Episode 5 : « La jeune fille au médaillon »
GARE - JOUR
Neal et Mozzie, devant la gare, examinant les lieux. Neal fixe la bouteille avec le plan dessus.
Mozzie : Kate t'a laissé une bouteille avec un plan dessus. Or voilà où celui-ci nous a conduit devant la gare centrale.
Neal : Quelque chose devrait me parler, Mozzie... Un détail particulier.
Mozzie : (Haussant le ton) Un détail particulier....devant la gare centrale.
Neal : Un truc qui me serait familier.
Mozzie : Comme elle nous enverrait n'importe où. Elle a choisi un endroit parmi lequel on va n'importe où.
Neal apercevant un « X » sous une poutre de auvent de la gare.
Neal : Mozzie...
Mozzie : Tu sais que dans le coin, il y a un super bar à huîtres.
Neal, préoccupé, ne l'écoute pas. Il lui donne la bouteille et se précipite vers la forme du « X ». Mozzie en est ébahi.
Neal : Il doit y avoir quelque chose à l'intérieur.
Neal récupérant le papier.
Mozzie : Le « X » indique l'emplacement .... Encore.
Neal : Kate aime les classiques.
Neal montre le papier à Mozzie. Mozzie, pressé, lui prend le papier des mains.
Mozzie : « Cher Neal. Je crois que tu me cours après. Je voudrais pouvoir m'expliquer mais le temps joue contre nous. Tu dois renoncer à me chercher. On ne nous retirera jamais ce que l'on a connu. Mais, maintenant, c'est fini. Ne regarde plus en arrière!...Kate. »
Neal : (Récupérant le papier.) Tout çà pour me dire de l'oublier.
Mozzie : Ou c'est un discours bipolaire...Ah!...J'aurais bien aimé me faire une bourriche.
Neal ne l'écoutant pas, fixe le papier. Mozzie est exaspéré.
MAISON DE JUNE - TERRASSE - JOUR
Neal, assis, seul, réfléchit, mais il est découragé. Soudain, on frappe.
Peter : Salut.
Neal : Salut.
Peter entre avec des dossiers.
Peter : T'as passé un bon week-end?
Neal : Oh! Rien de très exaltant. Je suis allé au parc.
Peter : Oh! Super. Je suis content que tu prennes l'air.
Neal : Un café?
Peter : Pas le temps. Un tableau a disparu.
Neal : C'est un italien torréfié.
Peter : C'est un .... Haustenberg.
Neal : Haustenberg! Waouh! On a braqué un musée.
Peter se servant un café après avoir filer le dossier à Neal.
Peter : Non. On l'a volé chez un particulier.
Peter boit son café.
Neal : Qui peut bien accrocher un tableau pareil au-dessus de sa cheminée?
Neal fixant Peter.
VOITURE - JOUR
Peter conduisant Neal vers le lieu du vol.
Neal : J'aime beaucoup Haustenberg. Quel tableau de lui a été volé?
Peter : Celui qui porte le nom de « Jeune fille au médaillon ».
Neal : On n'a pas de photos.
Peter : Non. Mais je parie que çà représente une jeune fille avec un médaillon.
Neal : On sous-estime ton sens de la déduction.
Peter : Il vaudrait 2 millions et quelques.
Neal : Intéressant. Les « Haustenberg » sont rares. Peu de tableaux de lui sont sortis de Hongrie après la guerre.
Peter : La rareté peut faire grimper les prix de façon très impressionnante.
Neal : Pourquoi tu as dit çà en me fixant?
Peter : Ben, à ton avis.
Neal : Je ne l'ai pas volé.
Peter : Je sais que tu ne l'as pas volé. Mais les tableaux, tu aimes çà. Je me disais que si on arrivait à remettre la main dessus, çà te démangerait à nouveau.
Neal : Je sais résister à la tentation.
Peter fixant Neal au lieu de regarder la route. Soudain, la voiture se met à bipper car il va emboutir un taxi. Peter freine.
Neal : Hé! Regarde plutôt la route!
Peter : C'est une berline moderne. Elle prend soin d'elle toute seule. Ce qui me permet de te surveiller toi.
Neal : Mais regarder la route, c'est important aussi.
Le chauffeur du taxi est furieux.
Chauffeur (Au loin) : Mais regardez où vous allez, non!
Peter : Je vois la route.
Neal : (Au chauffeur) Et désolez pour le stress!
Peter : Non. Ne t'excuse pas! En plus, c'est ...c'est lui qui a pilé.
Neal : Ouais. C'est çà.
Peter repart légèrement agacé.
Neal : Tu sais que je n'ai rien fait. Tu as vérifié mon bracelet.
Peter : Je vérifié toujours ton bracelet. Bien scrupuleusement, jour après jour, je retrace l'itinéraire de tes moindres faits et gestes. Un truc intéressant à la gare centrale?
Neal est très gêné.
Neal : Il y a le meilleur bar à huîtres de la ville.
Peter : Hum!....
Neal : J'ai le droit d'aller et venir sur un rayon de 3 km.
Peter : Ouais. Je me demande si on n'a pas été trop généreux là-dessus.
