EPISODE 1 : « Attrapes-moi si tu le peux! »
PRISON - JOUR
Neal, dans les toilettes, se rasant et récupérant des vêtements dans la chasse d'eau. Il troque ses vêtements de prisonniers contre une tenue de gardien., ensuite, il sort et file à travers les couloirs au vue et au nez des prisonniers et des gardiens. Enfin, il arrive devant une porte, il sort une carte et l'insère dans le lecteur. La porte s'ouvre, il croise un gardien qui le salue et puis il file dehors.
Il est libre.
Description du personnage : « Neal Caffrey. Coupable de : contrefaçons d'obligations. Suspecté de : Contre façons, fraude financière, vol d'œuvres d'art, racket. »
RUES - JOUR
Neal, monte dans un camion et essaye de le trafiquer pour qu'il démarre.
Neal : Plus vite! Plus vite! Plus vite!
Neal réussissant à la démarrer, trouve de l'argent dans le tableau de bord et allume la radio. Puis il s'en va.
Quelques instants plus tard, il se gare devant une église. Il descend et va vers un stand de fringues d'occasion tenu par un homme, qui l'aborde.
Homme : Comment çà va, mec?
Neal : (Fouillant le linge) Cà va bien et toi?
Homme : Très bien.
Neal enfilant une veste jaune et se regardant dans la glace à disposition.
Homme : C'est seulement 5$.
Neal : (Souriant) Je t'en donne 3.
AEROPORT DE NEW YORK
Neal, avec sa veste jaune, se fait passer pour un voiturier. Il se précipite sur un vieux homme qui a une très belle voiture.
Neal : Monsieur.
Vieux homme : Prends en bien soin! Je reviens dans un mois.
L'homme lui tend un billet de 100$.
Neal : D'accord... Merci Monsieur.
Vieux homme : Pas une rayure, compris.
Neal prend l'auto et s'en va, heureux de son coup.
BANQUE - JOUR
Peter et son équipe, sont dans une banque pour ouvrir un coffre-fort. Peter est très impatient tandis que le technicien avec ses appareils cherche le code.
Technicien : J'ai trouvé un 3.... J'ai un 2 maintenant... Et enfin un 4.
Peter souriant à son équipe.
Technicien : C'est déverrouiller. Je vais ouvrir.
Peter : (Chuchotant) 3.2.4 d'un coup... 3.2.4 mais oui. (Hurlant) Non, pas tout de suite.
Soudain, la porte explose. Puis, tout le monde se retrouve sous la poussière et Peter rejoint le technicien.
Peter : Cà va?
Peter sort le technicien de la pièce et rejoint les autres tous entrain de tousser.
Technicien : Qu'est-ce qui s'est passé?
Peter : Je venais de vous dire d'attendre et vous ne l'avez pas fait. Zzz ... (Soupirant et furieux) 10 000 heures que l'on travaille sur ce dossier pour avoir le hollandais et vous m'explosez toutes les preuves.
Clinton : Agent Burke. Comment vous saviez que cela ferait çà?
Peter : 3.2.4. Réfléchissez! Regardez vos téléphones!
Tout le monde s'exécute.
Peter : Cà veut dire quoi?
Clinton : Ah! FBI.
Peter : Oui. FBI.
Clinton : Visiblement, ils nous attendaient.
Peter : Non. Sans rigoler Copernic... Y a quelqu'un qui peut... quelqu'un qui pet me dire ce que c'est que çà?
Peter lui montre une sorte de fils trouvée sur sa veste pleine de poussière.
Peter : Hum! Quelqu'un .... Personne ne sait ce que c'est. Génial. Où est Diana? ... Et personne ne sait où elle est non plus.
Clinton : Elle est au téléphone.
Peter : (Hurlant) Ben, qu'on aille la chercher alors.
Clinton y va.
Peter : Regardez-vous! Combien d'entre vous sont allés à Harvard?
Quelques mains se lèvent.
Peter : Non. Levez pas vos mains! Zzz ... (Soupirant)
Diana revient suivi par Clinton.
Peter : Ah! Diana. Regarde çà! Visiblement ce gars a le sens de l'humour.
Diana, soucieuse, s'approche de lui.
Peter : Quoi?
Diana : Neal Caffrey s'est évadé.
HALL
Quelques instants plus tard, tous deux s'en allant de la banque.
Peter : T'en es sûr?
Diana : Il est sorti par la grande porte déguisé en gardien.
Diana lui donnant un dossier.
Peter : Qu'est- ce que c'est?
Diana : Les Mrashall veulent que vous leur donniez un coup de main?
Peter : Un coup de main?
Diana : Le directeur Thompson vous veut vous , est personne d'autre.
Peter : Moi. Pourquoi ils me veulent moi?
Tous deux s'arrêtant face à face.
Diana : Peut-être parce que vous êtes le seul à avoir pu l'arrêter.
Peter la fixe surpris.
Description du personnage : « Peter Burke. FBI : Unité des chefs en col blanc, New York. »
PRISON - JOUR
Peter arrivant dans les locaux.
Thompson : Agent Burke. Je suis l'US Marshall Thompson. Merci d'être venu si vite. C'était votre affaire.
Peter : Oui. C'était la mienne.
Thompson : Vous avez eu le temps de visionner les vidéos de surveillance de l'évasion de Caffrey.
Peter : Ouais.
Thompson : Vous admettez que c'est une situation inhabituelle.
Peter : Pourquoi Neal s'enfuirait 3 mois avant la fin de sa peine de 4 ans.
Thompson : Et, bien, c'est-ce qu'on se demandait.
Peter : Pas parce qu'il est stupide.
Soudain, un homme apparaît à côté de Thompson et salue Peter.
Thompson : Voici Warden Harskley.... Agent Burke du FBI.
Peter : C'est vous qui avez laissé partir la bête.
Warden le dévisageant.
Warden : Vous savez mieux que personne de quoi Neal Caffrey est capable.
Peter : Je sais. J'ai passé 3 ans de ma vie à tenter de l'attraper et vous l'avez laissé s'enfuir par la grande porte.
Thompson : Messieurs, puis-je vous rappeler que ce Caffrey a 4 heures d'avance sur nous.
Thompson s'en va, puis, après des regards assassins, les deux autres le suivent.
Dans les couloirs, les hommes vérifient les lieux.
Warden : C'est à mi-chemin, là.
Peter : Caffrey est bien sorti des toilettes du personnel du bloc E déguisé en gardien. Où a-t-il eu l'uniforme?
Thompson : Par le fournisseur d'uniforme sur internet.
Peter : Avec une carte?
Warden et Thompson sont mal à l'aise.
Warden : ... Euh! Oui. Il a pris la carte bancaire de ma femme.
Thompson : On a tracé le numéro au cas où il la réutiliserait.
Tous arrivant à sa cellule.
Peter : Il le fera pas.
Peter examinant la cellule.
Peter : Comment a-t-il eu la carte d'accès pour la grille?
Thompson : On pense qu'il la reprogrammait une carte en utilisant la tête d'enregistrement de ce lecteur.
Peter vérifiant le lecteur de cassette et prend la cassette.
Peter : Vous auriez pu lui donner un lecteur CD comme même.
Thompson : Il est sorti par al porte de devant et il a volé un camion de maintenance dans le parking qu'il a abandonné à l'aéroport.
Peter s'asseyant sur le lit de Caffrey.
Thompson : Les forces de l'ordre ont placés des barrages sur toutes les routes principales.
Peter regardant un livre posé sur le lit.
Thompson : On a transmis sa description. On a également averti l'aéroport au cas où il utiliserait ce moyen-là pour s'enfuir.
Peter : Hou! Jamais on ne coincera Caffrey avec des barrages ou avec des avis de recherche.
Peter trouvant un prospectus sur les voituriers de l'aéroport. Puis, il trouve un rasoir/brosse à dent sur le lit.
Peter : Qu'est-ce que c'est ?
Warden : Il s'est rasé juste avant de s'échapper.
Peter : Neal n'a pas de barbe.
SALLE DE SURVEILLANCE
Quelques instants plus tard, Peter regardant les vidéos de la prison où apparaît Caffrey.
Gardien : Les détenus sont photographiés chaque matin lorsqu'ils sortent de leur cellule.
Peter : Je n'arrive même pas à le reconnaître.
Thompson : Oui. Je crois que c'était le but.
Peter : C'est ce matin.
Gardien : Oui.
Peter : Montrez-moi les précédentes!
Le gardien s'exécutant alors on voit défiler de nombreuses photos de Caffrey.
Peter : Stop!.... C'est là qu'il a arrêté de se raser.(Peter se relevant) Je veux tout savoir sur ce qui s'est passé ce jour-là.
BUREAU DE LA PRISON
Peter avec les Marshall et son équipe, regardant des dossiers. Peter, très concentré, regarde le courrier de Caffrey. Soudain, Thompson le rejoint.
Thompson : Merci... Alors comment çà va?
Peter : Il avait peut-être gagné une croisière.
Thompson : Et, bien, on a interrogé près de 20 gardiens. Personne ne le menaçait.
Peter de plus en plus fatigué, écoute Thompson.
Peter : Son évasion n'a rien avoir avec la peur.
Thompson : Non. Il l'aimait tous. Il n'y a rien eu d'étranges ce jour-là. Pas d'isolements...
Soudain, Peter fouille les documents.
Thompson : ... pas de lavage de voiture, pas de vente de petit pain.
Warden : Non. Rien d'inhabituel.
Peter : Il a eu de la visite.
Peter montrant les papiers à Thompson et Warden.
Thompson : Kate Moreau. Vous la connaissez?
Peter : Ouais. Je la connais.
SALLE DE SURVEILLANCE
Quelques instants plus tard, tous réunis dans la salle visionnant la vidéo de la visite sans son.
Peter : Y a pas de son?
Warden : Non.
Thompson feuilletant des documents tandis que les autres regardent la vidéo.
Thompson : Elle venait chaque semaine. Régler comme une horloge.
Peter : En tout cas, elle n'a pas l'air ravi cette fois.
Peter, face à la vidéo, devant le visage morose de Kate.
Thompson : Peut-on avoir une personne qui lit sur les lèvres?
Peter : Je vais vous éviter cette peine.... « Adios, Neal! C'est pour de bon. »... Elle est revenue la semaine suivante.
Thompson : Non. Elle n'est jamais revenue.
Peter : Voilà, il faut trouver Kate.
Peter s'en va laissant les deux autres sans voix.
APPARTEMENT DE KATE - JOUR
Peter et ses hommes arrivant à l'appartement. Peter y va seule et trouvant l'appartement vide et au loin , Neal parterre tenant une bouteille à la main.
Peter : Je vois, Kate a déménagé. .... Elle t'a laissé un message dedans.
Neal : La bouteille, c'est le message.
Peter : Cà fait un bail.
Neal : .... Ouais. Çà doit bien faire quelques années.
Peter : T'as un flingue?
Neal : Tu sais que je déteste çà.
Peter : Ils m'ont demandé pourquoi un type comme toi ce serait évadé 3 mois avant d'être libérer?
Neal : Et toi, t'as deviné. On dirait.
Peter : Kate est venue te dire adieu en prison. Elle fait tout, ensuite, pour disparaître... Sa dernière piste mène ici. Mais çà, tu le savais déjà.
Peter s'approchant de lui.
Neal : Tu vois. Je l'ai manqué de 2 jours.
Peter : Et, encore, il ne t'a fallu qu'un mois et demi pour t'évader d'une super prison. C'est plutôt impressionnant.
