Episode 4 : « De l'or sur les mains »
BUREAU DU FBI - JOUR
Neal et Peter, assis face à face dans son bureau, réfléchissant.
Peter : A quoi tu penses?
Neal : Je pense que c'est le comptable au cabinet d'avocat.
Peter : Avec les transferts bancaires illégaux.
Neal : C'est çà ou le colonel Moutarde dans le bureau.
Peter : On peut relever ces empreintes sur le chandelier. Epluchons les rapports financiers de sa boîte pour l'an dernier, ils sont archivés.
Neal : Hum!
Peter fixant Neal intensément, Neal est soucieux de son côté.
Neal : Tu veux que moi je le fasse. (Peter approuve.) On a des gens pour faire çà.
Peter : Oui, mais j'ai bien mieux que çà. Je t'ai toi.
Neal : Ok.
Neal s'en va embêté.
ARCHIVES DU FBI - JOUR
Neal cherchant les dossiers demandés par Peter d'un air ennuyé. Soudain, Lauren s'approche de lui.
Lauren : Pan!
Neal, surpris mais content, se remet au travail sous les yeux amusés de Lauren qui se met à chercher un dossier elle aussi.
Neal : Ah! T'es là toi aussi?
Lauren : Hé! Oui. (Retirant un dossier) C'est vrai qu'une fois tu as fait envoyé du champagne à des flics qui te surveillaient.
Neal : C'est une rumeur....Je rêve où tu te renseignes sur moi?
Lauren : T'étais l'un de mes sujets de ma thèse à Quantico.
Neal : C'est vrai. Et combien on a eu?
Lauren : Une super note.
Neal : Cà ne m'étonnes pas. (S'approchant d'elle et lui souriant) Et tu as découvert des choses?
Lauren : Vérité ou rumeur?
Neal : Y a une différence?
Lauren le fixant un instant.
Lauren : Il n'y avait que les faux certificats d'action contre toi. Mais tu es impliqué dans au moins douze autres affaires de fraudes, de contrefaçons et d'arnaques.
Neal : C'est pour çà que tu as voulu être affecter dans cette unité.
Lauren : Ouais. Je ne voulais pas laisser passer l'occasion de bosser avec quelqu'un que j'admire depuis la fac.
Neal : Il n'est pas impossible que l'on soit amené à bosser ensemble. (Lui souriant)
Lauren : Ah! Chéri, je parlais de l'agent Burke. Il t'a attrapé...deux fois.
Lauren s'en va sous les yeux ahuris de Neal.
Neal : Hé! Tu peux peut-être me donner un coup de main, je cherche des dossiers.
Lauren se retournant.
Lauren : Ben, on a des gens pour çà.
Lauren s'en va laissant Neal abasourdi.
BUREAU DE PETER - JOUR
Clinton se précipitant dans le bureau de Burke.
Clinton : Euh! Peter.
Peter : Oui.
Clinton : Euh! Votre femme est là.
Peter est surpris.
Clinton : Et elle n'est pas venue seule.
Peter apercevant sa femme avec une autre femme. Elizabeth s'approche d'eux sous leurs yeux inquiets.
Peter : Tu trouves qu'elle a l'air en colère?
Clinton : Je dirais ...qu'elles sont toutes les deux en colère.
Peter s'apprêtant à la rejoindre mais Clinton le retient.
Clinton : Vous savez. Il y a un pote à moi qui se trimballe toujours avec deux téléphones : Un pour sa femme et un pour sa maîtresse. Hé! Quoi? Au moins çà évite ce genre de rencontres.
Peter : (Furieux) Ce n'est pas ma maîtresse, d'accord. D'ailleurs, je n'ai pas de maîtresses. C'est Dana, l'amie d'Elizabeth. Elles se connaissent depuis l'école.
Soudain, sa femme surgit devant eux.
Peter : (Souriant, mal à l'aise) Hé! Salut, chérie.
Elizabeth : Il faut que l'on discute.
Peter : Ok. Merci, Jones.
Clinton : Ouais.
Peter : Ce sera tout.
Clinton s'en va tandis qu'Elizabeth entre et se met face à Peter.
Peter : Assieds-toi, Chérie! (S'asseyant) Alors que fait Dana ici? Est-ce qu'elle va bien?
Elizabeth : Non. C'est à propos de son mari....John.
Peter : (Se relevant) Des ailes de poulet? (Elizabeth ne comprend rien) Souviens-toi! Il avait fait des ailes de poulet au barbecue. Le barbecue des Cooper. Y a un moment?
Elizabeth : Oui. C'est lui mais...
Peter : Y travaillait pas à l'étranger?
Elizabeth : Si. Il est revenu, il y a un mois.
Peter : Quel est le problème?
Elizabeth : Et, bien, ce matin, le FBI a lancé un mandat d'arrêt contre lui.
Peter : Oh!....(Observant Dana en larmes au loin) D'accord. (Se rasseyant et soupirant) C'est quoi son nom de famille? (Cherchant sur son ordinateur)
Elizabeth : Mitchell.
Peter : Mitchell ( Tapant sur son ordinateur) Qu'est-ce qui s'est passé?
Elizabeth : Je crois que c'est une histoire d'or volé dans un hangar. Il pense qu'il l'a volé. Dana m'a demandé de l'aider et elle...ne comprend pas pourquoi il est suspecté.
Peter : Oh! Ben, moi, j'ai compris.
Elizabeth : De quoi s'agit-il?
Peter : Ce sont des objets en or qui viennent d'Irak. Y a ces empreintes un peu partout et même ces cheveux. Çà ne sent pas bon.
Soudain, Neal surgit.
Neal : J'ai trouvé le dossier....(Neal face à leurs regards inquisiteurs.) Oh! Ben, çà attendra!
Neal allant pour s'en aller.
Elizabeth : Non. ( Il s'arrête et se tourne vers elle.) Neal, entre!
Elizabeth s'asseyant ainsi que Neal, mal à l'aise.
Elizabeth : Donc Neal, ce n'est pas parce que quelqu'un est accusé d'avoir fait quelque chose que cette personne est forcément coupable. N'est-ce pas?
Peter : Tu crois que c'est à lui qu'il faut demander.
Elizabeth : (Furieuse) Neal ?
Neal : J'imagine que c'est possible.
Elizabeth : Tu vois. C'est bien ce que je pensais.
Peter : (Agacé) Cà dit « localisation inconnue ». Est-ce qu'il est en cavale?
Elizabeth : Il est parti chez son frère. Je ne connais pas son adresse.
Peter : (Furieux) Si tu ne donnes pas cette information, tu deviens complice.
Neal : Ok. Je me suis trompé de dossier en fait. Je vais aller chercher le bon.
Neal s'apprêtant à se lever.
Peter : Non. Reste là! A mon tour! Si on a tes empreintes et tes cheveux sur les lieux et que tu es en cavale. Est-ce que tu es coupable?
Elizabeth : (Furieuse) Oh! Alors, maintenant, on peut lui demander à lui.
Neal : Honnêtement, je crois que votre ami devrait se rendre.
Elizabeth : Je suis complètement d'accord avec toi. C'est pour çà que j'ai dit à Dana de lui dire quoi faire : se rendre à la police.
Peter : Alors il va se rendre finalement?
Elizabeth : Ouais...C'est à toi qui va venir se rendre.
Peter est agacé et Neal est de plus en plus mal à l'aise.
RUES DE NEW YORK - DEVANT LE FBI - JOUR
Elizabeth et Dana attendant que la voiture s'arrête. Mitchell en sort.
Elizabeth : Cà va aller?
Dana : Oh! Oui. Ne t'inquiète pas?
Dana s'approchant de Peter.
Dana : Ouh! Peter. ...Merci beaucoup.
Peter : Je t'en prie.
Dana allant vers son mari alors que Peter parle à Neal qui épluche le dossier.
Peter : Oh! Je me sens coupable...Tu crois qu'il la fait? ...
Neal : Des objets précieux qui viennent du cimetière royale Dhur en Egypte. De l'or qui a 1000 ans. Une grosse source d'argent, c'est toujours un bon motif. Oh! Çà c'est dommage. Apparemment il en a déjà fait fondre.
Au loin, le mari de Dana prend sa femme dans ces bras et l'embrasse.
John : Salut ma puce.
Dana : Je suis désolée.
John : Ne t'inquiète pas.
Puis, John s'avance vers Elizabeth qui le prend dans ces bras.
Elizabeth : Salut.
Puis il se rend auprès de Peter.
Peter : John.
John : Peter. Je veux que tu saches que je n'ai rien fait. C'est un coup monté.
Peter : Pourtant tes empreintes sont partout sur l'or.
John : (Perplexe) Des empreintes?
Peter : Il faut que l'on y aille.
John : Ecoute! S'il te plaît, Peter. Mon avocat m'a conseillé de me taire. Quand j'étais à l'étranger, un gars m'a demandé de l'aider à ramener des biens aux Etats-Unis. Je lui ai dit « Non ».
Peter : John.
John : Il s'appelle Ames....Patrick Ames. Il travaille aux affaires étrangères. Tu peux vérifier. Je t'en prie.
Peter : Je le ferais.
John soupirant tandis que Peter le menotte. Puis tous les agents s'en vont laissent Elizabeth et Dana seules. Dana, désespérée, soupire.
Dana : (Murmurant) Mon Dieu!
BUREAU DU FBI - JOUR
Peter entrant et lisant un dossier tandis que Neal bavarde avec une femme l'aperçoit.
Neal : (A la jeune femme) Oh! Excuse-moi!
Neal rejoint Peter.
Neal : Hé! Mitchell était vraiment surpris quand tu lui as dit pour ses empreintes sur l'or.
Peter : (Signant un pli) J'ai remarqué aussi. Mais cela ne le tirera pas d'affaires pour autant.
Neal : Et il y autre chose?
Peter : Quoi?
Neal : Avant que je te révèle quelque chose, le délai de prescription s'est de combien?
Peter : (Agacé) Allez! Dis-moi!
Neal : On ne peut pas faire fondre des métaux précieux comme l'or sans avoir des brûlures sur les bras même en étant prudent.
Peter : Ouais. Mitchell est peut-être ignifuge, mais cela ne fait pas de lui un innocent.
Neal : On devrait peut-être se renseigner sur ce Ames.
Peter ouvrant son bureau.
Peter : Je l'ai déjà fait çà. (Lui donnant un dossier.)
Neal le feuillette tandis que Peter récupère sa veste.
Peter : Il travaillait pour les affaires étrangères. Il supervisait la construction de « Mosul », il y a quelques mois.
Neal : Et, maintenant, il est où?
Peter : Hum! Il travaille pour une société de sécurité privée juste ici à New-York. (Enfilant sa veste)
Neal : (Lui rendant le dossier) On dirait qu'il s'est pourtant bien débrouillé.
Peter : Ouais. Je vais voir à quel point.
Peter et Neal ressortant et s'en allant.
Neal : Très bien.
TERRAIN EN CONSTRUCTION - EXTERIEUR - JOUR
Peter s'arrêtant devant un immeuble en construction où Ames, de son côté, est avec des associés, ils discutent.
Patrick : Ouais, c'est aussi cela pour le réseau. Chaque fenêtre, chaque chambre, chaque enfant aura cette vue tous les matins.
Peter descendant de son auto et s'approchant d'eux.
Peter : M. Ames...(Ames se retournant) Je vous dérange peut-être. (S'approchant) Peter Burke, FBI.
Peter lui montrant sa plaque.
Patrick : (A ses collègues) Si çà ne vous dérange pas, attendez-moi près des voitures.
Collègues : Non. Non. Pas du tout.
Patrick : J'en ai pour une minute.
Collègues : Bien.
Ses collègues s'en vont.
Peter : Et si çà ne vous dérange pas non plus, j'aurais quelques questions à propos d'objets irakiens volés.
Patrick : Ah! Ouais. J'ai vu que l'on avait récemment trouvé des pièces assez importantes.
Peter : C'est exact. Nous avons un suspect en garde à vue.
Patrick : Ah! C'est bien. Je suis très heureux de savoir que la justice fait son travail.
Peter : Vu votre expérience sur le terrain, je me disais que vous pourriez peut-être savoir comment un « Matador Mosul » a pu finir dans un hangar de stockage près de Fort Monmouth.
Patrick : Je comprends. On va prendre rendez-vous. Appelez mon bureau!
Peter : Bien sûr.
Patrick prêt à s'en aller, quand Peter le rappelle.
Peter : ...Et il y a autre chose, le suspect dit que c'est vous qui l'avez piégé. Est-ce que vous savez pourquoi il a dit çà?
Patrick : Non. Et j'aimerais bien le savoir.
Peter : Mais....
Le garde du corps d'Ames le retient de s'approcher.
Patrick : Il y a autre chose, agent Burke?
Peter apercevant les bras brûlés du garde du corps.
Peter : Non. J'ai tout ce qu'il faut là. (Souriant)
Patrick et son garde du corps s'en vont alors que Peter de son côté, téléphone.
Peter (Téléphone) : « Jones, fais transférer dans nos bureaux tous les objets retrouvés le plus vite possible. Je veux réexaminer les preuves. »
Peter s'en va.
BUREAU DU FBI - JOUR
Dans une salle, Clinton examinant les objets d'art avec Lauren alors que Neal les rejoint.
Neal : Où est Peter? C'est pourquoi cette réunion?
Clinton : Il bosse là-dessus avec l'unité qui s'occupe des preuves depuis qu'il a vu des traces de brûlures sur le garde du corps d'Ames.
Lauren : Il a parlé d'une découverte capitale.
Neal prenant un objet.
Lauren : Oh!...Hé! (Récupérant l'objet)
Neal : J'essaye de chercher des indices. (Prenant un nouvel objet)
Lauren : Tu cherches surtout comment retourner en prison. (Récupérant l'objet)
Neal : Et toi, tu viens juste d'arriver.
Lauren lui tendant des gants alors que Clinton se sent mal à l'aise avec leur échange.
Clinton : Hum!....(Se raclant la gorge) Bon. Si tu devais faire accuser quelqu'un à ta place, tu ferais comment.
Neal : Cà ne met jamais arriver. C'est moi que l'on a piégé.
Clinton : Ouais.
Lauren : Ah! Oui. Pour quel motif?
Neal : Faux certificat d'action et douze affaires de fraudes, contrefaçons et arnaques.
A cet instant, Peter entre.
Neal : Alors tu as fait des trouvailles?
Peter : Ouais. Je crois bien. Regardez les empreintes!
Clinton : (Fixant l'objet) Elles sont évidentes.
Peter : Peut-être un peu trop évidentes.
Neal : Elles sont toutes de Mitchell?
Peter : Ouais...Tu remarques autre chose?
Neal fixant les objets avec passion.
Neal : Que de la main gauche.
Peter : (Souriant) ...Hum! Hum!
Neal : C'est improbable.
Peter : C'est impossible.
Lauren : Qu'est-ce que çà veut dire?
Peter : J'en sais rien du tout.
RESTAURANT - SOIR
Neal et Peter reprenant une bière.
Neal : Tu crois que les empreintes ont été rajoutées?
Peter : Oh! Ben, çà ne doit pas être difficile. Pas vrai?
Neal : Ne me demande pas à moi!
Peter : Oum!
Neal : D'accord! Çà ne doit pas être très dur. Avec un bon relevé d'empreintes, on a pu coincer Mitchell.
Peter : Mais, uniquement, sa main gauche. Pourquoi pas la droite aussi?
Neal : Comment l'or a-t-il été retrouvé?
Peter : Tuyau anonyme.
Neal : Cà sent mauvais.
Peter : (Buvant) Hum! Hum! ...C'est possible.
Neal : Hé! ....Doucement. Tu ne devrais pas rentrer voir Elizabeth?
Peter : (Redevant sérieux et soupirant) Dana est à la maison pendant quelques jours.
Neal : Ah! Et, comment elle va?
Peter : ....Ce n'est pas facile pour elle.
Neal : Oh! J'imagine que çà doit être terrible. Oh! Ouais.
Peter : Ouais. J'essaye d'être le plus gentil possible.
Neal : Mais tu y arrives par moment.
Peter : Ouais. C'est seulement que....
Neal : C'est les pleurs.
Peter : Oui. Dans la vie, je peux tout supporter, excepté les pleurs d'une femme. C'est un truc dont je ne sais pas quoi faire. J'essaye de les faire cesser. Par exemple, si c'était toi, je te donnerai une tape sur l'épaule...
Neal : Exactement.
Peter : ....et je te dirais de t'en remettre. Mais, là, c'est...
Neal : Parle lui des empreintes, çà pourrait peut-être lui remonter le moral.
Peter : Cà vaudrait quelque chose, si je trouvais un lien entre Ames ou le garde du corps. (Buvant à nouveau)
De son côté, Neal réfléchit.
Peter : ....Quoi?
Neal : Cà fait une heure que l'on est là. Pendant tout ce temps, tu n'as touché ta bouteille que de ta main droite.
Peter, surpris, réfléchit.
Peter : Mitchell a bu des coups avec celui qui a relevé ses empreintes.
Neal : Demande-le lui!
Peter : Les Marshall le surveillent de près et je peux essayer de les joindre, de remplir toute la paperasse et toutes les formalités dès demain.
Neal : Ou alors tu demandes à sa femme.
Peter : Sa femme, dès maintenant.
Peter lui souriant.
MAISON DE PETER - SOIR
Peter rentrant chez lui. Il rejoint les deux femmes qui sont dans la salle à manger.
Peter : Bonsoir chérie.
Elizabeth : Bonsoir chéri.
Peter les rejoint à table.
Peter : Salut Dana....Tu tiens le coup?
Dana : (Hochant la tête frénétiquement)...C'est dur, tu sais. C'est le fait de ne pas savoir qui me tue.
Elizabeth : T'as du nouveau?
Peter : (Caressant son chien) Ben, vous voulez quoi, d'abord : la bonne ou la mauvaise nouvelle?
Elizabeth : Une mauvaise nouvelle?
Peter s'asseyant avec eux.
Peter : Pas pire que ce que l'on avait déjà. Il est toujours inculpé et çà se présente toujours mal.
Elizabeth le fusillant du regard.
Peter : ..Et, ...voilà, la bonne nouvelle. Euh! ...Il y a certaines anomalies dans les preuves. Quelqu'un a pu placer ces empreinte sur l'or.
Dana : Alors tu crois vraiment qu'il a été piégé?
Peter : C'est possible. Par curiosité, il a bu un pot avec quelqu'un ces derniers temps. Les empreintes sont très nettes. Elles doivent venir d'un verre ou d'une bouteille. Donc j'imagine bien une bière.
Dana se met à pleurer.
Dana : ...çà ne va vraiment pas du tout.
Peter : Si. Si ...çà va. Çà, c'était la bonne nouvelle.
Elizabeth : ...Je peux te parler une seconde.
Peter : Euh! Oui.
Elizabeth : Ok...Je reviens tout de suite.
Elizabeth et Peter se plaçant au loin pour parler en chuchotant.
Peter : Qu'est-ce que j'ai fait?
Elizabeth : J'en sais rien. Mais tu vois bien qu'elle pleure.
Peter : (Agacé) Oui. J'ai bien vu qu'elle pleurait.
Elizabeth : Chut! Chut!
Peter : (Enervé) Je dois savoir si John a bu un verre avec quelqu'un....Elle n'est peut-être pas au courant. Est-ce qu'il pense qu'il la trompe?
Elizabeth : Ouais. Tu veux en parler avec elle0
Peter : Mais c'est important.
Elizabeth : (Agacé) Toi, tu montes....Tu montes et c'est tout.
Peter, furieux, s'exécutant.
Elizabeth : ....Merci.
Peter monte à l'étage en soupirant tandis qu'Elizabeth rejoint Dana.
Dana : Je suis désolée.
Elizabeth : Non. Ce n'est pas grave. Oh! ....(Soupirant) Peter ne se rend plus compte qu'il est agent du FBI parfois.
Dana : Non. Ce n'est pas Peter. C'est que....John et moi, on s'était disputé avant que tout çà arrive à propos .... d'une femme. Il l'a emmené boire un verre.
Elizabeth : John n'est pas du genre à te tromper.
Dana : Et s'il n'était pas l'homme que je crois qu'il est. S'il avait vraiment...volé ces choses. C'est possible.
Elizabeth : Ecoute! Tu as entendu Peter. Quelqu'un a falsifié les preuves. Ok? (Dana approuvant.) ...Mais c'est qui cette femme qui l'a emmené boire un verre.
Dana : J'en sais rien. C'est une journaliste. Elle ...(Soupirant) ... Je sais qu'elle était embarquée avec une idée de John et... elle l'a appelé, il y a un mois. Elle voulait réaliser la suite du reportage sur lui.... Quelque chose du genre : La vie d'un vétéran qui rentre au pays ou un truc du style....
Elizabeth : Et, donc, ils sont allées prendre une bière.
Dana : Ouais....Et .. Je lui en voulais beaucoup de ne pas... de ne pas l'avoir dit avant....d'y être aller.
Elizabeth : Ouais.
Dana : ....Cette nuit-là, John était plus énervé d'avoir perdu sa casquette des Yankees que par le fait que je venais de l'accuser de m'avoir tromper.
Elizabeth : Mais cette casquette, où elle est passée?
Dana : Hum! J'en sais rien. Il a dû la laisser au bar. Il a dû la perdre.
Elizabeth, perplexe, face à toutes ses révélations garde le silence.
BUREAU DU FBI - JOUR
Peter et Neal, assis face à face dans son bureau.
Neal : Voilà qui expliquerait les fibres capillaires.
Peter : Hum! Hum!
Neal : C'est Elizabeth qui lui a parlé.
Peter : J'ai pensé que ... l'intuition féminine pourrait nous être utile.
Neal : Dana a pleuré. C'est çà?
Peter : En plus, j'avais rien fait. Je ne sais même pas quand çà a mal tourné.
Neal : (Souriant) Alors qui est l'autre femme?
Peter : Il s'agit Alisha Teagan. C'est une productrice et une journaliste. Elle était avec l'unité de Mitchell. D'accord....Donc elle invite Mitchell à prendre une bière et, là, disons qu'elle en profite pour...recueillir les empreintes sur la bouteille et prendre la casquette en plus comme bonus.
Neal : Oui....Et une petite preuve d'ADN pour que l'affaire soit classée.
Peter : Exact. Maintenant comment on fait le lien avec Ames?
Neal : Ils se connaissent?
Peter : A part le fait qu'ils étaient en Irak. Y a aucuns liens? ... Si Ames a volé l'or. Il ne va pas le transporter lui-même. Il va demander à quelqu'un d'autre comme çà il est tranquille si jamais ils sont interceptés.
Neal : La carte de presse, c'est un bon moyen pour passer la douane.
Peter : Allons-lui parler!
Tous deux s'en allant.
SOCIETE DE PRODUCTION DE LA PRESSE - JOUR
Neal et Peter arrivant dans le hall du journal.
Peter : Je sais. Mais les Cardinal, c'est une super équipe...Euh!...Attends-moi ici! Je nous fais entrer.
Peter laissant Neal. Neal s'asseyant à côté d'une ravissante jeune femme. Alors que Peter de son côté, s'adresse au gardien.
Peter : Je viens voir Alisha Teagan.
Phil : Elle n'est pas là.
Peter : (Sortant sa carte) Agent Peter Burke, FBI.
Phil : Désolez, monsieur! Vous voulez bien attendre là-haut. Elle sera là dans une minute.
Alors que Peter se retourne, il voit que Neal est occupé, il le laisse.
Peter : Oui. Je crois que je vais faire çà.
Peter s'en allant, mais il se tourne vers Phil une nouvelle fois.
Peter : Dites-lui bien que l'agent Burke du FBI attend pour lui parler!
Phil : Oui. Promis. Je vais le faire.
Peter : Merci.
Il s'en va alors que Neal de son côté entame la conversation avec la jeune femme.
Neal : Cà fait quoi de voir sa tête dans le poste?
Jeune femme : (Souriant) Hum! Je ne passe pas à l'antenne moi.
Neal : Ah! Bon! Mais votre badge-là, il dit « Accès autorisé aux studios ».
Jeune femme : (Rigolant) Je suis publicitaire en fait.
Neal : Oh! Waouh! Et là-haut, c'est comment?
Soudain, le téléphone de la jeune femme sonne. Elle regarde le message.
Jeune femme : Un vrai coup gorge.....On dirait qu'ils ont déplacer ma réunion à 12h30. Excusez-moi!
La jeune femme s'en va laissant Neal seul. Soudain, son téléphone sonne pour lui. Neal décroche.
Neal (Téléphone) : « Allo. »
Peter (Téléphone) : « Salut. »
Neal (Téléphone) : « Peter. Où est-ce que tu es? »
Peter (Téléphone) : « En haut. Je me dirige vers le bureau d'Alisha. » (A l'hôtesse) Merci.
Il s'assoit dans un fauteuil.
Hôtesse : Je vous en prie.
Neal (Téléphone) : « Tu m'as laissé en bas. »
Peter (Téléphone) : « Tu avais l'air occupé. Ecoute! Alisha est entrain d'arriver. Je veux que tu regardes comment elle réagit quand le gardien va lui dire qu'un agent du FBI l'attend. »
Peter raccrochant.
Neal (Téléphone) : « Non, je... »
Neal constate qu'il a raccroché. Soudain, une femme entre et rejoint le gardien sous les yeux de Neal qui l'observe attentivement.
Alisha : Salut, Phil.
Phil : Bonjour, Mademoiselle...Un agent du FBI veut vous voir.
Alisha : Pardon?
Phil : Du FBI. Il s'appelle Burke.
Alisha : (Gênée) Euh! Et, bien, dites-lui que ce n'est pas la bonne journée!
Phil : Oh! Il est déjà monté.
Alisha : Mm. (Soupirant) Il a dit ce qu'il me voulait.
Phil : Il m'a juste demander de vous prévenir.
Alisha : Mm..Merci.
Alisha, mal à l'aise, s'en va. Neal réfléchit et hésite à rappeler Peter. Il continue d'observer Phil.
Judith : Salut, Phil.
Phil : Bonjour, Judith.
Christian : Phil.
Phil : Bonjour, Christian.
Neal, les voyant passer la barrière. Il hésite puis il s'en va.
Quelques instants plus tard, il revient avec une montagne de cafés et passe devant Phil.
Neal : Salut, Phil.
Phil : Bonjour.
Neal s'arrêtant devant la barrière.
Neal : Oh! ... Je suis un peu chargé. Mais la carte est dans ma poche, vous pourriez l'attraper s'il vous plaît?
Neal s'approchant de lui.
Neal : Vous pourriez l'attraper pour moi.
Phil : Euh! ... C'est bon. Passez.
Neal : Oh! ...Merci vieux.
Phil lui ouvre la porte. De son côté, Peter attend Alisha. Soudain, il l'aperçoit au loin avec une de ses assistantes.
Assistante ( Au loin) : Alisha.
Alisha signe les documents.
Alisha (Au loin) : Oh! Tiens!
Assistante ( Au loin) : Merci à toi.
Puis, Peter aperçoit Neal qui suit Alisha. Il est abasourdi et lui téléphone.
Neal (Répondeur) : « Laissez-moi un message! »
Peter (Téléphone) : « Oh! Neal. Je ne sais pas ce que tu mijotes. Mais quoique-ce soit : Arrête! »
De son côté, Alisha traverse les studios suivi de Neal.
Présentateurs : On fait çà...Commençons par celle-ci!
Alisha : Bonjour.
Les présentateurs la salue et Neal la suit de loin. Alors qu'au loin, un présentateur est occupé avec une jeune fan.
Fan : Vous pourriez me signer un autographe?
Léonard : Mais, bien sûr. Il s'appelle comment?
Fan : Il s'appelle Tim. Il a 11 ans.
Léonard : Très bien.
Fan : Il est gentil.
Alisha : Salut, Léo.
Léonard : Hé! Voilà....
Le présentateur lui rend son ballon tandis que Neal entre sur le plateau. Tout le monde l'observe.
Alisha (Au loin) : Comment tu vas?
Cadreur : Attention à vous!
Alisha se déplace. Tandis que Neal est au centre de l'attention des présentateurs.
Présentatrice : Bonjour...(S'adressant à Neal, surpris) Je ne crois pas vous avoir déjà vu avant?
Neal : Oh! Je m'appelle Gary. Je suis....le nouveau chroniqueur sportif.
Présentatrice : Le nouveau chroniqueur sportif?
Neal : Les nouveaux apportent le café, pas vrai?
Neal leur en donnant à chacun tout sourire.
Présentateur : Oh!...Super.
Présentatrice : Oh! ...Merci Gary.
Neal : Y a vraiment pas de quoi?
Présentatrice : Mais que devient Léonard?
Neal : Oh! Oui. Vous n'êtes pas au courant. Oui....C'est...C'est pour çà que la réunion a été déplacé à 12h30.
Alisha, au loin, discute toujours.
Alisha : Je m'en occupe.
Assistante : Je te remercie.
Alisha s'en va et Neal la suit.
Neal : Hé! ...Euh! ...Ne dites rien à Léonard!
Neal passant devant Léonard toujours occupé avec ces fans.
Léonard : Tiens! C'est pour le contact avec les enfants.
Neal lui tapant sur le dos au passage.
Neal : Au travail! Champion.
Léonard : Hé!...
Neal s'en va laissant Léonard, perplexe. Alisha se dirige vers son bureau tandis que Neal la suit toujours. Soudain, elle entre dans son bureau, Neal s'assoit au loin et l'observe. Il constate qu'elle cache un papier dans un de ses tiroirs fermés à clé. Après avoir ranger ceci, elle ressort et Peter lui tombe dessus.
Peter : Alisha Teagan?
Alisha : (Surprise) Oh! Vous devez être l'agent Burke?
Peter lui serre la main.
Alisha : J'espère que ce ne sera pas long. Je suis un peu pressée.
Au loin, Neal s'avance vers son bureau alors, Peter décide de la conduire dans une salle de façon à surveiller ce que fait Neal. Tandis que Neal entre dans le bureau d'Alisha et fouille.
Peter : Asseyez-vous!
Alisha s'assoit face à Peter qui lui reste debout à surveiller Neal.
Peter : ...J'ai quelques questions à propos du reportage que vous avez fait sur le Capitaine Jonathan Mitchell.
Alisha : Oh!....Mitchell. Bien sûr.
Neal, de son côté, cherche un moyen d'ouvrir le tiroir.
Peter : Quel était votre impression sur lui?
Alisha : Euh!... Il avait l'air d'un bon soldat.
Peter : ...C'est tout.
Neal réussissant au loin à ouvrir le tiroir.
Alisha : Pour être honnête, il ne m'a pas beaucoup marqué.
Peter : Pourquoi lui avoir consacrer un reportage?
Alisha : Je faisais une série d'émission sur les vétérans qui rentrent chez eux...Comment ils se réadaptaient à la vie après l'armée?
Peter : Il y arrivait bien selon vous?
Alisha : Oui. Il avait l'air de s'en sortir.... Il était heureux de rentrer chez lui.
De son côté, Neal lisant le document. Puis il sort du bureau alors que Peter se lève pour éviter qu'Alisha ne l'aperçoive.
Peter : ...Donc vous avez emmené le Capitaine Mitchell boire une bière.
Peter continue son speech.
Alisha : Oui. Il était l'un des soldats auquel je m'intéressais.
Peter : Hum! Hum!
Alors que Neal essaye de faire une photocopie de la feuille.
Peter : Quand vous dites que vous vous y intéressiez, que voulez-vous dire exactement?
Alisha : Et, bien, nous voulions avoir un aperçu de ce qu'il traversait. Savoir si la réalité répondait à leurs attentes.
De son côté, Neal a besoin d'aide.
Neal : Excusez-moi! On a encore changé le code.
Jeune femme : Oh! Je vais vous donner le mien.
La jeune femme lui tapant son code devant le sourire radieux de Neal.
Jeune femme : Voilà..
Neal : Merci.
La jeune femme s'en va laissant Neal faire sa photocopie. Alors que Peter a du mal à retenir Alisha.
Alisha : Sur quoi, vous enquêtez exactement, agent Burke?
Peter : Le Capitaine Mitchell a été arrêté hier pour... le vol d'antiquité provenant d'Irak.
Alisha : J'en suis désolée.
Peter : Alors vous n'avez jamais rien remarquer....de particulier à propos de Mitchell?
Alisha : Non. Je suis désolée. Je ne suis pas d'une grande aide.
Alisha se levant, s'apprêtant à partir.
Peter : ....Vous êtes pressée?
Alisha : ( Se retournant) Je vous l'ai dit. J'ai beaucoup de travail.
De son côté, Neal replace le papier dans le bureau et s'en va.
Alisha : ...Donc si vous n'avez plus d'autres questions, je vais me remettre au boulot.
Peter : Attendez!
Peter la rejoignant à la porte.
Peter : ...Ma carte... Si quelque chose vous revient.
Peter s'en allant laissant Alisha, mal à l'aise.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Peter, furieux, marchant à côté de Neal.
Peter : C'était quoi tout çà? ... Tu m'as vraiment perturbé.
Neal : Tu m'as demandé d'observer ses réactions et c'est ce que j'ai fait.
Peter : En commettant une effraction.
Neal : Phil m'a ouvert.
Peter : Mais qui est Phil?
Neal : Le gars à l'entrée.
Peter : Oh!...(Agacé, soupire et s'arrête)
Neal : Tu veux savoir ce que j'ai trouvé?
Peter : Non.
Neal : Elle s'est affolée quand elle a entendu « FBI ». Elle est allée à son bureau et a enfermé quelque chose dans un tiroir.
Peter : Oh! Seigneur!
Neal : Je n'ai rien volé...(Sortant le papier) Juste photocopier.
Peter récupérant le papier énervé.
Neal : C'est un bon de prêt sur gage. Je pense savoir ce qu'elle a déposé.
Peter : Non. Je n'ai jamais vu çà. (Ecrasant le papier) Et toi non plus d'ailleurs.
Peter s'en allant laissant Neal sur place.
Neal : Bien sûr que si je l'ai vu...
Neal se met à téléphoner.
Mozzie (Téléphone) : « Allo »
Neal (Téléphone) : « Salut, Mozzie. J'ai un service à te demander. »
Mozzie (Téléphone) : « C'est quoi? »
Neal (Téléphone) : « Je voudrais que tu vérifies un bon de prêt sur gage pour moi. »
Neal sortant une nouvelle feuille et continuant sa conversation.
MAISON DE PETER - SOIR
Elizabeth et Dana, au salon, caressant Satchmo et regardant un film. Soudain, Peter rentre agacé. Il décide de monter discrètement à l'étage mais Elizabeth lui indique de ressortir. Tous deux sur le perron discutant.
Peter : Alors comment elle prend çà?
Elizabeth : Je dirais aussi bien que possible... Tu crois que l'on pourrait finir de regarder le film?
Peter : Soirée entre filles?
Elizabeth : (Souriant) Oui.
Peter : Oui. Je vais trouver autre chose à faire.
Elizabeth l'embrassant.
Elizabeth : T'es parfait.
Peter : Oui. C'est ce que je dis toujours à tout le monde.
Elizabeth lui sourit.
Elizabeth : Hum! Amuse-toi bien!
Elizabeth rentrant.
Peter : Hum! Hum!...(Soupirant)
MAISON DE JUNE - APPARTEMENT DE NEAL - SOIR
Neal regardant la bouteille de vin, seul sur son lit avec une carte de métro. Au début, cela l'agace de ne rien trouver et puis, soudain, il trouve des réponses.
Neal : La croix marque le trésor...(Souriant) Kate adore les vieux classiques.
Soudain, il prend son portable et téléphone.
Neal (Téléphone) : « Mozzie, c'est moi. »
Mozzie (Téléphone) : « Oui. »
Neal (Téléphone) : « Tu es dans le coin? »
Mozzie (Téléphone) : « Est-ce que ton boss me fait suivre? »
Neal (Téléphone) : (Surpris) « Quoi? Ecoute! Je crois que j'ai déchiffré la carte. C'est l'étiquette d'un vin de Bordeaux. Bordeaux avec un « x ». X qui marque le trésor. »
Mozzie (Téléphone) : « Hein? En plus, Kate adore les vieux classiques. »
Neal (Téléphone) : (Souriant) « Oui. Elle adore çà. »
Mozzie (Téléphone) : « J'ai trouvé une sorte de trésor moi aussi. Je viens te le montrer. »
Neal (Téléphone) : « D'accord. Dépêche. »
Mozzie (Téléphone) : « Je préfères aller à mon rythme. »
Neal raccrochant. Soudain, on frappe à sa porte.
Neal : Oh! Çà c'est du rapide.
Neal se précipite sur la porte.
Neal : Ouais. J'arrive.
Neal ouvrant la porte.
Neal : Salut, Moz....
Neal, surpris, y trouve Peter.
Neal : Quelle surprise!
Peter : Tu attendais quelqu'un peut-être.
Neal : Ah! Non. Non. Personne.
Peter entrant dans l'appartement de Neal.
Peter : (Lui donnant la bouteille) Bien.
Neal : Vas-y! voilà....T'as qu'à rentrer?
Peter entre et se dirige vers le frigo.
Peter : Waouh! C'est incroyable. La dernière fois que l'on a bu, çà a été productif. Espérons que ce soir, on puisse résoudre toute l'affaire.
Peter, heureux, range les bières dans le frigo.
Quelques instants plus tard, tous deux assis face à face buvant un verre.
Neal : Alors Dana est toujours chez vous.
Peter : Ouais....A la libération du Capitaine John Mitchell!
Tous deux trinquant.
Peter : Et que j'ai à nouveau une maison.
Neal : Je trinque à çà.
Soudain, on frappe à sa porte.
Neal : Ah! Euh!....Je vais y aller. C'est sûrement June.
Neal allant ouvrir à Mozzie.
Mozzie : Te ne m'as donné qu'une photocopie, mais j'ai eu cette pièce.
Neal essaye de faire taire Mozzie, mais c'est trop tard Peter a tout entendu.
Mozzie : Quoi?
Neal : Désolez M. Haversham! June n'est pas là pour le moment.
Mozzie : Oh! ...Oh!....Et, bien, euh! ....Dommage! Oui. Dites-lui que j'ai hâte que l'on refasse une ...une tournée des bars et une partie de dames.
Neal : D'accord.
Peter : Attendez une minute!
Peter s'approchant de la porte.
Mozzie : Oh!...Euh! Je ..je ...Apparemment je....j'arrive au milieu de quelque chose.
Peter : Ouais. Qui êtes-vous?
Mozzie : Euh!...Je suis le voisin...Dan...Dan T. Haversham. Mm....
Peter : Et vous sortez avec June?
Mozzie : Je lui fais la cour. Je la drague et oui... Elle aime bien mettre un peu de ....(Neal est hilare) de crème dans son café.
Mozzie rigolant.
Peter : (A Neal) Ah! Tu veux vraiment continuer.
Neal : Non. Pas du tout. Tu as raison. Lui, c'est....
Peter : Non. Je sais....Si je vous appelais seulement M. Haversham. Allez! Entrez!
Mozzie, abasourdi, entre sous les yeux inquiets de Neal.
Peter : Je vous croyais plus grand.
Mozzie : Moi aussi.
Peter : Alors vous voilà...(Lui tapant dans le dos) Prenez un verre!
Mozzie : Euh!...
Neal : (Lui murmurant) Mozzie, peut-être que tu devrais....
Mozzie : ( S'écriant) Oh! Non. Non. Je ...je ne bois pas.
Peter : Mais ce soir, vous boirez.
Mozzie : Un gin alors.
Mozzie allant s'asseoir sous les yeux agacés de Neal.
Quelques instants plus tard, tous les trois installés à table. Neal est de plus en plus soucieux.
Peter : Ah! (Rigolant) Je ne pige pas. Elle ne laisserait rien à part une bouteille vide derrière elle.
Mozzie : Hum! Hum! (Gloussant) Au moins, elle aurait pu en laisser une pleine.
Neal est de plus en plus exaspéré.
Neal : Vous m'oubliez, non.
Mozzie : Hum!
Peter : Hum! ... On arrête. On arrête...Ouh! (Soupirant) Merde. Regardez cette vue! Alors c'est pour çà que vous faites çà. C'est tout. Çà se résume à çà.
Mozzie : Oh!...C'est pas pour les choses matérielles.
Neal : Mozzie. Hum! ...Non.
Mozzie : On veut juste faire ce que l'on a envie de faire. Qui a envie d'avoir un job ennuyeux et un plan d'épargne retraite? ...(Peter l'observe) Jouez selon les règles! Çà établit forcément des frontières qui ne font que...que nous privez de ce qu'il y a de meilleur à vivre dans cette vie.
Neal : Mozzie....Mozzie....Tu as vécu dans un entrepôt.
Mozzie : Oui. Mais j'ai vécu là-bas...la vraie vie. Tant que je n'ai pas besoin de vivre aux crochets de quelqu'un de qui je dépend. Je suis un homme libre.
Peter et Neal, souriant, face au discours de Mozzie.
Mozzie : ...Je fais tout ce que je veux....(Rigolant)
Peter : ...Comme aller chez le prêteur sur gage et ramener cette pièce.
Mozzie, ne souriant plus, fixe Neal.
Peter : C'est bon. Sortez là! (Souriant)
Mozzie, soupirant, la montre aux autres. Puis il la donne à Peter.
Peter : Cà c'est une sacrée pièce.
Mozzie : Un dinar islamique de la dynastie abbasid vu pour la dernière fois au musée de « Mosul ».
Peter : Je ne devrais pas être au courant pour çà. Alisha est coupable, n'est-ce pas?
Neal : On dirait.
Peter : Ah!...(Soupirant) Je tiens dans ma main une foutue preuve dont je ne peux rien faire.
Mozzie : Ce sont vos règles, Monsieur. Pas les miennes.
Neal : Ouais. Bon, Peter. Donne-moi la pièce!
Peter : (Souriant) Je vois d'ici le tableau : Au FBI, un agent obtient une preuve illégalement. Tout çà au journal télévisé.
Neal : Cà fait une sacrée histoire. Dommage, qu'elle ne puisse pas la couvrir.
Peter : ...Peut-être qu'elle pourrait.
Mozzie s'apprêtant à boire, s'arrête.
Mozzie : Hum!....
Neal est surpris et ravi.
PLATEAU DE TELEVISION - JOUR
Alisha arrivant sur le plateau.
Présentateur : Quand tu auras fini avec çà, je veux que tu remets tout....
Alisha : Super. Les sujets sur le gouverneur.
Présentateur : Teagan.
Soudain, Alisha se retourne.
Alisha : Oui.
Présentateur : J'ai un sujet pour toi. Y a un gars qui veut te parler d'une grosse affaire en Irak qui impliquerait un soldat. Il ne veut parler qu'à toi.
Alisha : Pourquoi moi?
Présentateur : (Souriant) Peut-être qu'il est fan de ton travail.
Alisha : T'as son numéro, je vais l'appeler?
Présentateur : (Lui tendant un document) J'ai même mieux. Il est ici. (Hurlant) McQueen?
Le présentateur s'en va laissant Alisha, perplexe.
Présentateur (Au loin) : Prépare-tout pour l'enregistrement!
Alisha : Hum! ...
Quelques instants plus tard, Alisha rejoint Neal sur le plateau. Ils vont se faire enregistrer.
Cadreur : Oui. D'accord.
Alisha : Cà tourne?
Cadreur : Ouais.
Neal : Bonjour.
Neal lui serrant la main en souriant.
Alisha : Bonjour...Alisha Teagan.
Neal : Ravi de vous rencontrer. Je suis un fan.
Alisha : Oh! ...Merci beaucoup.
Neal : Waouh! En vrai, vous êtes encore plus belle.
Alisha : Oh! Merci. C'est gentil. (Vérifiant son micro.) Bon, vous avez déjà un micro. On va euh...
Neal : Ouais.
S'asseyant face à face pendant que la caméra démarre.
Alisha : On va commencer. Votre nom?
Neal : Oh!...On va y venir.
Alisha : Vous pouvez vous détendre. Respirez bien! Maintenant si ... si on commençait du début.
Neal : D'accord....Et, bien, il était une fois en Irak, un homme et une femme. L'un était avide et voleur aussi. L'autre était plutôt jolie et opportuniste. Ensemble, ils ont découvert un gros trésor.
Alisha : (Mal à l'aise, soupire) Hum! ...Je pense que l'on devrait discuter de tout çà hors caméra.
Neal : Attendez! Çà c'était le prologue. Là, je vais développer. Ils ont rapatrier le trésor illégalement sans aucuns soucis. Mais il fallait un faux coupable. Quelqu'un pour subir la pression à leurs places afin qu'ils puissent vendre le trésor sans encombre. Ce faux coupable est un soldat et vous le connaissez...John Mitchell.
Alisha : ...Bien...Hum! Vous savez qu'il manque à votre histoire une chose importante : une preuve.
Neal : Oh! J'ai une preuve. Ici.
Neal sortant la pièce de sa poche. Alisha est très mal à l'aise.
Neal : Vous la reconnaissez....Dans votre histoire, ce qu'il manque : C'est une fin. Je ne sais pas ce qui va arriver à Mitchell. Ce que va devenir sa vie....çà peut aussi très bien se jouer à pile ou face.
Neal lançant la pile et la rattrapant sous les yeux inquiets et désespérés d'Alisha.
Neal : Vous décidez pour moi.
Alisha : Eteignez les caméras!...(Furieuse et hurlant) Eteignez les caméras!
Cadreur : Arrête la bande!
BUREAU DU FBI - JOUR
Alisha attendant dans un bureau, quand Peter la rejoint.
Alisha : Je veux une immunité.
Peter rigole.
Peter : ...Vous êtes drôle...(Redevant sérieux) Ce que vous aurez dépendra surtout de ce que vous allez me donner.
Peter s'asseyant face à elle.
Alisha : ...Ames a pillé le musée de Saddam. C'est lui qui a monté le plan. Tout ce que j'ai fait, c'est l'aider à transporter tout çà ici.
Peter : Vous étiez sa mule. Pour combien?
Alisha : Quelle importance! Je n'ai pas vu un centime.
Peter : Même pas ce très vieux centime.
Peter lui montrant la pièce.
Peter : L'immunité fait parti des options qui n'ont pas été éliminé.
Alisha : ...(Désespérée et pleurant) J'avais besoin d'argent.
Peter : J'imagine...J'ai vérifié surs vos comptes. Vous avez beaucoup perdu lors de la crise.
Alisha : Ouais...Beaucoup trop....Ecoutez! J'avais toujours accès à l'or. Alors j'ai ...j'ai pris des petites pièces et je les ai écoulé.
Peter : Et quand vous avez eu peur de laisser une trace par écrit, vous avez décidé de piéger Mitchell.
Alisha : Ce n'était pas mon plan. C'était Ames.
Peter : Vous, c'était les empreintes et la casquette....Ce que je voudrais savoir. C'est pourquoi vous avez fait fondre des objets?
Alisha : ....Il disait que si on laissait croire que l'or avait disparu. Vous n'alliez pas perdre de temps à le chercher, même après l'arrestation de Mitchell.
Peter : Où est l'or maintenant?
Alisha : Je ne sais pas.
Peter : ...Il ne vous l'a pas dit.
Alisha : Non...(Hurlant) Je vous jure que je ne sais pas où il est.
Peter vérifiant dans son dossier. Puis, soudain, heureux, il se tourne vers elle.
Peter : ...Vous allez nous aider à le trouver. Vous allez dire à Ames que le FBI est entrain de fouiner. On lui a parlé à lui aussi. Donc il vous croira.
Alisha : (Apeurée) Il ne me croira jamais.
Peter : Il vous croira si vous lui dites que les charges contre Mitchell tombent à l'eau et qu'il doit de toute urgence se débarrasser de l'or.
Alisha : Et si çà lui fait peur...Hum!...Et qu'il veut attendre.
Peter : Alors vous devez le convaincre que vous avez trouver un acheteur privé : Un acheteur très riche, vraiment discret et motivé.
Alisha ne sait que répondre.
Quelques instants plus tard, Neal sort de son bureau et se prépare à partir quand Lauren l'accoste.
Lauren : Alors Ames veut te rencontrer dans une galerie privée tout à l'heure.
Neal : Apparemment je suis plein aux as.
Neal et Lauren sont rejoint par Jones.
Clinton : Et voici ta voiture pour la journée.
Neal regardant la photo et rigole.
Neal : ..T'es sérieux?
Jones approuve.
Lauren : C'est une super caisse.
Neal : Et mais ce n'est même pas le dernier modèle. Je suis censé pouvoir dépenser quelques millions en antiquité. (Tendant la photo à Lauren qui la récupère) Et çà, çà veut dire : Regardez ce que m'a laissé mon divorce!
Lauren : Tu ne peux vraiment pas faire avec. Quel genre d'escroc, tu es! Le Neal Caffrey, sur qui j'ai fait ma thèse, aurait fait avec.
Lauren s'en va lui laissant la photo.
Neal : Hum! Hum!
Clinton : Hum!...
Clinton s'en allant le laissant seul.
MAISON DE JUNE - APPARTEMENT DE NEAL - JOUR
Neal rentrant chez lui et se précipitant sur Mozzie, endormi sur le canapé.
Neal : Mozzie....Réveille-toi!
Mozzie : Hum!..Non, laissez-moi!
Neal : Allez! Dépêche!
Mozzie s'asseyant en sursaut.
Neal : Dépêche! Mozzie, on y va.
Mozzie se secouant le visage alors que Neal se précipite sur sa garde-robe.
Mozzie : T'as dessiné un truc sur mon visage?
Neal : Quoi? ...(Ricanant) Non. Je rencontre Ames aujourd'hui. Il faut que je passe pour un vrai flambeur.
Neal fouinant dans sa garde-robe.
Neal : ...J'ai besoin d'une voiture.
Mozzie : Je prend mon pied de biche.
Neal : Non. On ne peut pas la voler.
Mozzie : Oui...On ne peut pas la voler.
Mozzie se recouchant.
SOCIETE DE NETTOYAGE DE VOITURE - JOUR
Neal et Mozzie arrivant devant une laverie de limousine.
Neal : Excusez-moi! Eloignez de ce véhicule!
Le jeune ouvrier, surpris, se tourne vers Neal.
Jeune homme : D'accord.
Neal : Merci.
Le patron, furieux, s'approche d'eux.
Patron : Yo!...Est-ce que je peux vous aider?
Neal : Ouais....Le Capitaine vous a prévenu de ma visite...FBI.
Le patron vérifiant sa carte.
Patron : De quoi vous me parlez?
Neal : L'une de vos voitures est impliquée dans un délit de fuite. Il va falloir que je la ramène comme preuve. (A Mozzie) C'est quoi la plaque de celle-là?
Mozzie : Euh!...XC 732 W.
Patron : On la nettoie là.
Neal : (A Mozzie) Griggs, fais sortir ce gars-là!
Patron : Hé! Mais personne ne m'a appelé pour çà.
Mozzie : Sors de là, toi! Allez! Mannes-toi!
Neal : (A Mozzie) C'est notre voiture!
Mozzie : ...Oh! Oh! ...On a des résidus de tir ici. (Fouinant dans la voiture) On dirait qu'il a neigé sur la banquette.
Neal : ( Au patron) Combien de vos gars ont touché à cette voiture?
Patron : On est une société de nettoyage.
Neal : Oh! Vraiment! Ok... On a deux façons de faire çà : Soit j'emporte la voiture avec moi et personne ne sera interroger. Soit on considère que ce qui est sur la banquette arrière appartient à l'un de vous.
Patron : ...Ben, c'est bien au-dessus de mes moyens...Allez-y!
Neal : Griggs, donne-lui un reçu!
Mozzie : Dites non à la drogue, chef!
Mozzie lui donnant le papier.
Patron : Ouais. C'est çà.
Neal et Mozzie emportant la voiture.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Clinton et Peter en planque, devant la galerie d'Ames.
Clinton : Who! Là, on dirait qu'il y a un gros flambeur qui arrive.
Soudain, Peter aperçoit Mozzie sortant de la voiture et faisant descendre Alisha et Lauren suivi de Neal. Il est inquiet.
Peter : Elle est passée ù la voiture que l'on devait lui prêter.
Clinton : Je crois qu'il a trouvé mieux...Son chauffeur a un visage familier...Il est avec nous.
Peter : Ah! C'est Haversham, un mec bien.
RUES DE NEW-YORK - JOUR
Neal se rapprochant d'Alisha effrayée.
Neal : Détendez-vous! Çà va aller!
Alisha : Ouais. Vous n'imaginez pas combien Ames peut-être dangereux.
Neal : Ce n'est qu'un jeu.
Alisha : Ne surtout pas lui montrer que l'on a peur!
Soudain, Ames surgit accompagné de son garde du corps.
Patrick : Alisha...Tu es ravissante.
Ames embrassant Alisha.
Alisha : Voici l'acheteur dont je t'ai parlé.
Neal : Et voici ma responsable d'activité.
Patrick : Enchanté, madame!
Ames serrant la main de Lauren.
Lauren : (Souriant) Moi de même.
Patrick : Suivez-moi!
Tous entre dans la galerie.
GALERIE D'ART - JOUR
Ames les conduisant à une salle d'antiquité.
Patrick : Régalez-vous!
Neal observant les objets d'art.
Patrick : Depuis quand collectionnez-vous les antiquités?
Neal : Des années. Et je m'intéresses aussi aux reproductions de temps en temps.
Patrick : Alors vous devez bien connaître la période ptolémaïque?
Neal : Tout à fait.
Patrick : Dommage que ... les grecs est mis fin à tout çà.
Neal : Dommage que vous ayez eu un mauvais prof.... Soter a régné sur l'Egypte ptolémaïque jusqu'à la mort de Cléopâtre. (Dans la camionnette, Peter et Clinton rigolent) Et ce sont les romains qui l'ont conquis en 30 avant J.C, pas les grecs...Enfin, c'est-ce que l'on m'a dit.
Patrick : Voulez-vous voir les vraies pièces maintenant?
Neal fixant des antiquités intensément.
Neal : Je crois que c'est déjà fait....Ce ne sont pas des reproductions.
Patrick : Bien joué!
Alisha : Elles ont toujours été là.
Patrick : J'ai tendance à penser que... le meilleur endroit pour cacher quelque chose, c'est à la vue de tous.
Alisha est de plus en plus mal à l'aise.
Patrick : (A Alisha) Est-ce que tout va bien?
Alisha : Bien sûr. Oui.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Peter est fâché du ton de la voix d'Alisha.
Peter : Elle ne va pas tenir le coup.
GALERIE D'ART - JOUR
Alisha est très apeurée.
Patrick : Souris, Alisha! C'est bientôt fini.
Tous se regardent.
Lauren : Bon. Est-ce que l'on peut conclure?
Lauren montrant l'argent à Ames. soudain, le garde du corps sort son flingue et le pointe sur Neal et Lauren.
Neal : Oh! Oh! Qu'est-ce qui se passe?
Patrick : Ne jouez pas avec moi! Vous êtes du FBI.
Lauren sort une arme de sous la malle et la pointe sur le garde du corps.
Neal : Techniquement je suis consultant. Elle, elle est du FBI.
Patrick : Vous êtes déjà 4. Pas besoin d'une cinquième roue.
Ames filant.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Peter : Ames essayes de s'enfuir.
Peter se précipitant hors de la voiture.
Peter : Jones, tu couvres la sortie avant. Go! Go! Vous deux avec lui!
GALERIE D'ART - JOUR
Le garde du corps pointant toujours Neal avec son arme.
Neal : On dirait que l'on est dans une impasse.
Lauren : Pas du tout. Tuez-le! Je vous arrêterais pour meurtre aussi.
Neal est sous le choc.
Lauren : ...Allez-y!
RUES DE NEW YORK - JOUR
Ames s'enfuyant poursuit par Peter.
Peter : (Hurlant) Ames, arrêtez-vous! Hé! ...Hé! ...Ne m'obligez pas à tirer!
De son côté, Mozzie, dans la limousine, heureux, écoute de la musique tout en dégustant du champagne. Soudain, il aperçoit Ames poursuivi par Peter. De son côté, Ames charge son arme et se tourne vers Peter. Il tire mais Peter se cache derrière un mur à temps.
Peter : (Hurlant) Lâchez-votre arme! (Talk-Walkie) « Jones, envoie-moi des renforts immédiatement! »
Mozzie, agacé, démarre la limousine.
Mozzie : Je n'avais pas besoin de çà aujourd'hui.
Puis, il fonce sur Ames qui s'écroule parterre. Peter se tourne vers la scène. Puis, il s'approche d'Ames et récupère son arme. Ensuite, il rejoint Mozzie à la fenêtre de la limousine, qui ouvre la vitre.
Mozzie : Vous ne m'avez jamais vu ici.
Mozzie referme la fenêtre, puis il recule.
GALERIE D'ART - JOUR
Le FBI entre en force.
Jones : (Hurlant) FBI. Lâchez-votre arme! Arme à terre tout de suite.
Le garde du corps s'exécute.
Jones : (Hurlant) Mains sur la tête!
Le garde du corps obéit à l'ordre et Jones le menotte.
Neal : Beau bluff!
Lauren s'en va sans lui répondre.
Neal : Je sais que tu bluffais.
Neal la poursuivant.
Neal : Et c'est ce que j'aurais fait moi.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Les agents récupérant les objets précieux. Alors que Lauren menotte Ames et le fait monter dans une voiture, Jones fait de même avec le garde du corps. De son côté, Peter menotte Alisha, attristée.
Peter : Je vais faire en sorte que le tribunal sache que vous nous avez aidé.
Peter la fait monter dans une voiture. Alors que Neal le rejoint.
Neal : Tu vas retrouver ta petite maison.
Peter lui souriant. Puis, tous deux montant dans une auto.
MAISON DE PETER - SOIR
Peter et John entre dans la maison.
John : Salut ma puce!
Dana : Oh! John.
Dana se jetant dans ses bras, heureuse et en larmes. De son côté, Peter rejoint son épouse et l'embrasse.
Elizabeth : Je suis vraiment fier de toi.
Peter : Oh! John est libre grâce à toi, Elizabeth....Oui. Si tu ne m'avais pas poussé.
Elizabeth : C'était un p'tit coup de coude.
Peter : De coude?
Elizabeth : Peut-être une petite tape.
Peter : Un bon coup de poing, plutôt.
Elizabeth : Il doit être vraiment content de rentrer maintenant.
Peter : Et crois-moi! Il n'est pas le seul....Hum!
Elizabeth, souriant, alors il l'embrasse, heureux.
A SUIVRE
Ecrit par Elena172