Neal : (Enervé) Oh! ....Ouais. Mm...
Neal fixant l'extérieur, furieux.
Peter : Quoi? T'es fâché maintenant?
Neal : Tu ne me fais pas confiance.
Peter : Tu te souviens de ce que disait Reagan : « La confiance n'empêche pas de vérifier. ».
Neal : C'était aussi la devise de la police secrète soviétique.
Peter : Va falloir t'y faire, camarade!
Soudain, Peter a encore failli emboutir un taxi.
Neal : Hé! Hé! La route!
La voiture fait que de bipper.
Peter : Bon, remettons la main sur cette toile!
Neal : Ouais...Et sur le volant.
MAISON DE JULIANNA - JOUR
Neal et Peter suivant la propriétaire de la maison vers le lieu où est le tableau qui a été volé.
Juliana : Waouh! On m'envoie le FBI. Vous prenez la chose au sérieux.
Peter : Oui, en effet. Êtes-vous la propriétaire?
Juliana : Oui.
Neal : Mm.... (Se raclant la gorge.)
Peter le fusille du regard.
Juliana : Mes parents sont décédés. Je suis majeure et vaccinée. J'ai été cambriolé. Vous avez d'autres questions?
Peter : Le tableau était assuré?
Juliana : Non.
Neal : Il est estimé à 2,6 millions.
Juliana : Ah!.... C'est là qu'il était....Tous les mardis, je suis en cours. Le prof nous a libéré ce jour là alors je suis revenue ici et je suis tombée sur ce ... ce malade qui.... Il était là quand il m'a repoussé contre le mur.
Peter : Il vous a blessé?
Juliana : Oui....Je ...je l'ai frappé au visage et c'est là qu'il m'a dit que si je recommençais, il me ferait la peau.
Neal : Et qu'avez-vous fait?
Juliana : J'ai recommencé.
Neal et Peter rigolent. Soudain, quelqu'un descend des escaliers et les rejoint.
Peter : Vous auriez une photo du tableau? Dans le rapport, il ne figure qu'une description.
Juliana : Hum! ...Oui...Oui....
Juliana va la chercher.
Gary : Je peux vous aider?
Juliana : Non. Çà va, Gary. C'est le FBI. Ils sont là pour le tableau.
Gary : Oh!...Naturellement.
Juliana les quitte un instant.
Gary : Merci d'intervenir aussi vite.
Peter : Oh! C'est normal. Vous étiez présent quand cela est arrivé?
Gary : Non. Je travaillais. Et oui. Je ne peux rien pour vous.
Gary s'en va.
Neal : (Rigolant) Hum! Hum! Super. Ouais.
Peter : Oui....çà pourrait être un coup monté de l'intérieur.
Neal : Et le voleur savait quand opérer et quoi voler, alors c'est possible.
Peter : Ouais. Je pense aussi. Je te laisse récupérer la photo.
Neal : Hum! ....
Peter se précipitant pour rattraper Gary.
Peter : Gary....J'aurais une ou deux questions?
Neal, seul, observe la pièce. Tandis que Juliana revient avec la photo.
Neal : Hum! Hum! ...Gary est votre..?
Juliana : ...Oncle.
Neal : Oncle.
Juliana : (Lui donnant la photo) Cà conviendra?
Neal : Oh! Mon dieu!
Juliana : C'est ma grand-mère et c'est le tableau qui est derrière elle.
Neal : Vous pourriez être jumelles. (Souriant)
Juliana : (Souriant et rigolant) ....Je l'entend comme un compliment. On porte le même prénom. C'est elle qui m'a élevé. Et quand elle est décédée, j'ai hérité de la maison. Et .... De cette fameuse toile.
Neal : Et que pense Gary de tout çà?
Juliana : ...Vous n'êtes pas agent du FBI, vous?
Neal rigole.
Neal : Je l'entend comme un compliment. À quoi ressemble un agent selon vous?
Juliana : Ah! Euh!....
Soudain, Peter les rejoint.
Juliana : (A Neal) Un peu à çà. (Désignant Peter)
Peter : T'as la photo?
Neal : (Souriant) Euh! Oui.
Peter : Alors on y va.
Neal : Hum! Hum! ....
Neal s'en va suivi de Peter, très sérieux.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Peter et Neal sortant de la maison et marchant dans la rue.
Peter : Ah! J'ai jamais vu un gars dégainé son avocat aussi vite. Tout ce que j'ai obtenu, c'est qu'il était trailer à Wall Street et que son avocat répondrait à l'ensemble des questions que je lui poserais.
Neal : Il a donc tuyauté le voler avant de partager le magot.
Peter : Moi, je dirais qu'oncle Gary avait un vieux emprunt à rembourser et ...qu'un jour, il en a eu marre d'avoir un paquet de pognons accroché au mur....Maintenant, vu qu'il la ferme, on va la jouer à la dure.
Neal : Quoi? Tout ce que l'on veut, c'est que Gary balance le nom de son complice.
Peter : Ouais.
Neal : Alors laisse-moi lui parler?
Peter, surpris, s'arrête face à Neal.
Peter : Toi?