Neal soupirant tandis que Peter prévient ses hommes.
Peter (Talk-walkie) : Tout est ok. Sujet identifié et non-armé.
Homme (Talk-walkie) : Bien. Compris.
Neal : On est encerclé. (Peter approuvant) Et ils sont combien?
Peter : En comptant mes agents et tous les Marshall, ils n'en manquent pas, je crois.... C'est quoi le message?
Neal : Au revoir.
Peter : Hum! Les femmes.... Ils vont t'en remettre pour 4 ans avec çà, tu sais.
Neal : Rien à cirer....
Neal éclate de rire te se relève.
Neal : Tu portais le même costume la dernière fois que tu m'as arrêté.
Peter : Oh!... Les classiques sont indémontables, non.
Neal s'approchant de lui et récupérant un fil sur sa veste.
Neal : Tu sais ce que c'est?
Peter : Aucunes idées. Çà vient d'une affaire sur laquelle j'étais supposé travailler avant qu'il viennent me chercher pour te trouver.
Neal : Tu crois que tu l'auras.
Peter : J'en sais rien... Il est doué... Peut-être même autant que toi.
Neal : Cà vaut quoi si je te révèle ce que c'est. Çà vaut bien une visite.
Peter : De quoi est-ce que tu parles?
Neal : Si je te dis de quoi il s'agit tout de suite, t'es d'accord pour me voir en prison la semaine prochaine.... Juste une fois.
Peter : D'accord.... Du moment que tu dis vrai.
Neal : Un fil de sécurité pour les billets de 100$ canadiens. Pas encore en circulation.
Peter est bouche-bée. Alors que les hommes entrent et s'approchent d'eux. Neal donne la bouteille à Peter.
Neal : Garde, çà pour moi! Je t'en prie.
Neal levant les mains.
Marshall : Allez! Allez! Plus vite.
Les Marshall arrêtant Neal sous les yeux de Peter.
Marshall : Mets tes mains en l'air où je peux les voir.... Allez!
Les Marshall l'emmènent.
Neal : La semaine prochaine!
Marshall : C'est bon. Allez! Avance!
Les Marshall sortent avec Neal menotté tandis que Peter reste perplexe.
BUREAU DU FBI - HALL - JOUR
Quelques jours plus tard, Peter dans le hall croise Diana qui l'accoste.
Diana : Bonjour
Peter : Bonjour.
Tous deux s'en vont.
Peter : Je me demande ce qui peut bien agacé ces p'tits planqués.
Diana : Vous.
Peter : Moi. Qu'est-ce que j'ai fait?
Diana : Caffrey avait raison. (Lui donnant un dossier.) Ce que l'on a trouvé dans le coffre de la banque : fils de sécurité pour les nouveaux billets de 100$ canadiens.
Peter feuilletant le dossier, complètement abasourdi.
Peter : (Soupirant) C'est pas croyable.
Diana : C'est encore en phase d'élaboration et top secret. Les services secrets canadiens sont vraiment très curieux de savoir comment vous avez deviné çà.
Peter : Cà va être marrant.
Diana : Cà va déclencher un incident international.
Peter s'en va avec Diana.
PRISON - SALLE D'AUDIENCE - JOUR
Peter, en visite, est avec Caffrey.
Peter : Comment tu le savais?
Neal : Allons, Peter, c'est ton boulot. Ils étaient vraiment furieux les canadiens.
Peter : (Rigolant) Oh! Oh! ... Evidemment. A la mesure de la colère d'un canadien. D'accord. (S'asseyant face à lui) Tu voulais que je vienne te voir. Je suis venu.
Neal : Je sais pourquoi vous l'appelez comme çà? Le hollandais comme le vaisseau fantôme, quand on l'approche, il disparaît aussitôt.
Peter : (Haussant les épaules) Qu'est-ce que tu peux savoir sur lui?
Neal : Tu connais ma vie. Tu crois que je ne connais pas la tienne. T'as reçu mes cartes d'anniversaire.
Peter : C'est très gentil.
Neal : Tu cours après le hollandais depuis aussi longtemps que tu cours après moi. Et moi, je peux t'aider à le coincer.
Peter : Ah! Oui. Et comment tu veux que l'on fonctionne? On va se faire des petites correspondances.
Neal lui montrant un dossier, Peter s'approche pour en lire le contenu.
Neal : Non.... Tu me fais sortir d'ici.
Peter : (Rigolant) Zzz... Oh!
Neal : Il y a un précédent.... Une juriste prudence. Je peux être libérer en restant sous ta garde.
Peter : Joli essai... Très, très joli.... Mais tu as raison, je te connais. Et, à la seconde, où tu seras dehors, tu essayeras d'aller retrouver Kate.
Neal : Peter. Je ne m'enfuirai pas. Les bracelets GPS de chevilles, les nouveaux sont inviolables. Personne n'a réussi à en enlever.
Peter : Y a toujours un début à tout.
Neal : ... Réfléchis!
Peter : Désolez, Neal! (Lui tapant sur l'épaule) Bien, tentez!
Peter s'en va.
PRISON - NUIT
Le gardien effectue sa ronde.
Gardien (Talk-Walkie) : C'est l'heure. Bobby, on éteint tout.
Bobby s'arrêtant devant la cellule de Caffrey.
Bobby : Neal faut que tu éteins ta lumière.
Neal : Encore une minute, Bobby.
Bobby : D'accord, une minute.
Les lumières s'éteignent sauf celle de Neal.
Neal : Il est déjà minuit.
Bobby : Ouais. Il es minuit.
Bobby s'en va laissant Neal assis sur son lit. Soudain, il se lève et va vers son tableau de jour et barre un jour quand, sous le coup de la colère, il raye tout violement et casse la lumière. Puis, se calmant, il en reprend un sur le mur d'en face.
MAISON DE PETER - NUIT
Peter, assis, dans sa cuisine, face aux papiers de Neal, réfléchissant. Soudain, sa femme vient le rejoindre.
Elizabeth : Alors tu vas venir te coucher ce soir.
Peter : Oui.
Elizabeth lui fait un câlin.
Elizabeth : Ah!... Hum! Qu'est-ce qui ne va pas?
Peter : Rien du tout.
Elizabeth : Oh! Tu ne vas pas me dire que c'est encore Neal Caffrey.
Peter baille de fatigue tandis qu'Elizabeth va s'asseoir à côté de lui et soupire.
Elizabeth : Zzz.... Cà fait bien 3 ans que je suis en compétition avec lui.
Peter : S'il pouvait sortir aujourd'hui.
Elizabeth : Tu étudies son offre.
Peter : Hum!
Elizabeth : Ah!... Evidemment. Sinon tu serais venu te coucher avec moi. (Souriant) Il peut t'aider a le trouver.
Peter : Neal est malin. Tu sais à quel point j'aime çà.
Elizabeth : Aussi malin que ces super diplômés qui te suivent à la trace.
Peter : (Rigolant) Hum! Hum!
Elizabeth : Aussi malin que Diana.
Peter : Il est presque aussi brillant que la femme que j'ai épousé.
Elizabeth : Hou! Çà c'est joli!
Peter : Hum!...
Elizabeth : Alors quel est le problème?
Peter : Le problème, c'est que ce n'est pas comme çà que cela fonctionne. On se fait arrêter, on fait son temps.
Elizabeth : Ben, oui. Mais il a fait son temps pour lequel tu l'as mis en prison... (Peter approuve) Tu lui fais confiance?
Peter : Y a plus que çà. Plus qu'une simple histoire d'amour. Je pense qu'il joue à un double-jeu.
Elizabeth : Donc il s'est échappé d'une prison super protégée par pure stratagème, sachant très bien, que tu allais me rattraper....
Peter : Hum!
Elizabeth : ... afin d été piéger pour que tu le fasses libérer.
Peter : Cà pourrait être une théorie.
Elizabeth : Ouais. C'est çà bien sûr.
Peter et Elizabeth rigolent de leurs théories.
Elizabeth : C'est si dur pour toi que cet homme est fait çà pour la femme qu'il aime.... Tu as fait des choses un peu folles aussi, je te le rappelles.
Peter : Si c'est John Cusack, les gens trouvent çà craquant. Si c'est moi, on m'interne tout de suite.
Elizabeth : (Rigolant et souriant) Tu vois très bien ce que je dis.
Peter : J'étais jeune et stupide.
Elizabeth : Neal est jeune.
Peter : Oui. Et loin d'être stupide. Neal vient de se faire enfermer en prison pour 4 ans de plus et pourquoi?
Elizabeth : Pourquoi? ... Si tu avais été Neal, tu ne te serais jamais enfui pour moi.
Peter : ....Euh!
Peter ne s'est pas quoi répondre, étonné.
PRISON - JOUR
Neal arrive dans une salle et y trouve assis Peter avec sa bouteille.
Neal : Ils me laisseront pas la garder ici.
Peter : Je sais.
Soudain, Neal, est heureux car il a compris sa signification.
EXTERIEUR
Neal sortant de la prison face à Peter au loin à coté de son auto.
Peter : Laisse-moi voir!
Neal lui montrant le bracelet à sa cheville.
Peter : Tu sais comment çà fonctionne?
Neal avançant vers Peter.
Neal : Ouais. Je suis libérer sous la garde du FBI et c'est toi qui supervise tout. Je dois laisser ce truc brûlé ma cheville. Autre chose?
Peter : Oui. Si tu t'enfuis et que je te rattrapes ce dont je suis sûr puisque je mène 2 à 0. Tu ne reviendras pas ici pour 4 ans, mais pour de bon. (Neal approuvant) Tu voudras peut-être retrouver Kate, n'essaye pas!
Neal : Je te l'ai déjà dit. La bouteille voulait dire « Au revoir ».
Peter : Alors il faut t'y tenir. C'est une situation temporaire. Si on attrape le hollandais ensemble, çà deviendra permanent.
Peter s'en allant vers l'auto suivi de Neal.
Peter : ... Des questions?
Neal : Juste une... Pourquoi t'as accepté de faire çà?
Peter : Zzz...(Soupirant) Parce que ma femme pense que tu es un romantique.
Tous deux montent dans l'auto.
Neal : On va où?
Peter : A ta nouvelle maison.
HOTEL - JOUR
Neal et Peter entrent dans un hôtel miteux.
Gérant : C'est comme une alliance, ce machin.
Peter : Euh!...
Gérant : Cà dérange au départ mais à force, on s'y fait.
Le gérant lui montre que lui aussi porte un bracelet. Puis il rigole.
Neal : Et ta femme dit que c'est moi le romantique.
Tous deux s'approchant du gérant.
Peter : Voici Neal Caffrey... mon.. Mon bureau a appelé tout à l'heure.
Le gérant vérifie le registre et lui tend les clés.
Gérant : Là voilà. Joli cœur.
Neal : C'est gentil... (Chuchotant) On peut discuter une petite minute, s'il te plaît? ... Euh! (Entraînant Peter au loin) ... Non, attends par là!... Euh!
Soudain, le gérant tue une mouche ce qui les fait sursauter.
Neal (A voix basse) : Je dois vraiment rester ici.
Peter (A voix basse): Tu ne commences pas. Çà coûte environ 700$ par mois de te loger en cellule et c'est ce que cela nous coûte aussi de te loger ici. Pour cette somme-là, c'est tout ce que l'on a pu trouver.
Neal : Hum! Hum!
Peter : Tu veux trouver quelque chose de mieux. Vas-y! fonce!
Neal : Et, pour les vêtements, ce que tu vois là, c'est ma garde-robe.
Peter : Tu veux des fringues d'occasion. Il y a une boutique juste au coin de la rue.
Neal : Mais...
Peter : Non. Tu arrêtes.
Neal : Mais...
Peter : Tu ne protestes pas. C'est pourtant ce que tu as voulu. Hein? Allez! C'est pas la mort. Regarde là! (Désignant une femme) T'as déjà vu çà en prison, toi. Non, çà c'est sûr.
Femme : Salut.
Peter : Ecoute! Ton bracelet est actif et il est réglé pour que tu puisses aller n'importe où d'ici jusqu'à 3 km et voici le travail.
Peter lui donnant un tas de dossier.
Peter : Rappelle-toi bien! 3 km.
Peter va vers la porte.
Peter : On se voit demain à 7 heures.
Peter s'en va laissant Neal seul qui surprend le gérant tuant une autre mouche.
Neal : Elle! Elle s'en ira pas.
Le gérant rigole.
BOUTIQUE DE VETEMENTS - JOUR
Neal jetant un coup d'œil exaspéré, face aux fringues proposés qui sont d'occasion. Au loin, un femme âgée et riche entre et va vers l'hôtesse chargée d'un paquet.
June : Bonjour. Je suis venue vous donner ceci.
Hôtesse : Hum! Hum! ... Des costumes?
June : Hum! Hum!
Neal, souriant, l'accoste.
Neal : Ils sont magnifiques.
June : Ah! .. Ils étaient à mon défunt mari.
Neal : Oh!
June : Byron. Il avait beaucoup de goût pour ce genre de choses.
Neal : Oh!... Puisse-je!
L'hôtesse lui tend une veste.
Neal : Merci.... C'est un Devore.
June : Oui. De Sy et lui-même d'ailleurs. Il la gagnait.
Neal : Gagner comment?
June : Après un beau tirage au « Blackdoor ».
Neal : Votre mari jouait au poker contre Sy Devore.
June : Oui. Je vous assure. Moi aussi d'ailleurs.
Neal : Non?
June : Si. Avant çà j'étais connu parce que j'allais souvent le voir. Et puis, à force, ils m'ont laissé m'asseoir à leur table pour jouer quelques mains. (Neal essayant la veste) Parce que... je savais ce que je faisais. Et, puis, j'étais douée.
Neal : Hum! Hum!
June : Alors que ... Sy... (Rigolant) Sy n'était pas vraiment très bon au poker.
Neal : Hum! Hum!
June : Par contre la mode... Oui, là, il la maîtrisait.
Neal : Qu'est-ce que vous en dites?
June : Oh! ... Je crois que çà vous va.
Neal : Oui?
June : Oui. C'est parfait. On dirait qu'ils ont vieilli un tout petit peu. Mais .... Çà va.
Neal : Qui d'autres étaient à la table?
June : Vous parlez du « Rad pack »?
Neal : Oui.
June : Il y avait Lechermann. Bien sûr Frank Sinatra à chaque fois qu'il venait en ville. (Neal retirant la veste et souriant) Je pense que vous avez dû entendre parler des Trichersoux. Mais disons que je n'y croyais pas. Pour moi, ils jouaient la comédie. Je dois admettre que Dino avait un faible pour une bouteille de Scotch. Il aimait çà presque autant que les jolies femmes.
Neal rigolant et enfilant un chapeau.
June : Ah! Je suis contente que vous appréciez ces vêtements. C'Est-ce que je voulais par-dessus tout. Il m'en reste tout un dressing.
Neal : Tout un dressing?
June : Hum! Hum! Oui, en fait, c'est une chambre d'amis. Mais elle n'a pas servi depuis des années à part pour y ranger des affaires. (Neal retirant le chapeau et enfilant une nouvelle veste) .... Ah! Byron adorait la porter quand il m'emmenait danser. Il m'emmenait surtout dans ce club le « Blue Note ».
Neal : Oh!
June : On y jouait du jazz. C'est à quelques pâtés de maisons. Le voisinage était... disons plus sympathique qu'aujourd'hui.
Neal : Vous habitez près d'ci?
June : Pas loin.
Neal lui souriant.
HOTEL - JOUR
Le gérant faisant un rubis cube, quand Peter entre.
Peter : Ah! ...Euh! Bonjour. Je viens pour Caffrey, chambre N°11.
Peter buvant son café.
Gérant : Euh! Oui.... (Rigolant) Le jolie cœur. .... Gentil garçon. Il vous a laissé une note.
Peter prend le papier.
Pensée de Peter : « J'ai déménagé à 2km au 87 River Site. »
MAISON DE JUNE - JOUR
Peter descendant de son auto et fixant la maison d'un œil surpris.
Peter : Il se fout de moi en plus.
Peter allant vers la maison et sonne. Puis comme personne ne vient, il sonne. Une servante s'approche et ouvre.
Servante : Bonjour.... Entrez.
Peter : Ah! ... Euh! Je ...je crois que je me suis trompé d'adresse.
A cet instant, June arrive.
June : Vous devez sûrement être Peter.
Peter : Je suis à la recherche de Neal Caffrey.
June : Il est monté.
Peter : Ah!....
TERRASSE - JOUR
Peter, entrant sur la terrasse et y trouve Neal assis devant le p'tit déjeuner et son journal.
Neal : New York avec tous ces grade-ciels. Exactement. Comme je l'imaginais. T'es en avance?
Peter : Une piste à l'aéroport. On a retrouvé Blanche-Neige.
Neal : Blanche-Neige, une phrase du hollandais que tu as pu décoder d'un communiqué suspect provenant de Barcelone. Hum! ...(Souriant)
Peter : T'as déménagé?
Neal : Oui. C'est beaucoup plus joli qu'avant. Tu trouves aussi?
Peter : Ouais. Je ne me rappelle pas que l'hôtel proposait une vue.
Neal : Je suis allé à la boutique de fringues comme tu me l'avais dit. Et June....
Peter : La dame avec le chien que je viens de voir.
Neal : ...donnait des vêtements de son défunt mari. On a sympathisé, elle avait une chambre d'amis.
Peter : ....Hum! (Furieux)
Neal : Tu as dit que je trouvais mieux pour le même prix. Je devrais sauter dessus.
Peter : Oui. C'Est-ce que j'ai dit. Et tout çà pour 700$.
Neal : Oui. Oh! J'aide un peu à la maison.
Peter : Bien sûr. Tu donnes à manger au chien.
Neal : Ouais. Je lave la voiture.... Parfois je devrais surveiller sa petite fille.
Peter : Tu fais au baby-sitting. Hum!
A cet instant, une jeune femme arrive, Peter est estomaqué.
Peter : Mademoiselle.
Petite fille : Bonjour, Neal.
Peter : Petite fille?
La jeune femme s'assoit au loin.
Neal : Etudiante en arts.
Peter : Ah! J'arrive pas à y croire. Bon! File t'habiller!
Neal s'en va en laissant Peter avec la jeune femme.
Peter : Vous... vous permettez,
La jeune femme approuve.
Peter : Merci.
Peter s'assoit et regarde les dossiers sur la table. Puis il déguste un p'tit pain sous les yeux de la jeune femme. Soudain, June arrive avec son chien, tout excité.
June : Oh! ... Arrête-toi! Arrête un peu!
Petite fille : Salut, grand-mère.
June : Bonjour. Çà va?
June donnant le chien à sa petite fille et versant du café à Peter. Puis elle s'assoit tandis qu'il déguste son café.
Peter : ... Il est parfait. Et même le café est parfait.
Tous deux rigolant.
Peter : Vous savez c'est pas un bijou qu'il porte à la cheville. C' est un criminel.
June : Tout comme l'était Byron.
Peter : Ah!...
Quelques instants plus tard, Peter attendant Neal dans le hall. Soudain, il apparaît dans un magnifique costume.
Peter : On dirait que tu sors d'un dessin animé.
Neal : C'est le classique du Rad Pack. C'est un Devore.
Peter : Oh! Pardon. Dino. Tu vas arrêter avec ce chapeau.
Neal : Whou!
Peter : Allez! On y va.
Neal : T'es en colère? ....(Peter s'en va) Et, il se vexe en plus.
Peter, furieux se retourne.
Peter : Quoi? .... Qu'est-ce que t'as dit?
Neal : Ecoute! Dis-moi quelles règles j'ai violé et je te promets que je reviens en prison par moi-même.
Peter : Pour commencer...
Neal : Hum! Hum
Peter : Euh!.... Je travaille dur. Je fais très bien mon boulot et je n'ai jamais eu une vue à 10 millions de dollars à Manhattan que j'aurais à partager avec une étudiante en arts de 22 ans pendant que je boirais mon expresso.
Neal : Et pourquoi pas?
Peter : Pourquoi pas?
Neal : Ouais.
Peter : Parce que ce n'est pas supposé m'arriver. La somme de travail que je fournis équivaut à certaines choses dans le monde réel et çà ne comprend pas.... Boire du capuccino dans les nuages.
Neal : Ecoute! Je vais trouver où June va acheter son café.
Peter : (Furieux) Cà va rien à voir avec le café.
Neal : Je crois que si.
Peter : Non. Je t'assure.... C'est pour çà que tu as des problèmes. Çà commence toujours comme çà. Des tout petits riens qui, à la fin, te guident vers la fraude. C'est çà qui t'as conduit jusqu'à la prison.
Neal : ... Je crois que c'est du café torréfié qui vient de...
Peter : A la voiture!
Neal : D'accord.
Neal y va sous le regard noir de Peter.
Peter : Surtout non. Tu l'enlèves.
Neal : Quoi?
Peter : Pas dans la voiture.
Neal retire son chapeau.
HALL DE L'AEROPORT - JOUR
Neal et Peter rejoignant Diana qui s'approche d'eux un dossier à la main.
Neal : Qui est-ce?
Peter : C'est Diana. Diana, la p'tite bleue.
Neal : La p'tite bleue?
Peter : La p'tite bleue, c'est mon élève. Elle fait tout ce que je ne fais pas. Son boulot, elle le fait très bien et je suis sûr qu'elle le fait mieux que toi.
Diana les accoste.
Peter : Salut.
Diana : Et vous devez être Neal Caffrey? Joli chapeau.
Neal lui sourit ravi.
Neal : Hum!...
Peter : Qu'est-ce que l'on a ?
Diana lui tend le dossier.
Diana : Il s'appelle Tony Fields. Il s'est fait arrêter par les douaniers en provenant d'Espagne après notre avertissement sur Blanche Neige.
Peter : Comment les douaniers réagissent?
Diana : Oh! Le bombage de torse habituel. Il est sous leurs gardes, la nôtre.
Peter : Cà nous fera moins de paperasse. Qu'est-ce qu'il avait avec lui?
Diana : Oh! Je crois que vous aller adoré.
Diana les conduit.
Quelques instants plus tard, tous les trois fouillent les bagages.
Peter : « Blanca Nieves y Los Siete Enanos ».
Neal : « Blanche Neige et les 7 nains » en espagnol.
Peter : C'est tout ce qui a déclenché notre alerte.... Qu'est-ce que l'on sait à propos de lui?
Diana : Il me dit qu'il vend des livres rares.
Peter : Et est-ce qu'il y a quelque chose de louche?
Diana : Non. Il a rapporté les mêmes livres dans les mêmes quantités lors de ces trois précédents voyages et les livres ont été déclaré.
Neal et Peter examinent les livres.
Peter : Alors Dino, est-ce que l'on perd notre temps?
Neal : Pas d'édition limité ou spéciale. Je crois que çà vaut pas grand-chose.
Peter : Pourquoi s'embêtait à les faire venir par les airs?
Neal : Très bonne question.
Diana : En tout cas, il est nerveux pour quelqu'un qui a ses papiers en règle.
Peter : Je veux lui parler.
Diana : Je vais arranger çà. Je vais me chercher un café, vous en voulez un, chef?
Peter : Oui. Tout sauf un déca.
Diana s'en va quand Neal l'interpelle.
Neal : Pour moi, çà sera un serré.
Diana : Neal. Si vous en voulez un, la boutique est dehors.
Diana s'en va.
Peter : Toi, t'es pas arrivé.
Neal : Oh! C'est pas très grave. La drague, c'est une danse.
Peter : Oh! Non. Tu ne vas pas danser. Tu n'es même pas sur la liste. Pas de danse pour toi.
Neal : Hum!.... Le chapeau, elle a tiqué dessus.
Peter : Hum! .... (Se retournant pour lui faire face) Elle aurait préféré le porter.
Peter s'en va laissant Neal le temps de comprendre. Finalement, Neal le visage rayonnant à suivi l'insinuation et est surpris.
Neal : Oh!....
Puis, Neal s'en va.
SALLE D'AUDIENCE DE L'AEROPORT - JOUR
Peter entre et y trouve Tony, assis avec les douaniers.
Peter : Peter Burke, FBI.
Tony : FBI. Oh! On passe à la vitesse supérieure.
Les douaniers sortent les laissant seul à seul.
Peter : Donc vous vendez des livres?
Tony : Euh!... C'est cela même. C'est ce que j'ai répété à tout le monde ici et plusieurs fois. (Lui tendant une carte) Mon travail, c'est d'importer et de revendre des livres rares.
Peter : Et très rare. Vous en avez 600 exemplaires?
Tony : Vous en voulez que je vous emmène au labo, que je vous aide pour leurs empreintes?
Peter rigole.
Peter : D'accord. Faut pas vous dire comment faire votre boulot vous? ...Alors, Blanche Neige, en espagnol?
Tony : Blanche Neige n'a pas été créé par Disney. Non, inspecteur. Il y a beaucoup d'histoires qui ont précédé « Steamboat Willie ».
Peter : Je suis agent fédéral. Et vous, vous me parlez de folklores et d'une reine encore vierge comme dans le conte d'Alexandre Puskin's, la princesse morte et les 7 chevaliers. C'est çà donc vous me parlez? (S'asseyant sur la table face à lui.) ... A quoi servent ces livres?
Soudain, un homme fait irruption.
Avocat : J'apprécierai que vous arrêtiez de parler à mon client. Vous connaissez la Constitution?
Peter s'en va agacé.
Peter : Vous avez suivi l'ambulance ou ils vous ont carrément emmené. Hein? ... Vous faisiez du stop?
Peter sort de la pièce sous les yeux des deus hommes.
HALL DE L'AEROPORT - JOUR
Neal observant Diana rigolant avec une femme. Soudain, Peter arrive.
Neal : Pas de danse.
Peter : Pas pour toi.
Neal : Je croyais que le FBI avait une politique.
Peter : Ce sont les militaires. Tant que cela ne se voit pas, on ne demande rien. (S'adressant à Diana) Alors, où est l'inspecteur des douanes?
Diana s'approchant d'eux et lui désigne l'homme.
Diana : Neal avait raison. Ces livres ne valent pratiquement rien. On peut les avoir pour quelques dollars sur le net.
Neal souriant à Diana. Tandis que Peter se tourne vers l'inspecteur.
Peter : Hé! Pourquoi vous ne m'avez pas dit qu'il avait passé son coup de fil? Dès qu'il téléphone, çà veut dire que je ne peux plus lui parler.
Inspecteur : Il a jamais téléphoné.
Peter : Alors comment son avocat a pu savoir ....
Soudain, Peter se sauve suivi des autres.
SALLE D'AUDIENCE DE L'AEROPORT - JOUR
Peter entre précipitamment et y retrouve avec les autres Tony, mort allongé sur la table une seringue dans le cou.
Inspecteur : Il me faut un médecin. Vite!
L'inspecteur et els autres douaniers sortent de la pièce.
Peter : Personne n'a fouillé cet avocat. Mais quel genre de sécurité vous avez ici, bon sang!
Peter en colère, fait face à Neal et Diana.
HALL DE L'AEROPORT - JOUR
Quelques instants plus tard, Peter, Neal et Diana observent els livres avec intérêt.
Peter : Bon! On a un cadavre de vendeur de livres, un avocat tueur et une flopée de livres sans valeur.
Peter est de plus en plus agacé.
Peter : Réfléchissons!... Toi, qui est faussaire professionnel repenti, dis--moi! Qu'est-ce qui pourrait intéresser le hollandais?
Neal continue d'observer les livres.
Neal : Publié en 1944 à Madrid... C'est pour çà qu'il le veut.
Peter : La page de garde?
Neal découpant le livre.
Neal : Plus que çà. C'est un exemplaire de parchemin espagnol datant de 1944.
Peter : C'est çà qu'il voulait. Génial! C'est bien joué.
Diana : Qui va contre faire un document imprimé originellement sur un papier tel que celui-là?
Neal : C'est ce que je ferai.
Peter récupérant le papier.
Peter : Tony a fait trois livraisons précédemment avec ces livres.
Neal : Par livre, il y a deux pages blanches. Çà fait 600 feuilles.
Peter : Trop gros pour des tableaux et pas assez pour de la monnaie.... Je parie que notre vendeur était au courant. Diana, où est son portefeuille?
Diana : Il est là.
Diana lui montrant, Peter le prend et le fouille. Puis il montre aux autres la carte qu'il a trouvé.
Peter : Le jour précédent son départ en Espagne, il s'est rendu aux archives nationales.
ARCHIVES NATIONALES - JOUR
Neal et Peter face à un employé des archives. Peter lui montre une photo de Tony.
Employé : Oui. Je me souviens de lui. C'était un... un homme étrange. Il était venu, il y a quelque mois, oui. Et, euh, ... Oh! Et encore la semaine suivante. Voilà ce qu'il était venu voir.
L'employé leur montre un document.
Employé : Le bon de la victoire espagnol.
Neal observant de plus près le document.
Employé : Il a pris plusieurs photographies en disant qu'il allait écrire un livre. Dommage qu'il soit mort. Ce bon a vraiment une histoire fascinante.
Neal : C'est un Goya.
Employé : Oui. Magnifique, non.
Peter déployant le papier trouvé dans les livres sur le document.
Peter : Oh! Regarde çà! Elle est parfaite cette feuille. Tu vas vite valoir tes 700$ par mois.
Neal : Ouais.
Neal continue d'observer le bon.
Neal : Et il a une histoire fascinante, vous disiez?
Employé : Oui. Il a été fabriqué durant la guerre.
Neal : Oui. En 1944.
Employé : Oui... Oui, les Etats-Unis l'ont fabriqué pour aider les espagnols dans leur bataille contre... contre l'axe. Très peu de ces bons ont été retrouvés. Des rumeurs circulent comme quoi des caisses entières auraient été volé et qu'elles seraient toujours cachés dans des grottes vers Alda mira.
Peter : Des caisses entières?
Employé : Oui... Ce serait vraiment ... vraiment quelque chose, non. (Rigolant)
Peter : Hum! ...
Employé : Le seul exemplaire qui reste à ce jour...
Neal se relève après son examen.
Neal : Soit que ce bon est un faux.
Peter et l'employé sont surpris.
Employé : Non... C'est impossible!
Peter : De quoi est-ce que tu parles?
Neal : C'est l'encre. C'est de l'encre méthalogalique censée imiter les couleurs de l'époque. Mais elle n'est pas encore sèche. Tenez! (Prenant le bon) Sentez l'odeur de gomme arabique!
Peter et l'employé s'exécutent.
Employé : Euh!... Non. C'est ici depuis... depuis 1952.
Neal : C'est là depuis moins d'une semaine.
L'employé ne sait pas quoi dire.
BUREAU DU FBI - NUIT
L'équipe réunit pour débriefer.
Peter : On a la confirmation que le bon est une contrefaçon.
Clinton : Ouais. C'est un faux.
Peter : D'accord... Tony a fait deux voyages, c'est bien çà. ... Le premier, il prend une photo du bon. Au cours du second voyage, il vole l'original et le remplace par cette copie. On peut le confirmer çà.
Clinton : Le teste d'identification de l'encre estime l'âge de ce bon à approximativement six jours. Ce qui coïncide avec sa visite.
Diana : On verra avec la vidéo, si c'est lui qu'il la fait.
Peter : Génial! Donc la question est pourquoi s'embêtait à faire une sublime contrefaçon sur le bon type de papier si c'est pour la remettre aux archives.
Neal : Est-ce que ce bon est toujours négociable?
Peter : Il n'y a aucunes obligations donc il est valable tout le temps et combien il vaut?
Clinton : 1000$ en valeur faciale avec 9% d'intérêt.
Diana : Accumuler pendant 64 ans.
Neal : 248000$
Diana et Clinton impressionnés tandis que Clinton vérifié sur sa calculatrice.
Clinton : Ouais. C'est çà.
Peter : Un quart de millions, c'est pas rien. Et donc il aurait 600 feuilles pour faire d'autres bons.
Tous regardent Neal.
Neal : 150 millions environ.
Diana et Clinton rigolent.
Peter : Il va devenir riche s'il arrive à les faire passer. Mais çà ne nous dit pas pourquoi il aurait remplacer le vrai bon par une contrefaçon.
Neal : Je crois que je sais.... Si jamais il retrouvait les bons des caisses qui ont été perdus.
Peter : Qu'il retrouverai dans ces fameuses grottes en Espagne.
Neal : Ouais. Comment les authentifier?
Peter : Et, bien, il faudrait aller aux archives pour les comparer à l'original...
Neal : ...Qui a déjà été remplacé par l'une de ces copies.
Peter : Evidemment que cela correspondrait. Oh! Çà c'est bon. C'est vraiment génial. Très bien, réfléchissons!
Un portable sonne.
Peter : (A l'adresse de Diana) Réponds!
Diana : ... C'est Elizabeth.
Peter : Oh!...
Il demande à tout le monde de sortir.
Peter : Diana, vous montrez à Neal son bureau.
Neal : J'en ai un.
Peter : Oh! Oui. Avec tiroir, s'il te plaît.
Tous sortent tandis que Peter décroche.
Peter (Téléphone) : « Salut.... Tu me croirais si j été disais que je viens de me garer devant la maison. »
Elizabeth, à la maison, se sert un verre de vin.
Elizabeth (Portable) : « T'as perdu la notion du temps? Çà peut arriver. »
Peter (Téléphone) : « J'espère que tu n'as pas préparé le dîner. »
Elizabeth (Portable) : « Hum!... T'as oublié qui t'as épousé. Je suis un peu plus maligne que çà. (Passant devant le dîner prêt.) Comment se débrouille Neal? »
Elizabeth : (S'adressant au chien) Satchmo.
Le chien vient et se met à table.
