite des renforts.

 

Peter et le proviseur Slater discutent dans l'établissement.

Slater : M. Stone, on ne vous remerciera jamais assez.

Peter : Oh, c'est ma façon de vous aider. Cela étant, je regrette mais je dois être à l'aéroport dans une heure.

M. Woods débarque accompagné de son garde du corps.

Woods : Vous n'irez nulle part !

Slater : Andy ? Que se passe-t-il ?

Woods : Ce timing n'est pas une simple coïncidence. Ces questions sur le fonds de dotations, l'imminent bilan trimestriel, ce chèque…

La sonnerie retentit.

Woods : C'est un guet-apens.

Peter : Ne faites rien de stupide.

Woods : Alors, venez.

Peter est escorté par les trois hommes.


Mozzie referme le casier de Chloe, il est au téléphone avec Neal.

Mozzie : Je viens de me prendre pour John Cusack dans son film "Un Monde pour nous".

Neal : Peter a des ennuis. Ramène-toi.

Mozzie : D'accord. J'arrive.

Neal dans les couloirs entend de loin la voix de M. Woods.

Neal : Attends, Mozzie.

Woods : Dans cette salle, je pose les questions. Vous travaillez pour qui ? Ne me resservez pas vos conneries sur votre banque à Hong Kong.

ATELIER - JOUR

Peter : Vous avez les réponses. Donnez-les-moi.

Woods : Ce sont les frères Juarez qui vous envoient ?

Slater : Il fait parti du cartel ?

Peter : Vous avez tout faux. Ouvrez mon portefeuille.

Woods fait signe à son homme de main d'agir. Il prend son porte-feuille.

Homme : FBl.

Slater : Le FBI !

Woods : Ferme-la Graham.

Homme : On ne taillade pas un agent du FBI.

Woods : Et pourquoi pas ? Vas-y.

L'homme met en marche une scie.

Woods : Ou vous parlez, ou vous disparaissez !

COULOIR - JOUR 

Neal les regarde par la porte vitrée de la salle. Il est encore au téléphone avec Mozzie.

Neal : Ils sont trois et je suis tout seul, il faut faire une diversion.

Mozzie : Quelle genre de diversion ?

Neal : Je sais pas, n'importe quoi, c'est la salle 23B, dépêche.

Neal raccroche le téléphone.

Mozzie arrive près de laboratoire de chimie. Il sourit.

Mozzie : Hum...


Chloe monte l'escalier en lisant un poème.

Chloe : "Et d'un beau brin d'acajou, ces cheveux sur ta joue."

Neal va à sa rencontre.

Neal : Ah ! Chloé. Justement, je vous cherchais.

Chloe : M. Cooper, bonjour. On a glissé ça dans mon sac.

Neal : Écoutez, il faut qu'on parle.

Chloe : Oui. Je suis désolée pour mon père.

Neal : N'étant plus le bienvenu chez vous, je vais vous laisser mon numéro.

Chloe : Vraiment ?

Neal : Je ne serai bientôt plus là mais je pourrais toujours répondre à vos questions.

Chloe : D'accord.

Elle rit et lui tend son téléphone.

Neal : Merci.

Neal appelle le père de Chloe avec son téléphone.

ATELIER - JOUR

M. Wood voit que son téléphone sonne. Il fait arrêter la scie et décroche.

Woods : Chloé ?

COULOIR - JOUR 

Neal : Vous vous êtes bien entendus avec Evan l'autre soir.

Chloe : Plutôt...

Neal : Il est dans ma salle en ce moment. Il voulait finir une disert' alors je l'ai laissé s'installer. Il est à l'abri des regards.

Chloe : Si je passe, je vais l'embêter ?

Neal : Non, pas du tout, vous serez seuls.

Chloe : Merci.

Neal : Je vous en prie.

ATELIER - JOUR 

M. Woods, qui a entendu la conversation, raccroche furieux.

Woods : Je ne veux pas qu'il quitte cette salle.

Il sort.

COULOIR - JOUR

M. Woods croise Mozzie et son chariot en partant.

Woods : Dégage !

Mozzie et Neal se croisent dans les couloirs.

Neal : Un dehors, il en reste deux.

Mozzie : Finalement, j'ai bien eu besoin d'une fiole. (Il lui tend la fiole) Potassium, carbonate, saccharose et juste un soupçon d'azote.

Neal : De l'azote, à l'école ?

Mozzie : C'est vraiment une excellente école.

Neal se rapproche de la porte de l'atelier.

ATELIER - JOUR

Peter : Slater ! Collaborez avec moi, je pourrai peut-être vous négocier un accord.

Slater : C'est trop tard pour ça.

Neal entre dans la pièce.

Neal : C'est vraiment dommage. C'était plutôt un bon deal et j'en sais quelque chose.

Neal jette la fiole par terre. Elle explose. De la fumée se répend dans la pièce. Peter scie ses menottes. L'homme de main avance avec un pied de biche. Peter lui met un coup de poing et le désarme. Il tombe à terre. Neal est derrière lui et appuie une cabane en bois sur son dos, dont un morceau fait penser au canon d'une arme.

Neal : Ne bougez pas ou je tire.

Peter : Jolie cabane à oiseaux.

Neal : Allons causer à Woods.