Neal : Oui...OH! D'accord. Je vais présenter la chose différemment. En tant que simple consultant et non employé du FBI, ...
Peter : Tu es un consultant sous ma propre tutelle.
Neal : Merci de me le rappeler. J'enfreindrai la loi en parlant un peu avec lui.
Peter : (Agacé) ....Je ne veux pas de menaces.
Neal : C'est pas prévu.
Peter : Ni de mensonges.
Neal et Peter se fixant d'un regard dur.
Neal : ....D'accord. Pas de mensonges, d'accord. Je me contenterais de lui demander un nom.
Neal s'en va sous les yeux énervés de Peter.
Quelques temps plus tard, Neal attendant seul, le long d'une auto. Soudain, Gary approche et Neal l'aborde.
Neal : Dis-moi Gary! Juliana sait que tu es complice de ce vol.
Gary, surpris, s'arrête devant l'auto.
Gary : Vous ne pouvez pas être là. Mon avocat a été très clair.
Neal : Cà donne toujours l'air coupable d'engager un avocat.
Gary : Il m'a recommandé de ne rien dire au FBI.
Neal : J'ai l'air d'être du FBI selon toi.
Gary, soudain, est perplexe.
Gary : Qui êtes-vous?
Neal : Réfléchis, Gary!
Gary : C'est lui qui t'envoie.
Neal : A ton avis!
Neal, plein d'assurance, s'approche de lui.
Gary : Oh! Je savais que cela me pendait au nez. Il pense que ce cirque à la maison était prévu.
Neal : Et pourquoi cela a foiré? Juliana ne devait pas être là, mais elle est devenue témoin.
Gary : Cà, c'était pas ma faute. Ces cours ont fini plutôt. Ne lui faites pas de mal, d'accord?
Neal : Ce n'est pas moi qu'il faut convaincre.
Gary : (Gêné) Oh! Et ... elle ne posera plus de soucis. J'y veillerai personnellement.
Neal : Elle pourrait établir un portrait-robot....Ce genre d'imprévus complique la tâche du revendeur de tableau.
Gary : Oh! Tenez! Peut-être que là ... en guise de dédommagement et de ma bonne foi....Voilà 300$. C'est tout ce que j'ai.
Gary tendant une liasse de billet à Neal.
Neal : 300$....Gary.
Gary est de plus en plus inquiet.
Gary : Oh! ....Attendez! Vous avez raison....Je....je rédige un p'tit chèque.
Neal : Cà pourrait marcher.
Neal attendant le chèque.
TERRASSE DE CAFE - JOUR
Neal et Peter, assis à une table, Neal lui donne le chèque que le lui a remis Gary.
Peter : Gary t'a donné ce chèque pour le type qui l'a aidé à cambrioler le tableau de sa mère.
Neal : Hum! ...(Souriant)
Peter est abasourdi et heureux.
Neal : ....Et il a beaucoup insisté.
Peter : Hum! ....
Neal : Aucunes menaces. Aucuns mensonges. J'ai simplement tendu l'oreille.
Peter : Ouais. La méthode devait être un peu limite.
Peter fixe le chèque et rigole.
Peter : Oh! ....Gérard Dorsett.
Neal : Tu le connais.
Peter : Ouais...Ouais. C'est un ....un mauvais garçon.
Neal : Je ne suis pas surpris... Et que devient Juliana? S'il croit qu'elle nous a donné des infos....
Peter : On l'aura attrapé avant que cela puisse se retourner contre elle.
Neal fixe Peter intensément.
BUREAU DU FBI - JOUR
Jones montre une vidéo de Dorsett qu'il a pris à ces collègues et à Neal.
Clinton : Ouais. On la repérait. On le surveille depuis deux jours. Ils se rendent dans toutes les galeries de Manhattan pour placer la « Haustenberg ».
Peter : C'est qui celui-là?
Clinton : Le grand brun...Joshua, un ancien militaire. Ses biceps ont décroché le tableau.
Neal : Juliana l'a bel et bien amoché.
Peter : Elle a du répondant.
Clinton : Et l'autre gars....C'est Dorsett, un français expatrié.
Neal : C'est quoi son truc à part extorquer les courtiers en bourse?
Peter : C'est un créancier haute gamme. Enfin, l'appeler « créancier », çà revient à traiter Oedipe de fils à maman. Il propose des prêts douteux qui sont financés par de grosses boîtes. Un petit retard de paiements est votre bureau part en fumée.
Neal : Pas de chichis.
Peter : La surprise, c'est que tu le rencontres demain.
Neal, surpris, fixe Peter, intensément.
Neal : Comment tu as arrangé çà?
Soudain, une femme surgit dans la pièce.
Taryn : C'est moi qui l'ai fait.
Neal la fixe surpris.
Peter : Neal. Voici Taryn Vanderstant. Elle est acheteuse à la galerie « Lambert » et elle va gentiment nous donner un p'tit coup de main.
Neal, heureux, lui sourit.
Taryn : J'ai convaincu Dorsett que j'avais un client fortuné et très intéressé par ce tableau.
Neal : Combien en demande-t-il?
Neal s'approche d'elle.
Taryn : 100 000 $.
Peter : Euh! ... On a fait en sorte que l'échange se fasse dans cette galerie d'arts....Neal, Jones, ...Allez! On va se préparer.
Jones s'exécutant alors que Neal reste planté devant Taryn.
Taryn : (A Neal) On devrait s'amuser.
Neal, souriant, se tourne vers Peter, furieux.
Neal : Quoi?
Peter : Dis-moi...T'as déjà croisé une fille qui ne ....
Neal : Britney...Britney Nichole. C'était en primaire...J'avis les dents du bonheur.
Neal s'en va sous les yeux ahuris de Peter.
MAISON DE JUNE - APPARTEMENT DE NEAL - JOUR
Neal lit la lettre de Kate et l'étudie. Il s'installe sur son lit et continue sa recherche. Soudain, il se met à la plier dans tous les sens.
Neal : D'accord... « Ici. Vendredi, midi. »
Neal, heureux de sa découverte, sourit.
Neal : ....Kate aime les classiques.
GALERIE D'ARTS - JOUR
Neal fixant une statue quand Peter le rejoint.
Peter : Oh! C'est un gros tas de linge.
Neal : Il vient de partir pour 120 000$.
Peter : Quoi?
Peter allant pour toucher la statue mais Neal le retient.
Neal : Hé! Hé! ....Touches pas!
Peter : Quoi?
Neal : ....L'art n'a pas de prix, c'est connu.
Peter : C'est pour cela que je considère que 2,6 millions, c'est excessif pour un Haustenberg.
Neal : Tu n'aimes pas trop sa peinture.
Peter : J'en sais rien. Je ....çà me rappelle un peu trop la bande dessinée.
Neal : Ah! Je vois ... tu es un béotien.
Peter : Ouais. Ouais. C'est çà. C'est moi qu'il faut soigner. (A l'agent qui installe des caméras) Tout est prêt?
Agent : Oui.
À cet instant, Taryn entre.
Taryn : Il est temps de se brancher.
VESTIAIRE - JOUR
Neal et Taryn se préparant en se mettant des micros cachés sous leurs vêtements.
Taryn : 100 000 $ en catch. C'est beaucoup d'argent. Vous êtes tenté?
Neal : Pourquoi vous dites çà?
Taryn : Peter m'a mis au courant.
Neal se levant et s'approchant d'elle.
Neal : Mis au courant.... C'est de mauvaises augures.
Taryn : Vous croyez.
Neal : Oh! Oui.
Taryn : C'est vrai que vous sortez de prison?
De leur côté, Peter et son équipe écoutent la conversation dans le fourgon.
Neal : Est-ce que j'ai l'air de sortir de prison?
Taryn : Il a dit que vous ferriez çà.
Neal : Que je fasse quoi?
Taryn : Retourneriez la question!
Neal : ....Oui, je viens de sortir de prison, oui, Peter est celui qui m'y avait envoyé et oui, j'avoue être tenté.
Taryn : ....Vous vous seriez évadé pour une fille?
Neal : On prétend que je suis un romantique.
Taryn : Elle aussi ?
Neal : Allez savoir!
Neal s'en va.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Peter écoutant son agent.
Agent (Talk walkie) : « Dorsett traverse la 20ième. »
Peter : (A Jones) Passes sur la caméra en question! (A son agent, Talk walkie) « Il approche de la galerie. » (A Jones) L'équipe n°1 a le visuel.
GALERIE D'ARTS - JOUR
Taryn allant ouvrir à Dorsett.
Gérard : Ravi de vous revoir.
Taryn : Pareillement. Comme je vous le disais au téléphone, voici M. Devore.
Neal s'approchant d'eux en souriant.
Neal : Appelez-moi Georges!
Quelques instants plus tard, Gérard montrant le tableau à Neal qui l'examine attentivement.
Neal : Je l'imaginais plus grand.
Gérard : Le portrait de Mona Lisa n'est pas grand non plus...S'il vous plaît, montrez-moi l'argent!
Taryn s'exécute tandis que Neal continue d'examiner la peinture.
Taryn : Je souhaiterais l'authentifier.
Neal lui tendant la toile alors que Joshua compte les billets. De son côté, Peter sourit à son équipe.
Gérard : Vous vous connaissez depuis longtemps tous les deux?
Taryn : On est amis depuis quoi....Je ne sais plus... Depuis combien de temps?
Neal : Des années.
Gérard : Mais les belles personnes pimentent toujours leur amitié.
Taryn : En fait, Georges a une petite amie.
Gérard : Comme je le dis toujours, la monogamie est le pire ennemi de la beauté.
Neal : Pas toujours.
Gérard : Voyons....On utilise le terme « Papillon » pour un homme qui passe de fleurs en fleurs. Or, un homme comme vous ferait un papillon très apprécié par les fleurs! Hum! ....
Neal : Pour ma part, je trouve les papillons faibles et fragiles.
Gérard : Pourtant leurs battements d'ailes déclencheraient des ouragans.
Neal : C'est magnifique...Devenez écrivain! Est-ce que l'on pourrait...
Taryn : (A Dorsett) Veuillez fermer la porte!
Dorsett s'exécute malgré lui.
Gérard : J'ai également une petite amie.
Neal : Et elle est fidèle?
Gérard : Elle est française. J'essaye de ne pas y penser.
Avant de fermer la porte, Gérard aperçoit des ouvriers suspects qu'ils l'observent. Soudain, il est inquiet et referme la porte.
Gérard : ....Brigitte est arrivée la nuit dernière et je ne devrais pas la laisser seule trop longtemps dans une ville étrangère. On pourrait peut-être accélérer.
Peter, dans le fourgon, est soudain inquiet.
Taryn : Bien sûr. La lumière, s'il vous plaît?
Dorsett s'exécute. Il éteint la lumière et Taryn allume une lampe bleue pour vérifier le tableau. De son côté, Dorsett fixe Joshua.
Taryn : On peut distinguer du cadmium fluorescent et de l'azurite bleue. La peinture date donc d'avant 1960.
Soudain, Dorsett et Joshua sortent leurs armes et les braquent sur Neal et Taryn qui lèvent les mains immédiatement.
Gérard : Pourriez-vous m'expliquer pourquoi des gens se font des signes à l'extérieur?
Soudain, Neal est inquiet mais reste calme.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Peter est surpris de la tournure de la situation.
Clinton : On intervient?
Peter : Pas encore. C'est trop risqué.
GALERIE D'ARTS - JOUR
Gérard, agacé, braque toujours son arme sur Neal et Taryn.
Gérard : ...Qui sont ces gens?
Neal : Si tu as mêlé le Fbi à tout çà.
Gérard : (Furieux) Ce n'est pas moi.
Taryn : Je vous avais dit de faire profil bas.
Neal : Vous avez été négligent. Vous baladez ce fichu tableau dans toute la ville et ils vous ont suivi.
Gérard : ....Il se passe quelque chose d'anormal.
Gérard se rapproche de Joshua et de l'argent.
Neal : Evidemment que cela merde.
Gérard prend la mallette d'argent.
Gérard : Pour le temps perdu et le dérangement.
Gérard file avec l'argent suivi de Joshua avec la toile.
VOITURE DE SURVEILLANCE - JOUR
Peter se lève suivi de Jones.
Peter : On y va. On se bouge. Allez! On se bouge. (Talk walkie) « Equipe et équipe 2 : Alpha bravo s'enfuit par derrière. Allez! On y va les enfants. »
GALERIE D'ARTS - JOUR
Neal et Taryn soulagés, se précipitent à la suite des deux voleurs. De leur côté, Peter ainsi que Jones et son équipe entre armés dans la galerie.
Peter : ....Allez! ...Allez!....Allez! Suivez Jones!
Peter rejoint Neal et Taryn alors que Jones poursuit les voleurs.
Peter : Cà va vous?
Taryn : Cà va, oui....
Peter : (A son agent) Arrêtez-les! Arrêtez-les! On doit protéger leurs couvertures.
Son agent, perplexe, s'exécute.
Peter : Lisez-leur les droits! Menottez-les! La totale....
L'agent arrête Neal et Taryn tandis que Peter cherche les deux voleurs.
Peter : (A ses agents) Vous deux, à la sortie nord! A l'opposé de Jones, allez!
EXTERIEUR - JOUR
Tandis que Neal et Taryn sont arrêtés et plaqués le long d'une auto, Peter cherche toujours le deux voleurs.
Peter (Talk walkie) : « Où soit-ils? »
Agent (Talk walkie) : « Ils sont disparus entre les bâtiments. »
Peter (Talk walkie) : « Aucun visuel. »
Agent (Talk walkie) : « Négatif. »
Soudain, Jones surgit avec un vêtement.
Clinton : C'est tout ce que l'on a retrouvé.
Peter : (Furieux) Quoi? (Fixant le vêtement) Ah! Bien sûr! Ils ont changé de vêtements.
Neal est menotté avec Taryn qui lui sourit.
Taryn : C'est toujours aussi mouvementé quand vous êtes dans le coin.
Peter, furieux, prend violemment Neal et le jette dans l'auto.
Peter : Viens là toi! Direction le poste!
RUES DE NEW YORK - JOUR
Peter et Elizabeth se promenant dans la rue main dans la main alors qu'Elizabeth est chargée de paquets.
Elizabeth : Alors la perte de 100 000 $ a dû les contrarier?
Peter : Je pense que le terme « Contrarié » est mal approprié, ils viennent de demander une enquête administrative....Mais si je les retrouve, les choses se tasseront... et je les retrouverai.
Elizabeth : Déjà la bonne nouvelle, c'est que Neal n'y a pas touché.
Peter : Ouais....(Souriant) C'est un progrès.
Elizabeth : T'as aucuns doutes sur le fait qu'il n'y est pour rien.
Peter : Non, mais...L'embêtant avec Neal, c'est que rien n'est jamais comme il paraît....Ce mec est incompréhensible...Il est obsédé par Kate, mais si tu l'avais vu flirter avec cette fille durant l'opération.
Elizabeth : Mais, Chéri, Neal est comme çà. Y a pas de raisons que cela change. C'est pour cela que je t'aime si fort.
Peter : Pourquoi? Parce que j'ai perdu mes talents de séducteur depuis que l'on est marié.
Elizabeth et Peter s'arrêtant en souriant puis ils rigolent tous les deux.
Elizabeth : ...Chéri, même avant, c'était pas trop çà.
Peter : Hum! C'est vrai.
Elizabeth : C'était qui cette fille ?
Peter : Taryn Vanderstand.
Elizabeth : Je ne la connais pas.
Peter : C'es une acheteuse de la galerie « Lambert ». C'est une belle femme plutôt gentille.
Elizabeth : Bon. Ben, tu devrais encourager Neal à aller plus loin.
Peter : L'encourager? Ecoute, c'est vraiment le cadet de mes soucis.
Elizabeth : Chéri, s'il en pince pour la nouvelle, peut-être qu'il arrêtera de chercher Kate.
Peter : Ah!...
Elizabeth l'embrassant tendrement.
Peter : ...Je t'aime.
Elizabeth : Je t'aime aussi.
Elizabeth s'en allant alors que Peter se dirige vers son bureau.
BUREAU DU FBI - JOUR
Neal et Peter entrant dans les locaux et se dirigeant vers une salle d'audience.
Peter : Vous vous entendiez bien Taryn et toi hier?
Neal : C'est pas mon type.
Peter : Quoi? C'est ...Comment çà « C'est pas ton type »? Elle ...elle aime l'art. elle est ...elle est ...On dirait Lara Croft avec un tailleur.
Neal : Mais est-ce qu'elle fait des cookies pour les orphelins?
Peter : Absolument....Hum!
Neal : ....D'accord. J'ai compris. Rencontre une fille sympa et installes-toi tranquille!
Peter : Cà me simplifierait la vie et çà pourrait sauver la tienne.
Neal : T'as menti pour les cookies?
Peter : Prouve-le!
Neal fixant un homme dans la salle.
Neal : C'est qui?
Peter : Le Conservateur du musée Channing.
Peter allant pour entrer, quand Neal le retient.
Neal : (Chuchotant) ....Attends! Attends! Pourquoi il est là?
Peter : Le Haustenberg....Il dit qu'il leur appartient...Tombe le chapeau!
Neal retirant son chapeau et tous deux entre dans la salle.
Quelques instants plus tard, tous assis examinant des documents.
Peter : Et pourquoi ne pas avoir signaler sa disparition?
Conservateur : Nous l'avons signalé au moment où il a été volé en 1967.
Neal levant la main.
Neal : J'aurais une question : Le tableau a été volé en 67, mais il n'est pourtant pas inscrit au fichier des vols.
Conservateur : Le fichier a été établi en 1990.
Neal : 91. Vous auriez dû remplir la déclaration.
Conservateur : Pardonnez-moi! Mais...Vous êtes qui?
Peter : Neal Caffrey, un consultant en arts qui nous aide.
Conservateur : Caffrey : Un nom qui ne me dit absolument rien, c'est bizarre.
Peter : Ce n'est pas plus mal à mon avis.
Conservateur : Un expert d'Haustenberg?
Neal : Des postimpressionnistes européens en général.
Conservateur : J'ai authentifier « La jeune fille au médaillon » quand nous l'avons intégré à notre collection. Vous conviendrez que c'est un excellent travail même sentimental, je trouve. Mais l'influence de Matisse est évidente.
Neal : Oh! Etends donner que Matisse est un fauviste, je ne suis pas du tout d'accord. Et si vous vous référez à ces premiers travaux même là vous avez tort.
Neal souriant alors que le Conservateur est très agacé.
Peter : Nous avons des raisons de penser que ce tableau a été volé chez un particulier.
Conservateur : Ce qui a pu arriver au tableau après que l'on nous l'a dérobé, ne m'intéresse pas du tout....Maintenant, si quelqu'un achète un bien volé, il me semble bien que celui-ci commet un crime.
Peter est maintenant de plus en plus agacé.
Quelques instants plus tard, Peter a convoqué Juliana et l'interroge avec Neal.
Peter : Vous savez comment ce « Haustenberg » est arrivé entre les mains de votre grand-mère?
Juliana : Et bien elle l'a rapporté de Hongrie en venant s'installer ici après la guerre. Pourquoi?
Soudain, Jones frappe à la porte.
Clinton : Agent Burke, je peux vous parler une minute?
Peter : Oui....Excusez-moi! .... Pas d'enfantillage.
Peter se lève et s'en va laissant Neal et Juliana seul à seul.
Juliana : Qu'est-ce qui se passe?
Neal se rapprochant d'elle.
Neal : ....Vous ne savez pas mentir. Votre grand-mère a volé cette toile.
Juliana : Pourquoi est-ce que vous dites çà?
Neal : Elle ne l'a jamais fait assuré, c'était mon premier indice.
Juliana : J'ai droit à la scène du bon flic et du mauvais flic. Il sort un instant et vous m'apprivoisez.
Neal : Si on retrouve le tableau, il retournera au Channing sauf si vous nous donnez une bonne raison de vous le remettre. (Juliana se taisant.) Ah! Hum!... Racontez-moi une histoire! ....Comment elle l'aurait ...Hum...? On imagine.
Juliana : On imagine. Hein? .... Une petite jupe noire, une grande bouteille de Whisky et un gardien irlandais surexcité.
Neal : Pourquoi le ferait-elle?
Juliana lui montrant un médaillon qu'elle a autour du cou.
Neal : (Surpris) ... C'est le médaillon....Votre grand-mère est la fille du tableau.
Juliana range le médaillon alors que Neal sourit.
Quelques instants plus tard, Peter revient. Neal sort le rejoindre.
Peter : Cà donne quoi?
Neal : Oh! Çà va. Des nouvelles de Dorsett?
Peter : Non. Supposons que tu te retrouves avec 100 000 $ en liquide et le tableau. Qu'est-ce que tu fais?
Neal : Je fais le mort le temps que cela se calme.
Peter : Et où vas-tu t'enterrer? Hum!...(Soupirant) Dorsett a parlé de la petite amie qu'il avait.
Neal : Brigitte.
Peter : Oui. Combien de Brigitte ont débarqué de France la nuit dernière?
Quelques instants plus tard, Neal et Peter examinant les listes de passagers arrivés la veille avec Jones.
Peter : Entre les deuxièmes prénoms et les orthographes, il y en a plus que je ne pensais.
Neal : On pourrait écarter les correspondances.
Peter : Et les femmes de plus de 50 ans.
Neal et Clinton le fixant d'un regard inquisiteur.
Peter : Ben, c'est évident.
Clinton : Ouais. Donc il en reste 7.
Peter : D'accord. Faisons plusieurs équipes et chacune d'elles prend une Brigitte.
Neal : Oh! On prend celle descendu au Gansevoort.
Peter et Jones le fixent d'un œil ahuri.
Neal : ....C'est là que j'irai.
VOITURE - NUIT
Neal et Peter surveillant l'hôtel. Peter écoute le match à la radio.
Neal : On pourrait avoir un satellite...pour ce genre de trucs.
Peter : Pourquoi faire? La seule chose qu'il nous dirait, c'est qu'il n'est pas sur le toit. Là, on bosse à l'ancienne.
Neal : (Se moquant) A l'ancienne!
Peter : Détends-toi! Qu'est-ce que tu médites?
Neal : Rien.
Peter : C'est vrai. Je t'aurais bien vu méditer pourtant. Tu veux manger ?
Neal : (Écœuré) Oh! ...çà sent super fort.
Peter : (Souriant) Jambon à la diable!
Neal : Non.
Peter : Ben, essayes.
Neal : Non.
Peter, affamé, croque dans le sandwich.
Peter : Hum! Hum! ....(Se régalant)
Neal, de son côté, change de station de radio.
Peter : Non. Attends! Remets le match!
Neal : J'ai choisi çà.
Peter : T'as fait qu'appuyer sur un bouton, t'as rien choisi du tout.
Neal : On est retombé en enfance.
Peter : On dirait bien que oui. Quand on sera dans ta voiture, là, on écoutera ta radio.
Neal : Je n'ai pas de voitures.
Peter : Ben, c'est un choix de vie.
Peter, ravi, remet le match.
Peter : ....Allez! Retour au match!
Neal, exaspéré, continue de tripoter son papier. Soudain; il aperçoit quelqu'un au loin.
Peter : T'arriverais à quelque chose si tu y entrais?
Neal : File-moi un billet de 20!
Peter : Utilise plutôt ta nouvelle carte?
Neal : T'es au courant pour la carte?
Tous deux rigolant de la situation.
Peter : Garde-la! C'est encore plus facile de savoir ce que tu achètes.
Tous deux se concentrant sur l'hôtel.
Peter : (Enervé) ...D'accord! Entre là-dedans mais pas de mauvais tours! Hein? ...Je te donne 10 min et n'éteins pas ton portable!
Neal : Hum! ....C'est pour toi.
Neal lui donne son papier et sort de l'auto.
Neal : (Chuchotant) ... Pas de mauvais tours.
Neal sortit, Peter jette un coup d'œil sur le papier que Neal lui a donné en forme d avion, puis reporte son attention sur le match.
HOTEL - SOIR - TERRASSE
Neal, assis à une table, boit un verre, fixe la foule et repère deux jeunes femmes au loin.
Brigitte (Au loin) : Oh! Non vraiment....J'ai pas très faim, tu sais.
Claire ( Au loin) : Ouais...C'est quoi?
Brigitte (Au loin) : C'est vraiment gras. Moi, je n'y toucherais pas, c'est pas bon pour ma ligne.
Claire (Au loin) : Brigitte. C'est bien ici. Bois ton vin et tu oublieras tout.
Brigitte (Au loin) : Zzz....
Claire (Au loin) : Pourquoi tu boudes comme çà?
Brigitte (Au loin) : Ben, parce que personne ne veut vraiment s'amuser. C'est çà le problème.
Claire (Au loin) : Souris un peu! Bois ton verre de vin blanc!
Neal, de son côté, cherche avec quelles cartes de crédit il va payer.
Brigitte (Au loin) : (Agacée) Je suis sûre qu'il n'est pas bon.
Claire (Au loin) : Tu l'as goûté....Bois.