Peter (Téléphone) : « Il a rencontré Diana. »
Elizabeth (Portable) : « Hum! ... Une fille qui peut résister à ses charmes. Va falloir qui s'y habitue. Il t'aide? »
Peter (Téléphone) : « On a trouvé quelque chose. »
Elizabeth (Portable) : « Cà veut dire que je ne t'attends pas. »
Peter (Téléphone) : « Je pars dans 10 min. C'est promis. 20 min maxi. »
Elizabeth (Portable) : « Oui. C'est çà. »
Peter (Téléphone) : « A plus tard. »
Peter raccroche très mal à l'aise.
MAISON DE PETER - NUIT
Elizabeth, à table, vexée, regarde le chien.
Elizabeth : Mâche avant d'avaler. On dirait ton père.
BUREAU DU FBI - NUIT
Diana accompagnant Neal à travers les couloirs à son bureau.
Diana : Et ce hollandais, qu'est-ce que tu en penses?
Neal : Il a contre fait un Goya. Il a un certain style.
Diana : Du style? T'as envoyé du champagne à une camionnette de surveillance.
Neal : T'as fait des recherches sur moi?
Diana : C'est mon travail.
Neal : Y avait quelque chose d'intéressant?
Diana : De vrai ou de faux?
Neal : Et çà change quoi?
Diana : Tu as été accusé de contrefaçon de certificat d'actions. Tu as été impliqué dans une douzaine d'affaires : abus de confiance, fraude, falsification... Tu as obtenu des bourses pour des facs où tu n'es même pas allé. Très fort cette idée, je trouve. Y a une rumeur qui dit que tu as eu des dinars irakien avant même que Saddam perd le pouvoir?
Neal : Cà aurait été un bon coup si j'aurais pu m'en servir.
Diana : Tu as loué des bureaux dans l'immeuble de Trump à Trump lui-même. Faut oser!
Diana lui indiquant le bureau.
Neal : Hum! ... Comment tu crois que l'on va le coincer?
Diana : Et, ben, on sait qu'il a de l'égo. On sait qu'il est malin. On sait qu'il a un certain style. Je crois que je le coincerai en imaginant comment je te coincerai.
Diana s'en va laissant Neal perplexe.
VOITURE - NUIT
Peter raccompagne Neal chez lui.
Neal : T'as des projets pour ce week-end?
Neal : Oh!... Juste déboucher l'évier! Regardez le match!
Neal : Avec Elizabeth?
Peter : Oui... Oui. Çà l'intéresse. C'est pas génial, hein? Elle adore regarder les Giants.
Neal : Même le jour de votre anniversaire? ...Oh!
Peter, surpris, pile sur la route.
Peter : Chaque année, je veux prévoir six moins à l'avance et, chaque année, çà me revient dans les dents.
Neal : Du calme. T'as encore quelques jours devant toi?
Peter : Non... C'est déjà ce qui s'est passé l'année dernière. J'ai dit que j'allais lui préparer quelque chose de spéciale et spontanée. Autre chose qu'une table chez Donna Tela.
Une voiture klaxonne.
Peter : Là, çà va. (Reportant son attention à Neal) Et une petite virée sous les draps.
Neal : Oublie le dîner!
Peter : Hum! On est marié depuis 10 ans. Çà ...çà n'a rien de spécial.
Neal : Très bien . Roméo, on va résoudre le problème. Qu'est-ce qu'elle aime?
Peter : Tu veux dire sexuellement?
Neal : Oh! Mais non. Non. De façon existentielle. Dis-moi ce qui fait qu'elle se sent vivante!
Peter : ... j'ai comme un blanc.
Neal : Oh!... Je crois me souvenir qu'elle est diplômée.
Peter : En arts libéraux.
Neal : Cà ne nous aide pas vraiment.
Peter : Bienvenue dans mon monde!
Neal : Comment tu peux ignorer tout çà?
Peter : Arrête!
Neal : Tu es inspecteur, enfin... Non, c'est vrai.
Peter : Ouais.
Neal : Quand tu me poursuivais, tu connaissais ma taille de chaussure...
Peter : Oui, oui.
Neal : .. À l'heure précise à laquelle je me réveillais.
Peter : Oui. Çà ... çà fait partie du travail.
Neal : Ah! Parce que les relations, çà ne demande pas du travail.
Peter : Oh! Non. Non. Non. Je ne veux pas de leçons sur ma vie privée. Tu as compris. Ma femme n'a pas changé d'identité et fuis le pays afin de s'éloigner de moi.... (Neal se sent très mal face à Peter, gêné) Cà va! Çà va! Çà va! Çà va?
Peter redémarre et s'en va.
Peter : .... C'était méchant. Je... je ne pensais pas çà.
Neal : Oh! Si.
Peter : Mais non.
Neal : Elle a vraiment quitté le pays.
Peter : Je ne sais pas.
Neal : En France? ... Elle est allée en France.
Peter : Je ne sais pas. Pourquoi? ... Tu l'imagines avec un gars qui porterait un béret.
Neal : Voir même plusieurs gars avec des bérets. C'est une véritable orgie dans ma tête.... Merci.
Peter s'arrête devant chez June.
Peter : Qu'est-ce que je vais faire alors?
Neal : Non. Le passager de cette voiture ne donne plus de conseils.
Peter s'apprêtant à répliquer.
Neal : Appelle le courrier du cœur! D'accord.
MAISON DE JUNE - NUIT
Neal entrant dans la maison, las. Soudain, il entend un bruit, il redescend les marches et prend une canne pour se défendre. Quand, au loin, il aperçoit l'homme qui est assis et abaisse la canne.
Mozzie : J'ai vu les meilleurs esprits de ma génération se faire rattraper par les taxis ivres de la réalité absolue.
Neal allumant la lumière.
Neal : C'est pas vrai, Mozzie. Assied dans le noir à me citer du Ginsberg.
Mozzie : C'est avec la lumière qu'ils t'ont trouvé.
Neal serrant la main de Mozzie, tous deux heureux de se revoir.
Neal : Et, tu sais que tu n'as pas le droit de débarquer comme çà. Comment t'es entré?
Mozzie : En utilisant çà. (Lui montrant son poing) ... J'ai frappé. Je me suis présenté à June. Elle est chouette. Tu t'es occupé de sa p'tite fille.
Neal s'assoit face à lui.
Neal : (approuvant) Merci d'être venue.
Mozzie : Qu'est-ce que je devais faire? Ne pas venir! ...Je peux voir.
Neal lui montrant son bracelet à la cheville.
Neal : Tu pourrais me l'enlever?
Mozzie : Jamais de la vie. Je ne peux pas. Tu as volé trop près du soleil, mon ami. Ils t'ont brûlé les ailes.
Neal : Où est Kate, Mozzie? ... Où est-ce qu'elle est?
Mozzie : C'est un fantôme maintenant. Elle a fait du super boulot pour disparaître.
Neal : Continue de fouiller! Vérifie en France!
Mozzie : En France?
Neal : Oui, je sais c'est... probablement rien. Mais regarde! Et autre chose, j'ai besoin que tu m'aides à savoir qui a pu créer ceci.
Neal lui montrant le bon.
Mozzie : C'est superbe.
Neal : N'est ce pas?
Mozzie : Tu sais ce que c'est le comble d'un faussaire. C'est qu'il ne reçoit aucunes reconnaissances pour son travail.
Neal médite la phrase de Mozzie.
MAISON DE PETER - JOUR
Peter, dans la salle de bain, se rase. Il réfléchit à ce que lui a dit Neal.
Peter : Chérie!
Personne ne lui répond. Il finit de s'habiller.
Peter : T'es là?
Toujours aucunes réponses. Il va dans leur chambre fouillé ses affaires.
Peter : Allez! ... Y doit bien y avoir quelque chose? Allez! Dis-moi! .. Dis-moi ce qui te plaît! Allez! ... Qu'est-ce qui est spécial? ..(Soupirant) Y a pas!
Puis ne trouvant rien, il s'attaque à son ordinateur portable tout en surveillant qu'elle n'entre pas.
Peter : (Voyant une photo d'eux en fond d'écran) T'as pas changé! Moi si.
Soudain, son portable sonne. Il décroche.
Peter (Téléphone) : « Oui. Ici, Burke. »
Clinton (Téléphone) : « Le bracelet de Caffrey s'est activé. Il est avec vous. »
Peter (Téléphone) : « Non... J'arrive. »
Peter descend les escaliers précipitamment.
Clinton (Téléphone) : « Diana est sur le coup. On cherche tous les endroits possibles. »
Peter : Elizabeth. Il faut que j'y aille. Neal est sorti de son périmètre.
Soudain, il s'arrête dans les escaliers car il aperçoit Neal avec sa femme rigolant sur le canapé.
Clinton (Téléphone) : « Agent Burke. Vous êtes toujours là. »
Peter (Téléphone) : « Oh!... Caffrey est avec moi. »
Clinton (Téléphone) : « Vous êtes sûr. »
Peter (Téléphone) : « Ouais. »
Clinton (Téléphone) : « C'est bon. »
Peter (Téléphone) : « Ouais. »
Peter, agacé, raccroche.
Elizabeth : Bonjour, mon chéri.
Neal : Peter.
Peter : Tu es sur mon canapé.
Neal : Ouais. Et je suis venu te parler. Et, euh, ... franchement je suis surpris. Je ne savais pas que t'avais une femme aussi formidable.
Peter : (Rigolant) ... Oui, je l'adore. Dégage de mon canapé!
Elizabeth : Chéri, on ne faisait que discuter.
Peter : Discuter. Comment t'es arrivé ici?
Neal : En taxi, Peter.
Peter : Tu as activé ton traceur. Tu es dans ma maison sur mon canapé avec ma femme.
Neal : (S'adressant au chien) Oh! Oui. Satchmo. Salut!
Peter : Et il caresse mon chien maintenant.
Peter se tourne agacé.
Neal : Tu as vraiment mis Elizabeth sous surveillance avant de l'inviter à dîner. (Peter est de plus en plus agacé) Peter, je t'avais sous-estimé, tu sais.
Peter : Tu lui as dit.
Elizabeth : Oh! Il a dit qu'il voulait s'assurer que je ne voyais personne d'autres. Chéri, je trouve que c'est trop chou.
Neal : Et lui, il est adorable.
Peter : C'est bon. Je te ramène en prison.
Peter s'apprêtant à téléphoner.
Neal : Je sais qui est le hollandais, maintenant.
Peter : (Lâchant son téléphone) Eclaire-moi!
Neal : Curtis Hagen. (Peter incrédule) C'est un restaurateur d'art. Un des meilleurs au monde, mais son travail n'a jamais été reconnu. Il est particulièrement bon pour restaurer les Goya. Voilà ce que c'est Peter. Le bon est la pièce maîtresse de son œuvre.
Peter : Théorie intéressante. Comment tu le prouves?
Neal : Il la signait.
Peter : Je pense que l'on aurait remarqué une signature au coin du tableau.
Elizabeth : Montre-lui!
Peter s'approchant et s'assoit à côté de Neal.
Neal : Regarde le pantalon du paysan espagnol! Qu'est-ce que tu vois?
Peter regardant l'œuvre de plus près.
Peter : J'en sais rien. Un bateau de guerre peut-être...
Neal : Ah! Non. Ce sont les initiales C et H.
Peter : Ah! ... On n'a pas besoin d'un miroir pour la lettre H pour information. .. Ah! Non. C'est trop tiré par les cheveux.
Neal : Ce bon est un chef d'œuvre pour lui. Si j'avais fait quelque chose de bien, je l'aurais signé. Les faux avec lequel tu m'as eu été signé.
Peter : Où çà?
Neal : Regarde-les sceaux des billets sous lumière polarisée juste pour voir.
Peter soupire.
Neal : Hagen restaure une église sous la 3e et c'est sur notre chemin et plus.
Peter : Bon, d'accord. Tu m'attends dans la voiture... J'aimerais pouvoir dire « Au revoir » à ma femme.
Neal : Oh! Bien sûr.
Neal se lève.
Neal : C'était un plaisir.
Elizabeth : Pour moi aussi. Après toutes ces années.
Neal serre la main d'Elizabeth lui souriant sous le regard outré de Peter. Puis, Neal sort de la maison.
Peter : Bon, je viens déjeuner avec toi.
Elizabeth : Hum! Non. Tu vas perdre la notion du temps et m'oublier.
Peter : A ce soir pour dîner alors?
Elizabeth : Va pour ce soir!
Elizabeth embrassant Peter.
Elizabeth : Je t'aime.
Peter : Je t'aime aussi.
Peter s'en va.
EGLISE - JOUR
Peter et Neal sont dans l'église en restauration et regarde les œuvres.
Peter : C'est ici.
Neal : Ouais.
Soudain, le prêtre s'avance vers eux.
Prêtre : Pardon. Mais vous ne pouvez pas entrer. Nous sommes fermés pour restauration.
Peter : Oh! Désoler mon père.
Neal : Oh! Est-ce que je pourrais... juste lui parler un instant? .. Merci (S'adressant au prêtre) Mon, père, venez!
Neal entraînant le prêtre sous le regard agacé de Peter.
Peter : Oh!...
Neal au loin avec le prêtre discutant sur un ton bas.
Neal : Je vous en prie, mon père. Mon meilleur ami est en conflit avec son âme... C'est un homme marié et il a la plus fascinante et magnifique des assistantes à son travail... attirante et provocante. Et il est vraiment tenté. Plus que tenter, j'ai même des détails.
Prêtre : Ce n'est pas rare avec les hommes de cet âge. C'est très malheureux mais c'est très commun.
Neal : Et je voudrais qu'il s'en rend compte avant qu'il ne veuille mettre en pièces toute sa vie. Vous savez, il a souvent fauté. Ne me demandez pas de détails mais c'est un pêcheur. Par contre, sa ... sa foi est immense.
Le prêtre fixant Peter d'un regard outré alors que Peter lui sourit.
Neal : Je suis sûr que c'est l'endroit ^ù les paroles ont le plus d'effets sur lui.
Prêtre : Vous êtes dans la ville des églises. Nous sommes fermés. Vous en trouverez d'autres....
Neal : C'est dans cette église qu'il s'est marié.
Prêtre : 5 min.
Neal : Oh! Merci ... Merci encore, mon père.
Neal rejoignant Peter.
Neal : Désolez! J'ai réussi à avoir 5 min.
Peter : C'est moi ou tu viens de mentir à un prêtre.
Neal : Tu trouves Diana attirante?
Peter : Bien sûr.
Neal : Alors tout va bien.
Neal et Peter s'arrêtant devant une magnifique statue.
Neal : Oh!... Extraordinaire.
Peter : Très joli. Donc si Hagen est aussi bon que tu le dis.... Pourquoi j'en ai jamais entendu parler?
Neal examinant la statue de plus près.
Neal : Tu connais seulement les types qu'ils se sont prendre.... C'est-à-dire les criminels médiocres.
Peter : C'est vrai pour toi aussi alors.
Neal : A chaque règle, il y a une exception. Tu devrais le savoir, non.
Peter : Et je t'ai attrapé deux fois.
Neal ne répliquant pas et observe la statue.
Neal : Regarde C et H!
Peter : Où çà?
Neal : Juste ici.
Peter s'approchant et observe où lui indique Neal.
Neal : Juste ici...C...H.
Peter : Peut-être ... ou on dirait... on dirait plus un diamant ou un truc comme çà.
Neal : Tu rigoles. C'est bien un C et un H. Tu connais ton alphabet.
Peter : Tout dépend de quel côté du miroir, tu regardes.
Neal : Juste ici, là! Regarde! Dans ce diamant, c'est le seul où il y a un C dedans. Tu vois C.
Peter : On dirait la pointe d'une flèche.
Neal : (Soupirant) ... Hum!
Peter : Ouais.
Neal : C'est pas de l'art indien. Tu connais ton alphabet. Alors c'est un C.
Peter : Faut que je regarde dans le coin.
Neal : Et c'est un H. au niveau du carré, c'est là qu'il faut regarder.
Peter : Peut-être bien.
Soudain, un homme les interrompt.
Curtis : Puissé-je vous aider, messieurs? Votre visage me dit quelque chose. Il me semble l'avoir vu aux infos ou sur la page web des avis de recherches... peut-être bien.
Neal : Neal Caffrey.
Neal lui tendant la main, mais il refuse de la serrer.
Curtis : Pardonnez-moi si je ne sers pas la main d'un voleur d'ouvres d'art!
Neal : Je n'ai jamais été arrêté pour ce genre de vols.
Curtis : Pas arrêter, non. Mais si je me souviens bien, vous êtes le criminel de la Renaissance, n'est-ce pas, Vous comprendrez donc que cela me gêne de vous voir ici. Et vous, vous êtes....
Peter : Je ne suis qu'un ami.
Curtis : Et, bien, l'ami... Cette église est fermée.
Curtis leur indique la sortie. Tous deux s'en vont.
Neal : Alors tu l'as vu?
Peter : D'accord. Tu aiguises ma curiosité, on va vérifier.
Prêtre : Ecoutez! Votre esprit, mon fils! ... Pas votre corps.
Peter : Je vais essayer... (S'adressant à Neal) Euh! Attends! De quoi il parle?
Tous deux sortent.
BUREAU DU FBI - JOUR
Neal rejoignant Peter à son bureau.
Peter : Ferme la porte!
Neal s'exécute, puis s'assoit en face de Peter.
Peter : Tu dois m'aider sur ce coup.
Neal : Ce sont les informations sur Hagen?
Peter : Non. Diana arrive avec le dossier.
Neal : Le relève de carte bleue de ta femme?
Peter : Ouais. Et j'ai tout les factures internet, les vidéos qu'elle a loué, les livres qu'elle a pu acheté. Merci au « Patriot Act ».
Neal : Donc tu fouilles dans la vie de ta femme.
Peter : Tu veux que l'on parle de toi.
Neal : Touché. (Examinant les documents.) T'as trouvé ce qu'elle aimait?
Peter : Ouais. Tout est écrit noir sur blanc. Tout pour faire de la poterie, les enquêtes de Nancy Drew, Bridget Bryce, bougies parfumées, laurier rose,... Harrison Ford, vieux d'Jazz, tout ce qui est italien à part les anchois.
Neal : Ouais. Je ne suis pas sûr que l'on trouvera ce qu'elle veut en fouillant dans sa liste d'objets achetés sur le net.
Peter : Hum!...(Soupirant) Alors aide-moi un peu! C'est toi le romantique ici, c'est vrai. C'est quoi ce truc avec cette bouteille?
Neal : Juste un Bordeaux de 82.
Peter : Ouais. A 800$, la bouteille.
Neal : C'est vrai quand elle est pleine. Mais je l'ai eu vide.
Peter : Comment vide?
Neal : ... Et bien quand Kate et moi, on s'est rencontré. On n'avait rien. J'ai eu cette bouteille et je la remplissais avec ... avec n'importe quoi. Le vin, le moins cher que l'on pouvait s'offrir. On s'asseyait dans notre appartement pourri et on la buvait avec de la pizza en s'imaginant ... que l'on vivait sur la Côte d'Azur.
Peter : Et çà a marché pour toi?
Neal : Tu vois que non.... Parce que cette bouteille était la promesse d'une vie meilleure et tout ce que Kate a eu, c'est un homme enfermé pendant 5 ans.... Tu fais des promesses à Elizabeth, Peter? Tu crois vraiment que ce qu'elle veut ce sont des bougies parfumées et du laurier rose.
Soudain, Diana frappe à la porte.
Diana : Vous savez qu'il y a une limite entre passion et indiscrétion.
Peter : Mais...
Neal : Seulement quand c'est malhonnête.
Diana entre et donne des documents à Peter.
Diana : Hagen s'apprête à quitter le pays. Il a affrété un avion d'une compagnie privée pour Barcelone, le 19.
Peter : Dans une semaine... Et, merde! Neal, il a dû paniquer quand il t'a vu.
Neal : Il va se rendre en Espagne. Je suis sûr que c'est bon signe.
Peter : Est-ce que l'on a découvert un lien entre les livres, les bons ou le meurtre?
Diana : Hagen est vraiment impressionnant il fait beaucoup d'affaires à l'étranger mais sans vraiment s'impliquer.
Peter : Je veux tous les agents disponibles sur cette affaire. Tu connais ceux qui sont bons. Tu n'as qu'à les voler s'il le faut. Je veux savoir tout ce que l'on peut savoir sur ce gars et je ne veux aucunes excuses. Si quoique-ce soit se met sur ton chemin...
Diana : J'imite votre signature, je le fais tout le temps.
Diana s'en va.
Peter : Voilà ce que je voulais entendre... (Peter se lève) Si tu as raison pour Hagen. On n'a qu'une semaine pour faire le lien avec les bons.
Neal approuve.
Peter : Et si on le perd le 19.... Neal, si on le perd, tu vas repartir.... Je ne pourrais rien pour toi.
Neal est de plus en plus inquiet.
MAISON DE JUNE - SOIR
Neal, las, entre et trouve Mozzie à table. Il lui lance son chapeau.
Mozzie : T'es en retard?
Neal : Hé! Lâche-moi un peu! Je travaille maintenant.
Mozzie : Alors? ...
Neal : On avait raison à propos d'Hagen.
Mozzie : Bien sûr que l'on avait raison.
Neal : J'ai été stupide. J'ai été impulsif et donc... donc il m'a vu. J'ai une semaine pour faire le lien avec les bons.
Mozzie : Une semaine ou bien?
Neal : Case départ.
Mozzie : Oh! Non. Non. Non. Non. Non.
Neal : Si.... T'as trouvé quelque chose sur Kate?
Mozzie : (Fouillant son sac) Euh!... Apparemment. Si un arbre tombe dans une forêt, il fait du bruit.
Mozzie lui jetant une photo de Kate. Neal l'examine et y trouve une main d'homme posé sur son épaule.
Neal : ... Je vais peut-être la reperdre.
Mozzie : La reperdre. Je viens de te la retrouver.
Neal : Lui aussi... Lui aussi.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Peter et Neal sortant de l'auto et se dirigeant vers le bureau.
Neal : Cà avance ta fête d'anniversaire?
Peter : Cà avance, oui. Çà avance très vite.
Neal : Donc t'as aucunes idées.
Peter : Aucunes. Mais... je vais trouver.
Neal apercevant Mozzie devant le bâtiment entrain de fumer. Il arrête Peter.
Neal : Hé! Euh!... Je peux aller m'en fumer une. Je ferai vite.
Peter : Depuis quand tu fumes, toi?
Neal : Ah! Çà, c'est les mauvaises habitudes de la prison, mais je fais tout pour arrêter.
Peter : Jones, tu le surveilles, s'il te plaît.
Clinton approuve. Tandis que Peter entre dans le bâtiment. Neal s'approche de Mozzie.
Neal : (S'adressant à Mozzie) Je peux vous en piquer une?
Mozzie : Ces choses-là vont vous tuer.
Neal : Hum! C'est ce que tout le monde me dit, mais je suis toujours en vivant.
Mozzie lui donnant une cigarette.
Mozzie : En tout cas avec ces filtres, c'est bon. Dans mon cas, çà ne me sert à rien, je les enlève à chaque fois.
Clinton : Vous voulez du feu?
Clinton allumant la cigarette à Neal.
Clinton : (S'adressant à Mozzie) Essayez les patchs?
Mozzie : Cà fait déjà deux ans, mon ami... Et çà laisse des marques au soleil.
Neal fumant sa cigarette en murmurant à Mozzie.
Neal : Tu ne fumes pas, toi?
Mozzie : Qu'est-ce que tu voulais que je fasse? Que j'allume une fumée de détresse?
Neal : Et, alors, t'enlèves les filtres?
Mozzie : (A haute voix) Ouais. Parce que, moi, je suis un mec.
Neal restant perplexe.
BUREAU DU FBI - JOUR
Neal, avec sa cigarette, dans son bureau, la décortique. Dans le filtre, il y trouve un message. Après l'avoir lu, le sourire lui vient au x lèvres.
Tandis que de son côté, Peter réfléchit au cadeau de sa femme. Soudain, il se tourne vers son ordinateur et y voit son fond d'écran, une plage sous le soleil. Il vient une idée et il sourit lui aussi.
Tout à coup, Neal frappe à sa porte.
Peter : J'ai trouvé ma bouteille.
Neal : J'ai trouvé Hagen.
Peter : Toi, d'abord.
Neal s'approche de lui.
Neal : C'est un entrepôt sur les docks. Hagen le gère via une société écran provenant du Guatemala.
Peter : Même nous, on l'ignorait. Comment t'as su?
Neal : Euh!... Je crois que je me fis plus aux rumeurs que toi.
Peter : Allons voir!
Peter et Neal s'en vont.
DOCKS - ENTREPOT - JOUR
Neal et Peter planqués derrière un camion regarde l'entrepôt.
Peter : C'est juste un entrepôt.
Neal : Regarde la sécurité!
Peter : Hum! Et, alors, il y a deux, trois vigiles en manteaux de cuir qui essayent de garder profil bas. Tout comme la moitié des entrepôts dans ce port. J'ai besoin de plus que çà.... Beaucoup plus.
Soudain, le camion où ils sont cachés démarre. Tous deux le suivent en courant. Échappant à la surveillance des vigiles, ils se camouflent le long de l'entrepôt.
Vigile (Au loin) : Vas-y! Qu'est-ce que tu attends? Allez! ... Allez! Cogne!
Neal et Peter de leur côté, les écoutent en veillant à rester cacher. Soudain, Neal écoute dans l'entrepôt un drôle de bruit.
Neal : Est-ce que tu entends? T'entends çà!
Peter : J'entends quoi?
Neal : Un genre de battements.... Ch..ch..ch...
Peter écoute lui aussi.
Neal : C'est une presse. T'entends, Peter! Ils ont une presse à imprimer. Il est entrain d'imprimer les bons en ce moment même. On l'entend bien.
Peter : Ils en ont pour combien de temps?
Neal : Travail d'impression multicolore aussi complexe qu'un Goya, les tests des preuves, fabriquer l'encre, parfaire la production : il n'a pas fini avant des jours.
Peter téléphonant.
Peter (Téléphone) : « Diana. »
Diana, au bureau, décroche.
Diana (Téléphone) : « Oui, chef. »
Peter (Téléphone) : « J'ai besoin du matériel d'enregistrement tout de suite. »
Diana (Téléphone) : « Je m'en occupe. »
Peter raccrochant.
Neal : Allez! Viens!
Neal s'en va suivi de Peter.
BUREAU DU FBI - JOUR
Peter écoutant les enregistrements faits sur les docks. Puis, heureux, il se tourne vers Neal et Diana.
Peter : T'es un bon. C'est une Heidelberg. Une presse à platines 8000 fabriquée pour la première fois en 1942.
Quelques instants plus tard, Peter et Neal discute dans son bureau. Peter est très agité.
Peter : Je crois que l'on est proche. Hagen est notre gars. Mais on n'a pas assez d'éléments suffisants pour avoir un mandat.
Neal : On sait où sont les bons. Y a qu'à ouvrir la porte?
Peter : Ouais.... Hum! Hum! Et, ben, tu devrais lire ceci. ( Lui jetant un livre en face) Code pénal, çà ne te dis rien? Tout ce que j'ai, c'est du son provenant d'un entrepôt et aucuns moyens de relier ce bruit à ces bons. Faut que je parle avec ton copain!
Neal : Mon copain?
Peter : Arrête, Neal! Le type à la cigarette.
Neal : J'ai jamais eu de copains.
Peter : Tu prends Jones pour un idiot... (Neal résigné) Je me fous de ce qu'il a fait.
Neal : Il a fait beaucoup de choses.
Peter : Rien à cirer. Même de savoir comment tu l'as connu? Çà ne lui retombera pas dessus... S'il te plaît, Neal? On n'a plus beaucoup de temps... Tu veux retourner en prison.
Neal : Je n'y retournerai pas.
Peter : Alors tu dois avoir confiance en moi. C'est le cas.
Neal : Ouais.
Peter : Alors essaye de convaincre ton ami! Je dois trouver comment on peut relier Hagen avec cet entrepôt?
Neal : D'accord. Je vais te le présenter.
Peter : Bien...
Neal : Une autre chose... Toi, t'as confiance en moi?
RUES DE NEW YORK - JOUR
Neal et Peter marchant dans la rue.
Neal : Tu te rappelles quand tu m'as dit de ne pas chercher Kate. (Peter le fixant.) Mon ami a trouvé plus que des informations sur le hollandais, en fait.
Neal lui montrant la photo de Kate.
Peter : Ah! Neal. Tu me mets en mauvaises postures, là.
Neal : Cette photo a été prise, il y a 4 jours à San Diego dans un distributeur. Maintenant, elle s'appelle Kate Lost. Tu sais bien ce que çà veut dire « Lost » en anglais.
Peter : (lui redonnant la photo) Ouais. Çà veut dire perdu.
Neal : Ouais. Je me pose des questions maintenant. Est-ce que je l'ai perdu ou est-ce qu'elle est perdue sans moi?
Peter : Arrête-moi çà!
Neal : Allez! Juste... j'ai besoin de deux jours. Une fois que cette affaire de hollandais sera terminé. Deux jours pour aller à San Diego, envoie un agent avec moi?
Peter : Stop!...Stop! Çà suffit çà!
Tous deux s'arrêtant.
Peter : Combien de fois tu vas encore foutre ta vie en l'air pour cette fille? Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la palie, mais tu t'es fait plaquer, d'accord. Et sans préavis.
Neal : Non.
Peter : Hum!(Soupirant) .... Est-ce serait quoi... ton plan? Si tu l'as retrouvé.
Neal : Mon plan?
Peter : Ouais....Hum!...
Neal : Je suis sûr qu'il n'y a pas que notre histoire. Regarde! Elle a disparu sans crier gare. Non. C'est autre chose qu'un adieu.
Peter : Allons! Voyons! ... On a tous subi çà. Et çà passera.
Neal : Non. Pas si c'est la bonne.
Peter soupire.
Neal : Je t'ai montré ce que j'ai trouvé. Çà ne compte pas pour toi, çà?
Peter : Non. On avait fait un marché. Je t'avais proposé quelque chose et tu es entrain de tout foutre en l'air.
Neal : ...(Rigolant) ...C'est vrai. T'as raison, Peter. Je ne suis pas si bête que çà, je devrais voir quand je me fais plaquer.
Neal s'en allant.
Neal : Ecoute! Tu devrais prendre çà.
Neal lui donnant la photo.
Neal : Parce que... je ne veux plus la voir. Garde-la!
Tous deux s'en allant.
BOUTIQUE DE MOZZIE - JOUR
Neal et Peter entrent dans la boutique tandis que Mozzie travaille.
Peter : Je suis l'agent Burke.
Mozzie est surpris.
Mozzie : Règle N°1 : Aucun nom de famille.
Peter : D'accord.
Mozzie : Je veux voir votre téléphone.
Peter après avoir jeter un coup d'œil à Neal, lui montre son portable.
Mozzie : Enlevez la batterie sur le comptoir!
Peter s'exécutant.
Mozzie : Et maintenant l'autre, vous croyez que je ne connais pas tous vos trucs.
Peter : C'est celui que j'utilise pour appeler ma femme.
Mozzie : Ma boutique, mes règles ... sur le comptoir!
Peter s'exécute à contrecœur.
Neal : Il est réglo, Mozzie.
Mozzie : Ah! Oui.
Neal : Y a pas de problèmes?
Mozzie : Interro surprise, M. l'agent. Combien de coups de feu depuis la « Butte », hein? Combien de coups de feu?
Peter : Aucun.
Mozzie : Comment tu veux discuter? Vous savez qu'il y a un concept qui est l'honnêteté. Çà ne marchera jamais.
Neal : S'il te plaît Mozzie. Dis-lui juste.... Comment relier Hagen à l'entrepôt des docks?
Mozzie : (Agacé et nerveux) ... Mm. Il suffit de suivre ces pas, rien de plus. Un pas après l'autre. Essayez de répondre aux petites questions et surtout éviter les plus importantes. ... Hum!
Peter : J'essaye juste d'aider ton copain, hein. D'accord? Je dois connaître les détails.
Neal essaye de convaincre Mozzie du regard.
Mozzie : D'accord. Ce sont juste des murmures dans le noir, vous voyez? (Peter approuve) Des appels à des téléphones qui ne sonnent pas. Je voulais des infos sur Hagen, donc j'ai envoyé des balises à travers les terres et il y a ce message anonyme qui revient de Belgique doucement mais sûrement. D'ailleurs, ils font des gaufres fabuleuses.
Neal : Mozzie.
Mozzie : Oui. Et il y a qu'un mot qui revient « Pintor ». Pas Pinto comme ma vieille voiture volée, mais je vous assure que le FBI est déjà au courant.
Neal : Mozzie.
Mozzie : Donc « Pintor » ce qui signifie le peintre en espagnol et qui est Hagen, c'est un peintre, non. Bon, çà doit être un pseudo, peut-être que si ou peut-être que non. Mais c'est aussi une société écran basée au Guatemala qui abrite vous savez quoi? Oui, un entrepôt juste ici dans notre bonne vieille ville. Et oui, voilà.
Neal souriant à Mozzie.
Mozzie : Inutile de me remercier.
Peter : Est-ce que vous avez la moindre preuve qui relierait Hagen à l'entrepôt?
Mozzie : Euh!... Pas dans le sens où vous l'entendez dans le monde répressif dans lequel vous vivez. Mais je vous jure que çà bouille à l'intérieur de mon crâne.
Peter : Donc vous avez deviné?
Mozzie : Vous savez, j'ai toujours raison d'habitude.
Peter : D'habitude?
Mozzie : Ouais. Une fois, il y au ce truc à Carthagène.
Peter : Je crois que çà va aller.
Peter récupérant ses téléphones.
Mozzie : Bien. Et la dernière porte fermée à 4 heures du matin et le téléphone que l'on projetait au mur sans réponses.
Peter : Quoi?
Neal : C'est du Ginsberg.
Peter s'en va.
Peter : C'est pas vrai.
Neal ne sait pas quoi dire à Mozzie alors il s'en va.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Neal s'approche de Peter, très agacé.
Peter : Et tu comprends quelque chose, là?
Neal : Certains mots... euh... C'est plus l'essence qu'il faut retenir.... Je ne savais pas que ce serait à ce point-là. Je suis désolé.
Peter : Tu veux que je fasse quoi avec çà? Comment avoir un mandat avec des gaufres belges?
Neal : Je t'avais dit que Mozzie était un peu fou à lier.
Peter : Je croyais que c'était de la performance d'acteur. Je ne savais pas qu'il remonterait la rivière avec le Colonel Kurt.
Peter est exaspéré.
Neal : Et on fait quoi maintenant?
Peter : Je n'arriverai pas à confisquer un ordinateur, à saisir des dossiers financiers. Tel que l'on est là, je suis incapable de faire ce que je fais d'habitude... Personne ne te doit une petite faveur.
Neal : Pas depuis Angela Sharonson au collège.
Peter : Parce que demain, à 7h00, notre copain Hagen va partir loin d'ici avec les bons. Et, ensuite, ce sera le problème d'Interpole.
Neal : Et qu'est-ce qui va m'arriver?
Peter soupirant.
Neal : Et pourquoi on ne pourrait pas aller à l'entrepôt tout de suite? Les bons sont là-bas. On le sait.
Peter : Tu vois pourquoi mon travail est plus dur que le tien?
Neal : Oh!....
Peter s'en va sous les yeux outrés de Neal.
MAISON DE JUNE - SOIR
Neal, allongé sur le canapé, lit un livre. Soudain, agacé, il le referme et regarde son traceur. Tout à coup, il se lève et s'en va.
MAISON DE PETER - NUIT
Peter dormant quand, son téléphone sonne. Il décroche.
Peter (Téléphone) : « Oui.... Et, merde! »
Elizabeth se réveille quand Peter raccroche.
Elizabeth : Qu'est-ce qu'il y a?
Peter : Il s'est enfui.
Peter se lève agacé.
DOCKS - ENTREPOT - VOITURE - JOUR
Neal, contournant l'entrepôt en voiture.
VOITURE - JOUR
Peter dans son auto est furieux.
Peter (Radio) : « J'en ai rien à faire. Va me les réveiller s'il le faut. Je veux tous les a... »
Son portable sonne.
Peter (Radio) : « Attendez une seconde! Je vous reprends. »
Femme (Téléphone) : « Service de suivi électronique. »
Peter (Téléphone) : « Oui. Vous avez la position du traceur 93Alpha. »
Femme (Téléphone) : « On le suit. Il traverse la Marina. »
Peter : La Marina? ...
DOCKS - ENTREPOT - JOUR
Neal se garant devant l'entrepôt. Il descend et prend des photos. Les vigiles, agacés, s'approche de lui.
Vigiles : Hé! Qui c'est? ....Hé!
Neal continue de prendre des photos en souriant.
Neal : Salut!
Vigile : Hé! Qu'est-ce que tu fous? T'as pas le droit d'être là?
Neal : Ah! Euh!... Je prenais des photos.
D'autres vigiles s'approchant de lui.
Neal : Je prends des cours de photos pas loin et ...les photos de toiles, de métal rouillé, çà vaut ....Ah!...
Le vigile lui prend son appareil tandis que les autres le maintiennent.
Vigile : C'est sûrement une opération de surveillance.
Neal : Oh!....
Les vigiles le fouillent.
Vigile : C'est pas un flic. Allez! On l'emmène.
Les vigiles le conduisent dans le hangar.
ENTREPOT - INTERIEUR - JOUR
Neal, maintenu par les vigiles, est conduit à travers l'entrepôt.
Gars : Et c'est qui celui-là?
Vigile : Et Timmy, va me chercher Hagen!
Timmy : Il arrive.
Neal conduit dans une pièce sous la surveillance des gardes.
Curtis : Quelqu'un peut me dire ce qui se passe ici?
Neal verrouillant la porte de la pièce sous les yeux furieux d'Hagen.
Curtis : Pourquoi vous l'avez fait entrer?
Vigile : Il prenait des photos.
Le vigile me menaçant de son flingue.
Vigile : Ouvre la porte ou t'es un homme mort!
Neal : On dirait que c'est de la vitre par balle.
Curtis : Les clés arrivent, t'inquiète.
Neal fait semblant d'être effrayer. Puis il s'installe sur une chaise en sifflant.
Neal : Joli!
De son côté, Peter arrive suivi des renforts à la recherche de Caffrey. Il a le sourire aux lèvres. Tandis que Neal attend tranquillement.
Neal : C'est une erreur de signer ces bons. J'aime beaucoup la vanité moi-même alors je veux juste dire que je comprends ton geste... çà le vaut.
Hagen entendant les voitures de police, puis fixe Neal qui lui montre son bracelet au pied tout sourire.
Hagen est furieux.
Curtis : T'es vraiment un enfoiré de première.
Hagen s'en allant.
A l'extérieur, Peter briffe ces hommes.
Peter : Messieurs, nous avons un fugitif qui se cache dans ce bâtiment. Défoncez-moi cette porte! ... allez! On se dépêche.
Les agents s'exécutent. Tandis qu'à l'intérieur, les vigiles et les ouvriers paniquent.
Avocat : Ramassez-moi tous les bons! Allez! Plus vite. On se dépêche.
Soudain, les agents entrent armés sous les yeux de Neal au loin.
Agents : Bougez plus! Bougez plus!
Tous les ouvriers et vigiles s'arrêtent et lèvent les mains en l'air.
Agents : Couchez-toi! Parterre! Allez! Lève-les mains!
Ouvriers : C'est bon. C'est bon. On se rend.
Agents : allez!...
Soudain, Peter suivi de Diana entre et se dirigent vers Hagen et son avocat.
Peter : C'est ce que la loi appelle une situation d'urgence, messieurs! Mais, vous, les diplômés d'Harvard, vous savez ce que c'est.... Hein? Aucunes idées, non. Diana!
Diana : Une situation d'urgence nous autorise à poursuivre un suspect jusque dans une propriété privée sans avoir de mandat.
Peter et Diana, face à Hagen et l'avocat qui sont les mains en l'air.
Peter : Et, aussi, de confisquer par la même occasion toutes les preuves qui pourraient être trouvées, quelles soient en rapport ou non avec le délit qui a été commis.
Peter, souriant, montre un bon à Hagen, de plus en plus nerveux.
Peter : Hé!... Tu te rappelles de moi....L'ami.
Peter, souriant, donne le bon à Diana.
Peter : Oh! Et tu as déjà ton avocat.
Peter les laissant à Diana et va rejoindre Neal. Quand, à Neal, il l'attend un cigare dans la bouche et lui ouvrant la porte.
Peter : Tu sais que tu es très mauvais pour ce qui est des évasions.
Neal : Qu'est-ce que tu veux que je te dises? ... Cigare?
Peter : Cubain? ...
Neal : Tu devrais m'arrêter.
Peter : Oh! Je vais te laisser finir le cigare, mais ... tu es un suspect en fuite.
Neal lui montrant un bon dans le placard.
Peter : C'est l'original du bon de la victoire.
Neal : Ouais. On dirait... Ouais. C'est lui.
Peter rigolant, s'installe sur le bureau avec Neal, tout sourire lui aussi.
Peter : Ah!.... En fait, çà me fait 3-0.
Neal : Hum! ... Je ne me suis pas assez cassé la tête.
Peter le fixant et souriant.
MAISON DE JUNE - TERRASSE - SOIR
Peter, heureux, entraîne sa femme les yeux Band2s devant un joli décor de plage.
Peter : Attention! ... C'est là.... On y est presque.
Elizabeth : Chéri, je crois que je vais être malade, si tu continues.
Peter : (Rigolant) Allez! Avance encore! On va y arriver... Allez! Euh!... Maintenant, je veux que tu gardes encore les yeux fermés.
Peter lui retire le bandeau et s'éloigne d'elle qui a toujours les yeux fermés.
Elizabeth : C'est promis.
Peter : Voilà...
Peter vérifiant la décoration.
Peter : Ah! ...Attends!
Peter allume la musique, très stressé.
Peter : allez! Tu peux les ouvrir.
Elizabeth ouvre les yeux, admire les lieux d'un œil surpris.
Peter : Chéri, tu te rappelles que... que chaque année, je suis là à te promettre que l'on irait tous les deux....
Sa femme lui sourit.
Elizabeth : ... tous les deux aux Caraïbes ... T'as fait çà tout seul.
Peter : Tout seul.
Elizabeth : (Pleure de joie) Waouh!...
Peter : Cà ressemble à ce que tu voulais.
Elizabeth : Ben, je suis sûre que si je ferme mes yeux, je crois que ... que j'arriverais à nous imaginer là-bas.
Peter la conduisant au transat.
Elizabeth : Houlà! Çà se réchauffe.
Peter : Approche! ...là...
Peter aidant Elizabeth à s'asseoir sur le transat. Puis, Peter lui donne une bière.
Elizabeth : Oh! A dévisser en plus.
Peter : C'est ringard.
Elizabeth : Intente tinée ringard... mais c'est ... mais c'est mignon.
Peter sortant deux billets de sa poche.
Peter : Et bien peut-être que... que çà va aider un peu. (Lui donnant les billets.) Le Belize.
Elizabeth : Quoi?
Peter : J'ai trouvé le temps.
Elizabeth : C'est vrai.
Peter approuvant.
Peter : Ouais. On va partir une semaine. Deux billets d'avion et ... une villa saisie à Sarte Negra.
Elizabeth : C'est où çà?
Peter : Oh! C'est une impressionnante et incroyable villa au bord de mer que le bureau a saisi, il n'y a pas longtemps à un narcotrafiquant. Ils vont l'utiliser pour protéger des témoins. Oh! C'est magnifique.
Elizabeth : Non. Non. Non je crois que çà suffit.... Dis-moi que c'est joli.
Peter : C'est joli.
Elizabeth : (Emue) ....Je t'aime, Peter.
Peter : Je t'aime aussi.
Puis ils s'embrassent heureux. Puis, tous deux s'allongent et contemplent les étoiles.
Elizabeth : Merci.... Tu crois que l'on pourrait rapprocher un peu le feu.
Peter : Ouais. Il fait froid.
Elizabeth : Oui.
Peter rapprochant le feu.
Peter : Voilà....
Elizabeth : Ah!...
JOUR
Neal, seul sur la terrasse, regarde les immeubles. Soudain, Peter arrive.
Peter : Y a pas de meilleures vues?
Neal : Elizabeth a aimé?
Peter : Elle a adoré.
Neal : Café?
Peter : Ouais... Italien torréfié...
Tous deux s'installent à table.
Neal : Tu pars en vacances.
Peter : Ouais... Ouais. On part pendant une semaine.
Neal lui sourit ainsi que Peter.
Neal : Toujours ce costume?
Peter : Je l'aime bien ce costume.
Neal : (Rigolant) Zzz... Ils ont pris une décision?
Peter : (Lui montrant sa nouvelle plaque.) ... Je parie que s'il aurait refusé, t'aurais fini par te la fabriquer toi-même.
Neal lui souriant et prend sa carte.
Neal : Je suis un officiel.
Peter : Tu es un consultant et à moi pour 4 ans. Çà te va?
Neal : Ouais.
Peter : Bon, tu seras là à mon retour?
Neal : Où tu voudrais que j'aille?
Peter se lève et s'en va souriant. Neal, seul, prend son journal et l'ouvre où il a caché la photo de Kate. Il la fixe intensément.
A SUIVRE
Ecrit par Elena172