SALLE DE CLASSE - JOUR 

M. Woods débarque dans la salle de littérature. Evan est assis à une table, seul.

Woods : Tu attends quelqu'un peut-être.

Evan se lève et Chloe arrive derrière son père.

Chloe : Papa ?

M. Woods s'arrête dans son élan menaçant et se tourne vers sa fille.

Chloe : Qu'est-ce que tu fais là ?

Woods : Eh bien… Je voulais parler à Evan. Ton professeur m'a dit qu'il serait peut-être ici.

Neal apparait dans l'entrebâillement de la fenêtre ouverte.

Neal : En vérité, je ne suis pas professeur.

M. Woods tente de partir, sous les regards confus de Chloe et d'Evan.

LYCÉE PRIVÉ - EXTÉRIEUR - JOUR 

M. Woods ouvre la porte vers la cour extérieure, sa fille derrière lui. Il y découvre Peter et Neal qui vient de le rejoindre.

Peter : Et moi, je suis un agent fédéral. Et devinez quoi ?

Diana s'approche de M. Woods.

Diana : Pareil pour moi ! Je vous arrête pour tentative de meurtre et fraude.

Woods : Danielle ?

Elle lui met les menottes.

Diana : C'est Diana. Et votre copine ne sait pas cuisiner.

Woods : Chloe, joins mon avocat. Il doit être mis au courant !

Chloe regarde son père être emmené par plusieurs agents du FBI.

Woods : Chloe ! Tu vas bien faire ça pour moi ?

Diana : On y va.

Woods : Chloe, tu entends ce que je te dis ?

COULOIR - JOUR

Neal et Chloe marchent dans le couloir près des casiers.

Chloe : Qu'est-ce qui va se passer pour lui ?

Neal : Eh bien, il devra aller en prison. Chloe, votre vie est sur le point de changer. Je ne vais pas vous mentir, ce ne sera pas simple. Mais, ne fuyez pas pour autant. Ça peut être une opportunité. Une chance de tout recommencer et de vivre la vie dont vous rêvez…

Peter s'approche et écoute le discours de Neal.

Neal : J'ai eu cette chance et c'est la meilleure chose qui me soit arrivée.

Chloe : C'est vrai ?

Neal : Oui.

Chloe : Merci Mr C… (Elle sourit) Non, c'est quoi votre nom ?

Neal : Neal.

Neal retire ses lunettes.

Neal : Prends soin de toi.

 

Neal part. Chloe se tourne vers son casier. Evan s'approche d'elle.

Evan : Hey, je voulais juste te dire que j'étais désolé pour tout ça.

Chloe : Ce n'est pas ta faute. C'est mon père.

Evan : En tout cas, si jamais tu as envie de parler…

Chloe : Je te remercie. Et j'ai vraiment aimé ton poème.

Chloe ouvre son casier. Des dizaines de roses rouges en tombe. Chloe sourit.

Mozzie voit la scène, sourit et échange un regard avec Neal.

Chloé prend la main d'Evan et part avec lui.


BUREAUX DU FBI - JOUR 

Neal entre dans les bureaux du FBI et voit Peter parler à plusieurs personnes dans un bureau. Peter ouvre la porte et quitte cette pièce pour rejoindre son bureau à côté, tandis que les autres quittent les lieux. Neal les regarde partir.

BUREAU DE PETER - JOUR

Neal s'arrête dans l'entrebâillement de la porte.

Peter : On a une longue journée demain. Je dois revoir la fraude immobilière de Mortensen.

Neal s'apprête à dire quelque chose mais Peter l'interrompt.

Peter : Belle cravate.

Neal porte la cravate rouge rayé jaune de l'uniforme d'Evan.

Neal : Oh… C'est Evan, un cadeau de remerciement.

Peter baisse la tête sur ces dossiers.

Neal : Je sais. Je sais que j'ai compliqué ta vie.

Peter : C'est bon, ne dis rien de plus.

Neal : Je peux te dire merci ?

Peter : Je leur ai dit la vérité.

Neal : Oui, mais pas toute la vérité.

Peter se lève de son bureau et s'approche de Neal.

Peter : Ce que tu as fait sur cette affaire, la manière dont tu t'es comporté… me laisse à penser que notre équipe peut fonctionner.

Neal : Je sais ce que représente cette opportunité. Crois-moi.

Peter le regarde, soupire et sort les deux places pour les Yankees de la poche de sa veste.

Peter : Elles sont chouettes, mais ce n'est pas ça qui compte pour moi.

Neal reprend les places.

Neal : Et pour ce qui est de ma révision…

Peter : Oh… J'ai suffisamment pris de grandes décisions pour aujourd'hui.

Neal : Très bien.

Peter : La plus dure concernait ces places.

Neal : Des super places !

Peter : Je sais !

Neal : Tu es sûr de toi ?

Peter : On se voit demain.

Neal : À demain !

Peter retourne à son bureau, tandis que Neal quitte la pièce.

Neal : Hey, Jones, regarde ce que j'ai pour toi !

Jones entre dans le bureau de Peter.

Jones : Hey… Caffrey m'a filé deux places pour les Yankees et bizarrement… elles ont l'air vraies. Ça vous tente ? Bien placés…

Peter sourit et se lève.

Peter : C'est moi qui conduit !

Kikavu ?

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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !