Episode 3 : « Le livre d'heures »
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Clinton, souriant, entre avec des cafés.
Clinton : Bonjour, ma jolie.
Agent : Hum! Hum!
Clinton : Du café? (Les donnant) Bon! Du nouveau alors?
Lauren : Non, pas grand-chose. Ils n'arrêtent pas de parler d'une bible.
Clinton : Cà pourrait être un livre de comptes.
Lauren : En tout cas, çà a disparu et çà ne leur plaît pas.
Agent : Regardez! Il se passe quelque chose là.
Tous se mettent à fixer la caméra.
Lauren : C'est Barelli. Mais qu'est-ce qu'il fait ici?
Clinton : Je n'en sais rien. Mais ce n'est pas bon signe. Lui, c'est Paul Ignazio, son neveu. Branche le micro!
L'agent s'exécute.
Paul (Extérieur) : T'es sûr de toi?
Barelli : Vas-y!
Paul : Ok.... C'est de la folie.
Paul se dirige vers leur camionnette.
Clinton : Merde! Il vient vers nous.
Paul frappe à la porte du véhicule. Clinton lui ouvre.
Clinton : Hum! Hum!
Paul : Vous êtes du FBI pas vrai?
Les agents approuvent mal à l'aise.
Paul : On a besoin d'un coup de main.
BUREAU DU FBI - JOUR
Barelli assis, face à Peter et Reese.
Barelli : La semaine dernière, quelqu'un est venu dans mon église et a volé une bible.
Peter : Une bible? Une vraie bible?
Barelli : Ouais. Vous savez le déluge, Abraham qui sacrifice Isaac...vous en avez entendu parler?
Reese : Pourquoi venez- vous nous voir?
Barelli : Je paie mes impôts moi aussi.
Peter : Et, ben, ....portez plainte à la police!
Barelli : Oh!....(Rigolant) Sérieusement, Burke. Vos gars sont devant chez moi. Je sais, çà fait partie du jeu, mais çà veut dire que je ne suis pas libre de...découvrir qui a fait çà?
Peter : Oui. Çà veut dire que vous ne pourrez pas leur couper la tête tant qu'on sera derrière vous.
Barelli : (Souriant) Faut que je subisse ce genre d'accusation.
Reese : Venez-en aux faits!
Barelli : ...Cette bible, elle n'a rien à voir avec la bible que l'on laisse sur la table de nuit dans un hôtel, c'est....Il a 5 siècles d'histoires. Ce livre, il vient de Naples : des Saints ont prié sur cette bible.
Peter : Ah! .... (Se tournant, agacé, vers la fenêtre)
Reese de son côté, prie Barelli de ne pas bouger et rejoint Peter le long de la fenêtre.
Reese : Hum! Hum! ... Vos griefs personnels envers Barelli mise à part, je n'ai aucunes envies de voir l'Archevêque venir dans nos pattes parce que nous aurons refusé de tout mettre en œuvre pour retrouver une bible médiévale.
Peter : Ouais.... Mais si Barelli est venu nous voir directement, çà veut dire qu'il veut la revoir.
Peter se tournant vers Barelli et s'approche de lui.
Peter : D'accord. Jouons franc jeu! Vous allez vous confesser une fois par semaine, mais le FBI ne pardonne pas les pêchés. On ne travaille pas pour vous.
Barelli : Bon, que voulez-vous?
Peter : Vous arrêtez vos opérations de paris illégaux au club « Masso ».
Barelli : .. « Le Masso »... C'est un restaurant. (Se levant) Venez vérifier à l'occasion! Hum! ...Après jeudi.
Peter approuvant tandis que Barelli s'apprête à sortir.
Barelli : (Avec de grands gestes) S'il vous plaît.... S'il vous plaît. Aidez moi à retrouver cette bible!
Reese et Peter approuvent.
MAISON DE JUNE - CHAMBRE DE NEAL - JOUR
Neal et Mozzie, assis face à face, regardent la bouteille alors que Mozzie, ennuyé, claque des doigts sur la table.
Neal : ...Arrête! Stop!
Mozzie : C'est comme çà que moi, je réfléchis.
Neal prend la bouteille.
Mozzie : Ecoute! Soit tu as été un trop bon prof, soit alors... c'est juste une bouteille.
Neal : C'est plus que çà. C'est la seule chose que Kate m'a laissé. Y a un message là-dedans.
Soudain, le téléphone de Neal sonne. Il repose la bouteille et décroche.
Neal (Téléphone) : « Allo...Oui, Peter. J'arrive. Donne-moi 5 min! ah! D'accord. Oui. J'arrive tout de suite. »
Neal raccroche sous les yeux agacés de Mozzie.
Mozzie : Ah! Le revoilà celui-là encore.
Neal : S'il te plaît?
Mozzie : Oui. Je vais la ramener jusqu'au labo et je ferais des tests.
Neal : Tu n'as pas de labo. C'est un entrepôt.
Mozzie : C'est mon tic.
Neal : Merci, Mozzie.
Neal se lève et s'en va alors que Mozzie finit son thé.
EGLISE - JOUR
Neal et Peter accompagné de son équipe visite l'église avec l'aide du prêtre, le père Allesio.
Prêtre : Cette bible appartenait à l'église St Camille de Lellis de Naples. Elle était ici depuis 1903. C'était le cœur de notre paroisse et voilà...
Lauren : Pas d'alarmes. Pas de témoins. Aucun signe d'effraction. Çà ressemble à un banal vol.
Peter : Rien d'inhabituel cette nuit-là, mon père?
Prêtre : Non. Pas que je me souvienne.
Peter : Que la police compare les empreintes avec le tableau de service de la paroisse. Quelque chose me dit que l'on va trouvé des concordances.
Barelli : Non. Personne de cette paroisse n'a volé cette bible.
Peter : Bien sûr. Vos gars sont tous des enfants de cœur, Barelli.
Neal : Aucunes caméras de surveillance?
Barelli : Le seigneur voit tout et nous, çà nous suffit.
Peter : Je ne sais plus bien à quel Saint me vouait. Si je me souviens, vous serviez la soupe populaire ici?
Prêtre : On ne la sert plus.
Peter fixe Neal alors que les deux autres se fixent mutuellement.
MAISON DE JUNE - CHAMBRE DE NEAL - JOUR
Neal et Mozzie discutant dans l'appartement.
Neal : Qui peut bien voler une bible?
Mozzie : Hum! Les gens volent de tout.
Neal : Et pourquoi t'en volerai une? ...Juste en théorie.
Mozzie : Euh! ... Elles sont rares.
Neal : Oui. Çà leur confère un peu de valeur, mais seulement c'est pas un Picasso. C'est un marché spécifique. Difficile à percer.
Neal servant un verre à Mozzie.
Neal : ...Parfois les gens sont bizarres...(Lui donnant son verre) Acheter des objets religieux volés.
Mozzie : Je crois que çà doit être ironique. Tu vois. Pestez contre le huitième commandement!
Neal : Hum!... Tu ne voleras point.
Mozzie : Cà dépend de ce qui est important pour ces personnes. Est-ce que tu savais que la boîte à tartine originale de « Star Trek » valait presque 600$, c'est impressionnant? J'essaye même pas de comprendre.
Neal : Et à la rigueur, je comprends. Mais pourquoi ce livre-là?
Mozzie : Parce que ton livre disparu est célèbre, elle guérit les gens, ta bible.
Neal : Vraiment? Çà vient d'où çà?
Mozzie : Et, bien, en 1588, la peste s'empare de la ville de Naples. Le père Camille apporte ce livre dans des bateaux remplis de malades sur le port et aucune personne ayant touché cette bible n'est morte.
Neal : Jolie histoire!
Mozzie : 20 ans plus tard, une femme aveugle retrouve la vue après avoir sauver cette bible du feu. Je te donne une flopée d'exemples, j'en ai pleins.
Neal : Non, non, non. Je suis sûr que tu peux. Çà ira...(S'approchant de lui) Ecoute! Si c'était pas vraiment pour l'argent. On pourrait la voler parce que l'on est un vrai croyant.
BUREAU DU FBI - JOUR
Neal rejoignant Peter dans ces dossiers.
Peter : Un vrai croyant?
Neal : T'as quelque chose de mieux?
Peter : Toutes les personnes qui fréquentent l'église sont fichés dans notre bureau. Les seules personnes que je ne suspecte pas sont en prison.
Neal :Cherchons du côté de ceux qui ont la foi.
Peter : Hum! Hum! Elle guérit les nonnes qui ont perdu la vue ainsi que les lépreux. On se croirait presque au catéchisme.
Neal : Ah! ...Ok.
Neal prend une feuille sur son bureau.
Neal : Regarde çà! ... En 1918, il y a 30 000 morts à New York dû à l agrippe espagnole et les gens de cette paroisse n'ont même pas eu un rhume.
Peter : Peut-être que celui qui la volait, croit qu'il va guérir avec.
Neal : Cà vaut le coup de creuser.
EGLISE - JOUR
Neal et Peter entre dans l'église et s'avance vers l'autel.
Peter : Alors personne dans cette église n'a attrapé la grippe.
Neal : C'est çà.
Peter : Pourquoi dans celle-ci et pas dans l'autre en bas de la rue? A cause d'un simple livre? C'est dur à avaler.
Neal : Je croyais que t'étais catholique.
Peter : Non-pratiquant.
Neal : Donc tu ne crois pas qu'un pouvoir divin est pu sauver la congrégation.
Peter : Oh! Je suis plus enclin à croire qu'ils ont fermés les portes et qu'ils se sont gavés de vitamine C.
Neal : Ou peut-être bien que Dieu fait avec ce qu'il a.
Peter : Alors Dieu aurait dit : « Fermez ces portes et avalez ces oranges! »
Neal : Possible.
Peter : Oh! Oh!...D'accord. Ecoute! Lors de l'enterrement du roi Tôt, tout le monde a fait un pata-caisse sur la malédiction des pharaons.
Neal : Oui. Les douze personnes qui sont entrées dans le tombeau sont mortes.
Peter : Oui. Ils ont probablement attrapé une infection bactérienne ...des germes. La voilà ton intervention divine.
Neal : Dieu n'utilise pas de bactéries.
Peter : Je préfère que mes miracles comportent un peu plus de tonnerres et d'éclaires.
Soudain, le prêtre les interrompt.
Prêtre : Messieurs, puisse-je vous aider?
Peter : Oh! Merci de nous recevoir à nouveau...Nous voudrions savoir une chose.... Vous ne nous avez pas dit que votre bible guérissait les gens, mon père.
Prêtre : J'ai cru que çà n'était pas important.
Peter : Et si, çà se pourrait.... Vous ne connaissez personne dans votre église qui croirait vraiment au pouvoir guérisseur de votre bible.
Neal : Un malade en phase terminal ou quelqu'un qui aurait un membre de sa famille malade.
Le prêtre s'éloigne inquiet.
Prêtre : J'avais peur que cela puisse arriver.
Peter : Quoi donc?
Prêtre : Hum!.... (Soupirant et se tournant vers eux.) M. Barelli a découragé les sans-abri de venir dans cette église.
Peter : En vous demandant d'arrêter la soupe populaire. (Le prêtre acquiesce.) Très chrétien de sa part!
Prêtre : Et donc la nuit du vol, j'ai laissé un pauvre sans-abri dormir dans notre sanctuaire. Il s'appelle Steve.
Peter : Et il est malade?
Prêtre : Non, mais c'est le cas pour quelqu'un qui lui est proche.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Un homme parle à son chien.
Steve : Ah! Calme-toi!
Neal et Peter s'approche de lui.
Peter : Steve.... Bonjour....Hum! ....Je m'appelle Peter. Voici mon ami, Neal.
Neal : Salut.
Peter : Cà vous dérange si je vous pose deux ou trois questions.
Steve ne lui répond pas.
Peter : ...L'église où vous êtes resté la semaine dernière. Il leur manque une bible, vous en avez entendu parler.
Steve : ...Ouais. Je l'ai volé.
Peter regardant Neal en souriant.
Peter : Chouette. Il nous la faut maintenant.
Steve : Non...Non... Il me la faut.
Neal : Mais comment? Où est-ce qu'elle est?
Alors que de son côté, Peter soupire.
Steve : Je l'ai prise dans l'église comme il le voulait. Et il a dit qu'il me dirait : comment faire pour que Lucie aille mieux? Et il me l'a prise. Et il ne me l'a jamais rapporté... Vous savez où elle est?
Peter : Non, je pensais que vous sauriez.
Neal : Et qui est-ce qui vous a dit de voler la bible de l'église?
Steve : Ecoutez! Il a dit qu'il aiderait Lucie pour qu'elle aille mieux.... Et elle ne va pas mieux, c'est même pire.
Neal s'agenouille près du chien.
Neal : Qu'est-ce qui ne va pas chez elle?
Neal caressant la chienne.
Steve : ...Elle est fatiguée sans arrêt, la pauvre. Elle ne mange rien. Si je pouvais retrouver la bible, je suis sûr qu'elle irait mieux.
Peter : L'homme qui vous a dit de voler cette bible, est-ce que vous l'avez rencontré à l'église?
Steve : Euh!...Ouais.
Neal se relevant.
Peter : Steve. Si je vous montrais quelques portraits, vous pensez que vous pourriez le reconnaître?
Steve : On veut retrouver cette bible, vous comprenez? Elle est mourante, d'accord?
Peter : Oui.
De son côté, Neal acquiesce.
BUREAU DU FBI - JOUR
Lauren accompagné de Steve dans un bureau regardant les portraits avec son chien. Steve feuillette les classeurs.
Lauren : On peut continuer?
Steve : Quoi? ... Y en a encore plus?
Lauren : Ouais. Alor on va commencer par celui-là. D'accord?
Elle lui donne un nouveau classeur.
De leur côté, Neal et Peter sont dans les couloirs et se dirigent vers la machine à café.
Peter : Je suis ravi que l'on est suivi ton intuition. J'espère que cela nous mènera quelque part.
Neal : Oh! Il faut avoir la foi, non?
Peter : Oh! Il ne t'a pas fallu longtemps pour me la sortir, hein?
Neal lui souriant.
Neal : Je me retiens depuis le déjeuner.
Tous deux devant la machine à café, fixent Lauren au loin.
Lauren (Au loin) : Je reviens tout de suite.
Lauren rejoignant Neal et Peter la mine sombre.
Neal : C'est à ce point-là.
Lauren : C'est à ce point-là depuis une heure déjà.
Lauren fixe la machine à café ainsi que Peter.
Lauren : Allez! Donnez-moi çà et vite!
Lauren récupérant la cafetière. De leur côté, Neal et Peter rejoignent Steve, l'air perdu.
Peter : Toujours rien, hein?
Steve : Non. Non. Pas vraiment....Ecoutez! Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider plus... Je suis plutôt secoué depuis que je suis allé à Fallujah.
Soudain, Peter devient très sérieux.
Peter : Vous avez fait l'Irak?
Steve : Ouais....(Fixant sa chienne) C'est là que j'ai trouvé Lucie. ( La caressant) On devait...lancer une attaque sur une maison. On a vu deux missiles arrivés....Ils ont tout détruit sur leur passage. Ensuite, j'ai entendu un gémissement alors....j'ai soulevé ce morceau du toit et elle était là. Elle remuait la queue.
Peter : Vous arriveriez à regarder un p'tit livre de plus?
Steve : Ouais.
Soudain, Reese et Clinton se ramènent sérieux.
Peter : Mais qu'est-ce qu'il y a?
Reese : Un des hommes de Barelli s'est fait tirer dessus.
Peter : Qui donc?
Clinton : Paul Ignazio, le N°2 de Barelli.
Clinton déposant le dossier sur la table.
Peter : C'est son neveu.
Steve : C'est ce type.
Peter : De quoi?
Steve : C'est lui qui m'a demandé de voler la bible.
Peter, inquiet, fixe Neal.
ZONE DU PORT - JOUR
Peter et Reese arrivant sur la zone du crime. Peter découvre le cadavre pour l'identifier.
Peter : C'est notre homme. A bout portant.
Reese : Et aucun témoin.
Peter : Comme le corps n'est pas gorgé d'eu, je dirais que ...c'est tout frais.
Peter trouvant une douille pas loin du corps. Il met des gants et la ramasse.
Peter : Une douille de calibre 25... Calibre européen.
Soudain, un inspecteur s'approche d'eux.
Ruiz : C'est du calibre 20... On est à Brooklyn, mon pote. On est loin de la Bavière.
Peter, agacé, se tourne vers l'agent.
Ruiz : Peter Burke.... C'est un homicide. Tu te crois à une expo. Qu'est-ce que tu fais là?
Peter : Ruiz. Je vois qu'ils t'ont enfin laissé sortir de ton bureau.
Ruiz se penche sur le corps alors que Peter se relève.
Ruiz : Oui et tu es dans mon terrain de jeu maintenant... Où est ton petit animal?
Peter : Je l'ai laissé dans la voiture mais avec les vitres ouvertes.
Ruiz : Tu fais quoi sur ma scène de crime?
Peter : C'est en rapport avec mon dossier.
Ruiz : On parle de représailles criminelles. C'est mon enquête, maintenant... Tu ne me crois pas, demande à Hughes.
Peter, énervé, s'en va alors que Reese lui court après.
Reese : Peter.... Peter, venez voir!
Peter : Vous laissez Ruiz diriger la section du crime organisé. Incroyable!
Reese : On vous offre le poste tous les ans et tous les ans, vous la refusez.
Peter : Cà n'a rien à voir avec la pègre. La bible, c'est la clé de toute l'affaire.
Reese : Tout ce que vous avez, c'est un sans-abri avec une mémoire défaillante qui pense qu'Ignazio pourrait l'avoir entraîner à voler cette bible et nous avons un membre de la famille Barelli retrouvait mort....probablement tuer par les Moretti.
Peter s'arrêtant.
Peter : C'est bon. Çà va? D'accord. Je vais rester en dehors de cette enquête. Laissez-moi voir le corps de ce type juste une minute!
Reese : C'est l'affaire de Ruiz. Et il ne sera pas d'humeur à partager des infos tant que Caffrey sera avec vous.
Peter : Je vous en prie.
Reese : On sait tous que c'est un criminel, Peter. Et Ruiz est loin d'être le seul à avoir mis des réserves sur lui.
Peter : Mm....(Soupirant) D'accord.
Reese : Vous avez beaucoup d'autres dossiers en attente. Laissez la criminelle gérer cette affaire! D'accord?
Reese lui tapant sur l'épaule et s'en va rejoindre Ruiz. Alors que Peter est très agacé.
Quelques instants plus tard, Peter et Neal au loin, sur le port. Neal est assis alors que Peter fait les cents pas.
Neal : On est hors du cou.
Peter : On nous a demandé d'arrêter les frais. (S'asseyant à côté de lui.)
Neal : Mm.... Tu crois que ce sont des représailles de la part de l'autre famille.
Peter : Je ne crois pas que Paul aurait donné rendez-vous à un Moretti près de cette rivière. Pas avec tous ces règlements de comptes qu'il y a eu ici.
Neal : Et si Ruiz avait raison.
Peter : Si c'est un Moretti qui l'a tué.
Neal : Hum! Hum!
Tous deux se retournant.
Peter : Et, ben, on est peut-être sur le champs de bataille d'une guerre mafieuse.
Neal : Alors on fait quoi?
Peter : On ne peut pas faire grand-chose. Ruiz ne voudra jamais rien donner sur l'affaire.
Neal : Et donc çà nous amène où?
Peter : Comme je disais, je n'ai aucun moyen de faire quelque chose.
Peter fixant Neal intensément.
Neal : Tu ne trouves pas qu'il fait un peu froid là, comme çà, au bord de l'eau. Je peux t'emprunter ta veste.
Peter : Oh!
Neal : Tu le sais bien, Peter. Je ne me ferais jamais passer pour quelqu'un du FBI.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Mozzie, muni de la veste de Peter, il s'approche de maison de Paul Ignazio où elle est gardée par un policier.
Policier : Oh! Oh!... Où vous croyez aller?
Mozzie : C'est chez Paul Ignazio. C'est son appartement, non?
Le policier, agar, ne s'est pas quoi dire.
Mozzie : ... Salut, Ted Jefferson. Je fais partie de l'équipe de récupération des preuves.
Mozzie lui tend la main, mais le policier est furieux.
Policier : Vous sauriez Thomas Jefferson qui me faudrait votre carte.
Mozzie : Hum! Oh! Désolez! (Cherchant sa carte) Je me suis tapé un double-homicide la nuit dernière....Oh! Elle est dans le fourgon. Vous voyez mon équipier l'a pris pour aller voir sa copine dans le Queens.
Mozzie essaye de passer mais le policier lui barre la route.
Policier : Cà c'est pas mon problème.
Mozzie : Je dois récolter un échantillon d'urine de la victime provenant de ces toilettes. Si j'y vais pas tout de suite çà pourrait empêcher la réactivité croisée de ....
Policier : J'ai des ordres aussi, mon pote. Pas de cartes, pas d'urines.
Mozzie : Oh! ...Oh! Je sais. Vous, vous allez y aller. (Sortant les instruments) C'est facile. Tout ce que vous avez à faire, c'est bien frotter autour de la cuvette des toilettes. Ensuite, vous placez le prélèvement dans le tube. Vous vissez la capsule sur le tube et voilà, c'est bon. On a l'échantillon.
Policier : Non. Jamais je ferias çà.
Mozzie : ...D'accord. Donc, là, çà devient votre problème.
Mozzie prenant son portable et faisant semblant de téléphoner.
Mozzie (Téléphone) : « Oui, Capitaine. Y en a un qui veut jouer les héros et il se nomme ....euh!... »
Policier : D'accord...D'accord. C'est bon. Tu peux y aller. Fais ce que tu veux.
Mozzie (Téléphone) : « Le héros est de retour dans notre camps. C'est bon. »
APPARTEMENT DE PAUL - JOUR
Mozzie allant vers la porte de derrière et ouvre à Neal.
Neal : Des problèmes pour entrer?
Mozzie : Aucun. Il croit que je récure les toilettes. Je pense que l'on a à peu près 10 min avant qu'il s'inquiète.
Neal : Pourquoi c'est le temps standard pour récurer les toilettes?
Mozzie : Oui. C'est tout à fait çà. Comment t'as deviné?
Neal : T'as l'air plutôt à l'aise avec ton coupe-vent du FBI. Tu pourrais peut-être envisager une nouvelle carrière.
Neal fouillant l'appartement sous les yeux outrés de Mozzie qui s'y colle aussi.
Mozzie : Non. Je préfère garder mon arme. Qu'est-ce que l'on cherche de beau?
Neal : Paul à convaincu un sans-abri de voler une bible, je veux savoir pourquoi? Je veux savoir qui l'a tué et je veux savoir si çà a un lien?
Tous deux fouillant chacun de leur côté.
Neal : ...Il cherchait quelque chose...(Lisant les feuilles sur la table) Guerre de 100 ans, histoire des croisades... et même les manuscrits en illuminer.
Soudain, Neal fouille son bureau et notamment les livres à l'intérieur.
Neal : ...Ah! Voilà, c'est çà. (Prenant un livre et le feuillette) Pourquoi un mafieux ferait-il des recherches sur le Moyen-âge? Çà te dit quelque chose Maria Fiametta?
Mozzie : Non. Je ne la connais pas. C'est qui?
Neal : Historienne de l'art à la fac de Brooklyn.
Mozzie : (Fixant le calendrier de Paul) Tiens! C'est bizarre? ... Paul avait justement rendez-vous à ... à la fac de Brooklyn.
BUREAU DU FBI - JOUR
Peter téléphonant à Neal toujours dans la maison.
Peter (Téléphone) : « T'as trouvé quelque chose? «
Neal (Téléphone) : « Ton intuition était bonne. Ruiz est sur une mauvaise piste. »
Peter (Téléphone) : « Et comment tu l'as su? »
Neal (Téléphone) : « Un ami. »
Peter (Téléphone) : « Le même ami que... »
Neal (Téléphone) : « Le même, oui. Oui....Non, ce n'est pas une invention, il existe vraiment. »
Peter (Téléphone) : «Oui. Je sais qu'il existe. »
Neal (Téléphone) : « T'en sais beaucoup? »
Peter (Téléphone) : «Suffisamment... T'as trouvé quoi? »
Neal (Téléphone) : « Un professeur qui s'es spécialisé dans le marché noir et qui écrit sur les contrebandiers égyptiens, les pilleurs de tombes siciliens et sur les mafieux serbes. Je peux te jurer que quand tu fréquentes ce genre de types, t'as déjà eu les mains sales avant. »
Peter (Téléphone) : «Comment il s'appelle? »
Neal (Téléphone) : « Elle...s'appelle Maria Fiametta. »
Peter (Téléphone) : «Une femme... une nouvelle Cyndiana Jones. »
Neal (Téléphone) : (Surpris) « Hum! ... Tu veux que l'on aille la voir. »
Peter (Téléphone) : «Oui. Ce serait bien. »
FAC DE BROOKLYN - JOUR
Neal et Peter interrogeant Maria sur la bible.
Maria : Alors comme çà vous êtes du FBI?
Peter : Oui....Nous espérions que vous pourriez nous aider. Nous travaillions sur une affaire de bible volée. Montre-lui!
Neal lui tend un papier.
Maria : Merci...Agent?
Neal : Neal Caffrey.
Maria : C'est amusant. Il y a un très talentueux faussaire de manuscrits qui s'appelle également Neal Caffrey.
Neal : Et quel talent?
Maria : ...Non. C'est vous? ...(Rigolant) Et vous travaillez avec le FBI?
Neal : Oh! C'est....une sorte de travail d'intérêt général.
Maria : Je suis très curieuse... la carte de Vinland, elle est bien de vous?
Neal : Comment çà serait possible? Mais si c'est vraiment un faux, c'est spectaculaire.
Peter de plus en plus agacé face à l'échange.
Peter : Si on en revenait à notre petit problème...Une bible datant de la pré-Renaissance volait dans une église de Brooklyn.
Maria vérifiant les papiers.
Maria : C'est... magnifique. Mais ce n'est pas une bible.
Peter : Ah bon!
Maria : Pré-Renaissance, oui. Mais c'est trop petit pour être une bible.
Peter : Alors sûrement un livre d'heures.
Maria : Plus déjà, oui. Dans le style italien.
Neal le fixant égaré.
Peter : C'est un grand livre de prières pour montrer leur dévouement. Les moines, les nonnes devaient réciter les psaumes, les prières, les cantiques à des heures bien spécifique de la journée.
Neal : Catéchisme?
Peter : Tous les dimanches.
Maria : C'est un exemplaire qui était excessivement bon.
Peter : C'est-ce que pensez aussi Ignazio.
Maria : Pardon?
Peter : Vous connaissez ce nom?
Maria : (Mentant) Non.
Peter : Ah! Oui. Parce que nous pensons qu'il la volait.
Maria : Oh! J'espère que l'attraperez.
Peter : Hum! Trop tard. Il a été tué. Tout indique un règlement de comptes, mais nous avons toujours espoir de retrouver celui qui a volé le livre.
Maria : Moi aussi. J'aimerais savoir. Il est vraiment magnifique.
Peter : Voici ma carte. (Lui donnant) Si vous entendez quoique-ce soit ou si vous croisez quelqu'un qui voudrait l'acheter ou le vendre. Enfin, vous voyez ce que je veux dire.
Maria : Je vous contacte.
Peter allant pour s'en aller mais Neal continue la conversation.
Neal : Ce fût un plaisir.
Maria : Si jamais vous êtes d'humeur à discuter de manuscrits médiévaux....
Neal : Vous seriez surprise de savoir à quel point je suis d'humeur.
Maria : Hum! Hum! ....
Tous deux se souriant sous les yeux outrés de Peter. Puis ils s'en vont.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Mozzie et Neal marchant dans la rue.
Mozzie : Tu voulais essayer de t'exercer au masochisme parce que si c'est le cas, tu as réussi. C'est juste une bouteille.
Neal : Le labo va devoir revoir sa copie.
Mozzie : Cette bouteille a été passé au peigne fin. Ils ont fait les empreintes, les tests chimiques...., lumière noire. Tout... J'ai même examiné le reste de vin qu'elle avait laissé dans la bouteille qui par ailleurs, était un vin délicieux. Très bon marché qui n'était pas plus vieux qu'Octobre dernier.
Soudain, Neal reçoit un SMS. Il s'arrête et le lit.
Mozzie : Hein? Ton ami du FBI te tient bien en laisse, on dirait.
Neal : Mozzie, s'il te plaît. Continue! Y a sûrement quelque chose. D'accord?
Mozzie ne lui répond pas alors que Neal s'en va.
MAISON DE PETER - JOUR
Tous deux assis devant le déjeuner.
Peter : Elle nous ment. Pourquoi? Elle est à deux doigts de retrouver notre sans-abri. Mais j'ai aussi beaucoup de mal à croire qu'une femme aussi séduisante et surtout professeur d'histoire...
Soudain, sa femme entre.
Peter : .... Élimine un mafieux.
Elizabeth de son côté, est au téléphone, furieuse.
Elizabeth (Téléphone) : « Non. Ce serait dangereux pour vous que je viens voir ce qui manque. Parce que si je viens vous voir, il n'y aura pas que les bougeoirs qui disparaîtront. Çà vous pouvait me croire. »
Peter, surpris, fixe Neal qui est abasourdi.
Peter : C'est peut-être possible en fait. Non?
Elizabeth raccrochant et souriant aux deux hommes.
Elizabeth : Salut, vous deux.
Neal : Salut.
Elizabeth : Désolez! Hum! ....Des petits problèmes avec mes vendeurs.
Elizabeth s'approche d'eux et s'assoit à leur table.
Peter : Oh! Non. T'inquiète. On essaye de savoir si une femme était capable de tuer.
Elizabeth : Oh! Oui. Je crois, oui.
Neal et Peter sont complètement abasourdi par la nouvelle.
Elizabeth : ...Quel est le souci?
Neal : ....Allez! On va faire un bandto, tu sais ce genre de jeu.
Peter : Support visuel. Joli!
Neal se servant des objets sur la table.
Neal : Bon! Le gobelet, c'est Paul, le mafieux mort...Steve sera la tasse de café, notre vétéran sans-abri. La belle tasse sera Maria. La serviette sera la bible.
Peter : Prends la salière pour Maria.
Neal : La tasse pour Maria. Observe! Commençons par Paul qui pour n'importe quelles raisons lit le livre de Maria et réalise que cette fameuse bible guérisseuse vaut un paquet d'argent. Mais c'est aussi la fierté de Barelli et il ne veut surtout pas que Barelli se fâche. Donc il envoie Steve....
Neal et Peter : ...volé la bible.
Peter : Il pourra nier en bloc plus tard.
Elizabeth : Mais si çà ne fonctionne pas alors.... c'est le sans-abri qui va tout prendre. Mais c'est diabolique.
Neal : Hum! Là il prend la bible à Steve. (Continuant de manipuler les verres) Il appelle Maria pour la revendre. Y a un problème à cet instant?
Peter se levant.
Peter : Oui. L'échange ne se déroule pas comme prévu ou Paul décide qui veut à la fois le livre et le pognon.
Neal : Et bien quoique-ce soit, Paul finit à la morgue. La bible disparaît. Steve n'a jamais rencontré Maria.
Peter : Et notre fille s'en va tranquillement avec un livre hors de prix.
Peter soulevant la tasse qui contient la feuille.
Peter : Comment tu fais çà?
Elizabeth : On ne révèle jamais ses secrets.
Neal : Comment forcer Maria à nous révéler les siens?
Peter : (Se rasseyant) Oh! Si je suis assez convainquant, je pourrais peut-être avoir un mandat pour perquisitionner chez elle.
Elizabeth : Si elle est maligne, elle ne laissera jamais cette bible près d'elle.
Peter : Je n'avais jamais vu ce côté fourbe chez toi.
Elizabeth : Ne me cherche pas!
Neal : Elizabeth a raison. Elle ne gardera pas la bible chez elle.
Peter : C'est bon. Je sais. Elle savait bien qui tu étais. Neal Caffrey, le grand faussaire.
Neal : Soi-disant!
Peter : Soi-disant faussaire! Si elle a bien ce livre, tout va la lier à ce meurtre. Elle voudra s'en débarrasser et, pour l'instant, on contrôle toutes les voies. Mais si elle croit que çà pourrait t'intéresser.
Neal : La convaincre que je suis malléable.
Peter : On trouve des contacts dans la rue. On leur fournit l'info que ce vieux Neal Caffrey va bientôt faire son retour.
Neal : Non. Non. Non. Non. Çà prendrait beaucoup de temps et y a aucunes garanties.
Elizabeth : Pourquoi tu ne l'invites pas à dîner?
Peter la fixe surpris.
Peter : Cà pourrait marcher. Je crois qu'elle dirait oui.
Elizabeth : Ouais.
Neal : Je pourrais peut-être...
Peter la regarde agacé tandis qu'elle prend un air surpris et amusé.
RESTAURANT - SOIR
Neal et Maria dînant en tête à tête.
Neal : A l'histoire passée et à venir!
Tous deux trinquant.
Maria : Comment un agent du FBI arrive-t-il à avoir une table ici? Y a 6 mois d'attente?
Neal : Un agent du FBI ne peut pas...N'oubliez pas que j'ai eu une autre vie avant.
Maria : Ah! Oui. Et dites-moi! Vous croyez en la réincarnation?
Neal : Je dirais que oui... Mais parlons de vous....Qui étiez-vous dans votre présente vie?
Maria : Et, bien, j'ai toujours été la même personne avec une coupe des années 90.
Neal : (Rigolant) ...Cà j'en doute....Je vais lire dans vos lignes de vos mains.
Maria : Hum!...(Rigolant) Non.
Neal : Si. Çà m'aidera à combler les blancs.
Maria : Hum!(Rigolant) ....Non. Vous êtes sérieux?
Maria lui donnant sa main.
Maria : ...Vous n'allez pas me lire dans les lignes de la main maintenant.
Neal : (Fixant sa main) Hum!....De la corne. Vous n'avez pas peur de vous salir.
Maria : Ah! Oui. C'est vrai. Quoi d'autres?
Neal : ....Aucunes bagues. Pas de bagues et de la corne. J'imagine que c'est le travail qui a pris le dessus.
Maria : (Lui prenant la maint aussi) Vous non plus, vous n'en avez pas.
Neal : Non. C'est la prison qui a pris le dessus.
Tous deux se réinstallant.
Maria : Et çà ne vous fait pas bizarre ...de travailler pour le FBI?
Neal : Pas tant que çà. C'est toujours intéressant de voir comment l'équipe adverse fonctionne.
Maria : L'équipe adverse? Alors vous êtes toujours dans le circuit.
Neal : Oh! Non. Retraité et réhabilité.
Maria : ...Et avez-vous retrouver votre bible volée?
Neal : On y travaille...(Murmurant) Vous connaissez quelqu'un qui voudrait s'en procurer?
Maria : Possible...je suis souvent contactée par des pillards et c'est aussi la même chose pour les acheteurs....C'est une offre très alléchante.
Neal : J'en suis sûr. (Buvant son verre ainsi que Maria).
VOITURE DE SURVEILLANCE - SOIR
Lauren entrent et rejoint Peter et Clinton.
Lauren : Le juge Rattigan à fascé le mandat.
Lauren lui tendant le dossier.
Peter : Excellent! Alors Neal doit la garder éloigner de sa maison pendant au moins une heure. Combien y faut pour l'alarme?
Lauren : Deux min.
Peter : Alors allez-y!
Lauren et Clinton sortant du camion.
RESTAURANT - SOIR
Neal et Maria toujours entrain de dîner. Maria lui tend le menu.
Maria : Surprenez-moi!
Neal : Oh! Vous êtes sûre?
Maria : Hum! Hum!
Neal : Si je commandais quelque chose que vous détestiez. Que ferions-nous après?
Maria : Je vous fais confiance après tout....vous travaillez pour le FBI.
Neal : ...Un peu de vin.
Maria : Et vous lisez dans les pensées.
Neal : (Reposant le menu et murmurant) ...Et je parie que vous aussi.
MAISON DE MARIA - SOIR
Clinton et Lauren fouillant la maison.
Clinton : Et, ben, pas mal! Pour une prof de fac, hein?
Lauren : Ouais. Et, ben, c'est soit un escroc, soit une gosse de riche.
Clinton : Hum! ....(rigolant) Et pourquoi pas les deux?
Lauren : Hum! C'est le cas en général.
Lauren rattrape un vase de justesse qu'elle a bousculé.
Clinton : Beau réflexe!
Lauren : Euh!....Ouais. D'ailleurs, çà m'a l'air pas mal pour placer un micro.
Clinton : Ah! Ouais. Très bonne couverture!....Vas-y!
Lauren sortant les micros de son sac tandis que Clinton reçoit un SMS.
Clinton : Waouh! ...T'as vu? Elle le ramène ici pour le dessert.
Lauren : ....(Agacée) Tu m'étonnes.
Clinton : ...Quoi t'es jalouse de rater le dessert? (La taquinant)
Lauren posant les micros très énervée.
Lauren : ...Neal..(S'en allant) Jamais.
Clinton : Oh! Non. Jamais.
Lauren : Le café infecte que l'on a dans le fourgon m'ira très bien. Merci.
Tous deux s'en allant.
VOITURE DE SURVEILLANCE - SOIR
Peter est devant son ordinateur quand Lauren et Clinton rentrent de leur mission.
Peter : Cà y est! C'est bon.
Clinton : Ouais. Parfait.
Lauren : Hé! Lauren! Fais attention de ne pas renverser ce café infecte! C'est un mouchard. J'entends tout....Enregistre et rentre à la maison!
Lauren, gênée, lui sourit.
MAISON DE MARIA - SOIR
Neal et Maria rentrant du restaurant.
Neal : Après vous.
Maria : Hum! Hum!...(Rigolant et soupirant) Ah! ...Un peu de vin?
Neal : (Souriant) Pourquoi pas?
Maria allant chercher une bouteille et deux verres.
Maria : Alors... de quoi allons-nous parler?
Neal : Je connais une histoire qui parle de deux espions....Un duc français et un comte italien....
Soudain, Maria aperçoit que son vase a été déplacé et le mouchard.
Neal : ....Ils son ennemis. Ils passent une année entière à tenter de se piéger. Mais quand arrivé le Nouvel An, ils ont le droit de poser une question et l'autre devra répondre honnêtement.
Maria : Ouais. Le fin mot de cette histoire est de poser la bonne question, parce que l'on ne peut plus avoir une autre chance.
Neal : J'ai toujours dit que l'honnêteté était... le plus stimulant des jeux.
VOITURE DE SURVEILLANCE - SOIR
Clinton écoutant Neal et Maria.
Clinton : L'honnêteté est le plus stimulant des jeux et, ben, ...pourquoi çà ne se passe pas comme çà quand j'ai un rencard.
Peter : Parce que tu ne dis jamais des choses du genre : « L'honnêteté est le plus stimulant des jeux. ».
Lauren : Parce que personne ne dit jamais ce genre de choses.
Peter : Si, çà se fait dans le monde de Neal.
MAISON DE MARIA - SOIR
Maria se tournant vers Neal.
Maria : Ce vin a besoin de respirer. Je vais le mettre à décanter donc...vous pouvez mettre un peu de musique.
Maria s'en allant dans son bureau et s'assoit à son ordinateur qui est relié avec les caméras dans sa maison. Elle surveille Neal un instant puis, remonte en arrière et y voit les deux agents posés le micro. Elle est furieuse et vexée.
Neal (Au loin) : Et vous êtes de quelle humeur?
Maria : (S'écriant) Oh! Vous savez bien.
Neal : Ouais. Surprendre.
Quelques instants plus tard, Neal et Maria installés à regarder des objets d'art.
Neal : 10 ans à peindre la même bible...C'est harceler Dieu.
Maria : Hum! S'il n'y avait pas eu le dévouement de ces moines, nous aurions perdu une des plus importantes œuvres de la littérature grecque à jamais. Vous vous rendez compte?
Neal : Sensationnel!
Maria s'approchant de lui.
Maria : Je suis d'accord....Vous savez quoi....(Murmurant) je ne vous fais pas confiance.
Neal : (Murmurant) ...Vous avez raison, moi non plus. Je ne me fais jamais confiance.
Maria tente Neal en essayant de l'embrasser mais ils préfèrent tous deux jouer au jeu du chat et de la souris.
VOITURE DE SURVEILLANCE - SOIR
Les trois agents sont intrigués par le manque de bruit.
Lauren : On a un problème technique ou c'est moi?
Peter : On pourrait dire çà comme çà. Ouais....
Lauren finit par comprendre et se sent stupide.
MAISON DE MARIA - SOIR
Neal et Maria jouant toujours au même jeu.
Maria : J'aimerais jouer à ce jeu d'espion....Je vais vous poser une question.
Neal : ...et je devrais dire la vérité.
Maria : Hum! Hum! Vous devrez me dire la vérité.
Neal : D'accord....(Murmurant) Mais choisissez-là bien!
Maria : (Murmurant) Dites-moi quel Neal Caffrey vous êtes? ...Est-ce que vous travaillez pour les gentils ou jouez-vous un jeu plus imprudent?
Neal fixant le micro. Soudain, il s'éloigne d'elle et prend le micro dans le vase et le jette dans son verre de vin.
VOITURE DE SURVEILLANCE - SOIR
La ligne est brouillée. Les trois agents sont surpris et inquiets.
Lauren : Qu'est-ce qui s'est passé?
Peter : Neal est passé.
MAISON DE MARIA - SOIR
Maria est perplexe devant la situation.
Neal : Cà répond à votre question.
Maria : Possible.
Neal : Les fédéraux ont relié la bible de Barelli à Paul Ignazio. Et vous à Paul quand on vous a rendu visite à la fac. S'il vous plaît, maria, écoutez-moi! J'en suis la preuve vivante si les fédéraux veulent quelque chose de vous, ils retourneront toute votre vie pour l'avoir. Ils diront à Barelli que vous avez ce livre.
Maria : Même si je ne l'ai pas.
Neal s'approchant d'elle. Il lui prend la main et la pose sur une bible.
Neal : ....J'aurais rassembler 250 000$ dans deux jours.
Maria : Vous savez quel vaut beaucoup plus que çà.
Neal : Pas si vous êtes en prison ou morte...Entre le Fbi et la mafia, vous n'avez aucunes marches de manœuvres. J'en ai une.
Maria : Vous connaissez bien l'équipe adverse....Si je ne devais pas m'y risquer, pourquoi vous? Ils vont vous y remettre pour de bon.
Neal lui montrant son traceur.
Neal : Je suis déjà en prison. On fait affaire.
Maria rigole.
BUREAU DU FBI - JOUR
Peter débriefant dans les couloirs avec Reese et Ruiz.
Reese : Comment avez-vous su qu'elle était dans le coup?
Peter : Une intuition.
Reese : Ruiz?
Ruiz : J'ai vérifié le compte de Paul, il a reçu un virement de 10 000$ d'une société écran basée à Gibraltar ...que possède voter chère professeure.
Reese : Oh fait! La pêche a été bonne hier soir. Vous avez eu des enregistrements?
Peter : Le matériel nous a lâché mais...Caffrey dit qu'elle a la bible....Elle la vendra, mais...juste à lui.
Reese : Oui. J'aurais parié qu'elle dirait çà. Qu'est-ce qu'elle exige?
Peter : 250 000 viré sur un compte en Suisse.
Ruiz : Pas question. Et si elle passe un marché avec lui ou s'il s'enfuit avec le livre.
Peter : On a une autre option.
Reese : Non. Nous n'en avons pas. Je n'ai pas envie de pêcher un autre cadavre dans le East River. On va ouvrir un compte fictif.
Reese prêt à s'en aller.
Peter : Non. (Reese se retourne) Si jamais elle tire sur Neal.
Ruiz : Ce n'est pas moi que çà va empêcher de dormir.
Soudain, Neal souriant s'approche d'eux.
Neal : Bonjour, tout le monde...Vous avez bien dormi?
Peter lui sourit.
BUREAU DE PETER - JOUR
Quelques instants plus tard, tous deux dans son bureau. Peter raccroche un portable.
Peter : La banque des îles Caïmans. D'accord? (Se levant et rejoignant Neal) Je t'enverrai le code juste avant la vente.
Peter lui donnant le portable.
Neal : Ah!...D'abord, ils me renvoient en prison, le lendemain, on me donne un quart de millions de dollars viré sur un compte Offshore, tu te rends compte? ....Je crois que çà montre à quel point, ils ont confiance en toi?
Peter approuve.
Peter : Et à quel point j'ai confiance en toi.
Neal, gêné, ne répond pas.
MAISON DE PETER - JOUR
Peter descend les escaliers pour rejoindre sa femme dans le salon où elle est assise devant son ordinateur.
Elizabeth : Tiens!
Peter : Salut.
Elizabeth : Bonjour. T'es matinal?
Peter : Oui. J'arrivais pas à dormir....Grosse journée.
Elizabeth : (Souriant) Oh! Çà se voit. Tu portes ta cravate fétiche....Vous avez trouvé la bible?
Peter : Ouais...Le professeure.
Elizabeth : Ah!....
Peter : Et Neal va la lui racheter.
Elizabeth : Vous allez même lui donner l'argent...Waouh! Normal! Cravate fétiche!
Peter : Sûrement pas. On a mise en place un virement fictif.
Elizabeth se tournant vers lui.
Elizabeth : Alors pourquoi tu es inquiet? Dis-moi!
Peter : Il doit la convaincre qu'ils nous doublent. Ce qui veut dire aussi qu'il va devoir enlever son traceur pour de bon. Ce livre vaut une fortune, il pourrait s'enfuir avec.
Elizabeth se lève et le rejoint.
Elizabeth : Ouais. (Lui mettant sa cravate) T'as plus confiance en ta vieille cravate fétiche qu'en Neal?
Peter : Oui. Mais ma vieille cravate fétiche n'a jamais contrefait l'inestimable carte de Vinland.
Elizabeth : Pourquoi s'est si dur pour toi de penser que Neal pourrait faire le bon choix?
Peter : (Souriant et soupirant) Mm. Disons que ce n'est pas son premier instinct.
Elizabeth : Et la confiance n'est pas le tien.
Peter : Zzz...Là c'est le boulot qui veut çà. Tu sais que j'aime savoir sur qui je peux compter.
Elizabeth : Je le sais. Oui....Mais pour le moment, il faut faire acte de foi....Um! Hum!
Elizabeth l'embrassant pour l'encourager, puis elle retourne travailler.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Les agents surveillent Neal dans la rue.
Ruiz : Regarde-le! ...On devrait le mettre aux fers si tu veux mon avis.
Peter : Je n'en veux pas de ton avis, Ruiz.
Ruiz : Il t'a arnaqué aussi, Peter.
Lauren : Cà y est. Elle arrive.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Maria sortant de sa maison et rejoignant Neal.
Maria : Salut.
Neal la prend dans ses bras et lui murmure.
Neal : On n'est pas tout seul....Fourgon blanc au-dessus de mon épaule gauche.
Maria suivant l'indication et fixant le véhicule. Tandis que Neal la fouille tendrement.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Lauren fixant la scène, elle est furieuse.
Lauren : Et après, on dit qu'il ne faut jamais mélanger travail et plaisir.
Peter : C'est pour nous. Il la palpe, c'est tout.
Ruiz : J'irai en griller une après cette palpation.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Neal relâchant Maria tout sourire.
Neal : T'es clean.
Maria : Merci....A ton tour.
Maria l'embrasse fougueusement tandis qu'elle passe un détecteur à métaux le long de son corps.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Lauren de plus en plus furax face à la situation sous les yeux surpris de Peter.
Lauren : elle fait quoi là? Elle veut être sûre qu'il a aucuns flingues dans sa poche.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Maria s'arrêtant et lui sourit.
Maria : Zéro mouchard. Alors où est mon argent?
Neal sortant son portable.
Neal : Alors où est mon livre?
Maria déverrouillant une voiture.
Maria : Tu es prêt?
Neal : Une fois que j'aurais enlevé le traceur. Nos amis dans le fourgon sauront que je m'enfuis. Tu peux les semer. Pas question qu'ils me reprennent.
Maria : J'ai été poursuivi par les carabines, les cartels de drogue de Bogota.
Neal : Oui. D'accord. J'ai saisi.
Neal s'agenouillant, sortant un couteau et coupe le traceur. Alors il se met à bipper.
Maria : Malgré tout le respect que je te dois, on aurait pu faire une fine équipe tous les deux.
Neal : Malgré tout le respect que je te dois, tais-toi et conduis!
Maria, abasourdi, monte dans la voiture suivi de Neal.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Peter constate l'acte de Neal.
Ruiz : Il a coupé son traceur.
Peter : Pile à l'heure, d'ailleurs.
Ruiz : Pourquoi ? C'était prévu?
Peter : Bien sûr. Il doit la convaincre qu'il manipule le système.
Ruiz : S'il le fait vraiment. On fait quoi?
Peter : Il a douze voitures banalisées sur les environs et la police a envoyé un hélico. Il y a nulle part où se cacher. Allez! Roule!
L'agent coopère et démarre.
ZONE DE LA MARINA - JOUR
Neal et Maria stoppant dans une zone désaffectée de la Marina. Neal et Maria sortant du véhicule.
Maria : J'arrive pas à croire que je vais faire çà. C'est vrai. J'ai tellement couru après.
Maria ouvrant le coffre.
Neal : C'est sûr. Çà ne devait pas se passer comme çà.
Maria : Hum!
Maria lui montrant la bible. Neal met des gants et la prend. Puis il la feuillette et la sent.
Neal : C'est du papier vélin ....Abyssus Perfidia ....(Feuilletant l'ouvrage.) ...Le calice en or de Paul....
Maria : Tu es satisfait?
Neal : Bien sûr.
Neal sortant son portable et composant un code.
Neal : J'envoie....C'est parti.
Maria vérifiant son compte sur son portable.
Maria : Et le voilà. Merci beaucoup.
Neal : Ce fût un plaisir de faire affaire avec toi.
Soudain, Maria sortant un flingue et le pointant sur Neal.
Maria : Et tu ne sais pas à quel point çà aurait pu être encore mieux.
Neal : Tu vois. Je savais que notre petit dîner romantique s'était vraiment du vent.
Maria : Alors la prochaine fois, tu suivras tes intuitions.
Neal : Oh! C'est ce que j'ai fait.
Neal sortant le chargeur.
Neal : ...regarde un peu! Je l'ai enlevé quand je te palpais tout à l'heure.
Maria : Tu as oublié d'enlever celle qui est dans la chambre.
Neal : Et merde. J'ai jamais été doué pour çà.
Maria : Donne-moi le livre, Neal!
Neal se protégeant avec l'ouvrage.
Neal : désolez! Si tu veux me tirer dessus, çà te coûteras une petite fortune. (Reculant) Qu'est-ce qu'il y a? Tu n'arrives pas à tirer, c'est à cause du pognon ou de son histoire?
Maria : Je crois que çà tu le sais déjà.
Neal : C'est pour çà que tu as tué Paul?
Maria : Paul a pensé qu'il pouvait avoir l'argent et le livre en plus.
Neal : Oui. C'Est-ce qui arrive quand on devient trop gourmand.
Maria lui tirant dessus mais c'est le livre qui prend la balle, ce qui n'empêche pas Neal de s'écrouler. Soudain, la cavalerie débarque.
Peter : (Hurlant) Lâchez votre arme! ...Lâchez votre arme ou on tire! ...Lâchez-là tout de suite! Lâchez votre arme!
Maria, agacée, s'exécute.
Peter : (Hurlant) Et les mains derrière la tête!
Maria s'exécute de nouveau. Lauren lui passe les menottes alors que Peter rejoint Neal.
Peter : (Hurlant) Un homme à terre! Un homme à terre!
Peter aidant Neal à se relever.
Neal : Ouf! J'ai failli y passer.
Peter lui souriant.
Peter : ...Le grand patron t'a couvert. Hein?
Un agent récupère la bible tandis que Barelli se pointe sur les lieux.
Peter : Ah! Ben je vais te dire. Tu fais plaisir à Lauren.
Ruiz : Oui. Mais pas à Barelli.
Peter remarque sa présence.
Peter : Comment vous et vos boyscouts êtes arrivés si vite?
Barelli : La police...J'ai un scanner qui capte leur fréquence. C'est juste un hobby.
Lauren mettant Maria dans la voiture.
Lauren : Attention la tête!
Barelli regardant Maria intensément.
Barelli : C'est elle qui a tué Paul.
Peter, souriant, approuve.
Barelli : ...Une petite dispute d'amoureux?
Peter : Seulement les affaires. Çà me fait mal de vous le dire, mais je crois que votre neveu avait décidé de faire des affaires sans vous avertir.
Ruiz : Oui. C'est triste. Si on ne peut plus faire confiance à sa famille alors à qui?
Barelli est vexé.
Barelli : Si vous avez fini, alors j'aimerais récupérer ma bible. La messe démarre dans une heure.
Peter : Cà vous ferait mal de dire « Merci ». Vous, hein? ....D'accord. Çà vous ferait mal. Allez! Donne-là lui s'il te plaît Neal!
Neal : Quoi?
Peter : Comment? Quoi? Donne-lui sa bible!
Neal : Je viens de la donner à un type du FBI.
Peter : Un type du FBI?
Au loin , Mozzie se sauve avec la bible, alors que Barelli de son côté est furieux.
Barelli : Tu crois que tu peux te foute de moi. (Lui murmurant) Tu vas regretter d'être né, je te le promets.
Neal : Ouais. J'ai l'habitude. J'arrête pas d'entendre ce discours.
Ruiz : Hé! Tu la fermes, Barelli.
Barelli : Pas question....C'est pas fini.
Barelli s'éloigne complètement énervé.
Ruiz : Où est-ce qu'elle est, Caffrey? Tu veux que je laisse Barelli te ramenait chez toi.
Neal : Je vous l'ai déjà dit, je ne sais pas du tout où elle est?
Soudain, Peter sourit.
Peter : ...Oh! Je crois que je sais.
EGLISE - JOUR
Steve assis à côté de l'autel avec la bible dans ses mains et sa chienne. Alors que les agents et Barelli le rejoignent.
Barelli : Hé, mon pote! Qu'est-ce que tu fais avec ma bible?
Steve : Elle serait morte si j'avais pas....
Steve lui donnant la bible et s'apprêtant à s'en aller.
Barelli : Pas si vite, petit con.
Steve se rasseyant.
Barelli : Tu sais à qui tu parles là?
Peter : Vous l'avez, Barelli. Alors laissez-le partir!
Barelli : Non. Je ne laisse pas tomber, vous rigolez.
Soudain, la chienne se met à lui lécher la main.
Barelli : Hé! Salut, ma puce.
Steve : Elle s'appelle Lucie.
Barelli s'accroupit face à la chienne et la caresse.
Barelli : Salut, Lucie.....Elle a l'air crevée. Qu'est-ce qui lui arrive?
Steve : Elle était malade jusqu'à aujourd'hui.
Barelli se relève.
Barelli : Je connais un véto à Yonkers. Il a sauvé Micarla du diabète. On va le voir tous les deux. On lui fait un bilan.
Neal et Peter approuvant du regard.
Steve : Ok.
Barelli s'en va suivi de Steve. Neal et Peter attendent un instant.
Neal : J'allais la rendre juste après Peter.
Peter : Je sais.
Tous deux s'en vont.
Neal : Comment çà tu savais?
Peter : Bon. D'accord. Je ne savais pas. Mais ...par moment, il faut bien faire acte de foi.
Neal : Elizabeth?
Peter : Ouais.
Neal et Peter rigolant tandis ce qu'au loin, Barelli donne la bible au prêtre.
Neal : Je t'avais dit qu'elle guérissait cette bible.
Peter : Oh! C'est reparti. J'y crois pas. Barelli est fou de chiens. C'est tout.
Neal : Y a pas assez de tonnerres et d'éclairs pour toi?
Peter : Oh! Ce n'est pas un miracle.
Steve et Barelli sortant bons amis.
Barelli (Au loin) : Allez, mon gars!
Neal fixant Peter.
Peter : On est loin de Moïse et de la Mer Rouge.
Neal : Je prends les miracles là où je peux les trouver.
Peter : Hum!...
Soudain, un agent apparaît.
Peter : Ah! C'est vous qui avait l'honneur.
Agent : Oui, Monsieur.
L'agent remettant son traceur à Neal.
Neal : Le revoilà.
Peter apercevant une veste du FBI sur un banc.
Peter : Hé! Çà ne serait pas ma veste.
Neal : Les voix du Seigneur sont impénétrables.
Tous deux s'en vont.
MAISON DE JUNE - CHAMBRE DE NEAL - JOUR
Neal, assis, toujours avec sa bouteille alors que Mozzie au loin, se repose. Soudain, il prend la bouteille.
Neal : Mozzie, réveille-toi! ...Mozzie...(Hurlant) Mozzie.
Il se réveille en sursaut.
Mozzie : Je veux voir votre mandat...Oh! Quoi?
Neal : Approche!
Quelques instants plus tard, tous deux devant la bouteille face à une bougie.
Neal : Du jus de citron et une bougie. Comment j'ai pu rater çà? T'as jamais été boyscouts?
Mozzie : Oh! Euh!...J'ai été viré disons...
Neal : Hum! Hum!...
Mozzie : Une course de petites voitures, des aimants: C'est toute une ...une histoire.
Neal acquiesce en souriant.
Neal : C'est une carte.
Mozzie : Du métro de New York si je ne me trompe pas... Cà veut dire quoi pour toi?
Neal ne lui répond pas mais il sourit.
A SUIVRE
Ecrit par Elena172