De son côté, Neal s'approche de lui.
Brigitte : (Fixant Neal ) Hum! Hum! ....
Neal : Excusez-moi! Je m'ennuie moi aussi. Je vous offre un verre.
Les deux jeunes femmes, ravies, éclatent de rire. De son côté, Peter, heureux, écoute la radio avec attention. Soudain, Neal surgit, heureux lui aussi.
Neal : Hé!
Peter est surpris.
Peter : Quoi?
Neal : (Soupirant et saluant les deux jeunes femmes au loin) ...T'en dis quoi?
Peter : ....Des tapineuses.
Neal : Non. Non. C'est Brigitte et une amie à elle. Elles nous invitent dans leur suite. Brigitte m'aime bien et, toi, tu hérites de Claire.
Peter : Qu'est-ce qui t'as pris? T'es un grand malade.
Neal : La chambre est réservée à son nom, Peter. Et, puis, on ne viole aucunes louis vu qu'elles nous invitent.
Peter soupire face à la situation.
Neal : ....Les 100 000$ et le tableau y sont peut-être. Tu n'as pas envie de savoir si on est au bon endroit....Peter?
Peter : Hum! (Fixant les deux jeunes femmes) C'est laquelle la mienne?
Neal sourit à la remarque.
SUITE DE L'HOTEL - NUIT
Tous les quatre rentrant et s'amusant comme des gosses.
Claire : Je reviens tout de suite.
Les deux jeunes femmes vont dans la salle de bain pour se remaquiller.
Neal : Et ne traînez pas.
Les deux jeunes femmes parties, tous les deux, ils se mettent à fouiller.
Neal : ....Claire est jolie.
Peter : Ouais. Exactement ce dont on a besoin quand on est marié.
Peter surveillant que les filles ne sortent pas.
Peter : Aucunes chaussettes d'homme n'a l'air de traîner dans les environs. Visiblement Brigitte ne semble pas inquiète de voir débarquer son petit copain à l'improviste.
Neal : Détends- toi un peu! Si c'est pas la bonne Brigitte, on va vite s'en rendre compte. T'es mieux là que dans ta caisse avec ton sandwich.
Peter : Voilà ce que l'on fait, à la seconde où l'on découvre que Dorsett est descendu ici. On prend congés et on appelle les renforts.
Neal : Cà roule.
Peter : Elles reviennent.
Les deux jeunes femmes viennent les rejoindre toutes souriantes.
Peter : ...Hum! (Rigolant)
Brigitte referme la porte de la salle de bain à clé sous les yeux de Neal qui fixe Peter d'un regard intense, puis il se dirige vers les deux femmes eu leurs donnent un verre.
Neal : Voilà...
Claire : Ah! Merci.
Brigitte : Merci beaucoup.
Neal : Asseyez-vous! Asseyez-vous!
Les deux femmes s'exécutent en souriant.
Neal : (A Peter) Elle ne veut pas que l'on y entre.
Peter : (A Neal) Ouais. Je l'ai vu fermer à clé.
Neal : (A Peter) S'il y une porte dans la salle de bain, elle communique avec l'autre suite que je peux ouvrir.
Peter : (A Neal, énervé) Non. C'est interdit.
Neal : (A Peter) personne ne l'apprendra.
Peter : (A Neal, agacé) Non. Non. Tu connais très bien els règles en vigueur.
Neal : (A Peter) Oui. Çà va. J'ai compris.
Les deux jeunes femmes s'impatientent.
Brigitte : Hé! Chéri, on peut peut-être avoir un petit peu de musique, non?
Brigitte commençant à se trémousser. Neal et Peter souris, face à la situation.
Brigitte : ....On va rigoler.
Peter : Ah! Ouais. (A Neal) Qu'est-ce qu'elle sous-entend?
Neal : Elle propose un strip-poker.
Peter est inquiet.
Peter : Hein?
Neal : Je blague. Mais imagine un peu.
Brigitte : Allez! On va danser. On va s'amuser.
Neal : Mets leur de la musique et, puis, essaye de te détendre un peu. D'accord?
Peter : D'accord.
Neal : C'est pas là. C'est parti.
Peter, abasourdi, s'exécute. Alors que Neal s'amuse avec les demoiselles.
Neal : Oh!....
Tandis que Neal danse avec Brigitte, il lui vole la clé. De son côté, Peter n'arrive pas à faire fonctionner la sono.
Neal : Donne-moi une minute! ....Hum!...
Neal relâchant Brigitte et fonce dans les toilettes. Peter se jette sur la porte, mais c'est trop tard, Neal à refermer la porte.
Peter : Oh! ....Neal, je sais ce que tu vas faire.
Neal : Donne-moi une minute!
Peter : (Agacé) Oh!....Arrête de te foutre de moi! Sors de là!
Neal, de son côté, force la porte.
Neal : Tente- de les occuper!
Peter : Je...je ...je ne sais pas comment faire? Bordel! Je ne suis plus un séducteur.
Neal ne l'écoute plus car il a ouvert la prote et entre. Alors que Peter est assailli par les deux jeunes femmes.
Brigitte : Oh! ...Vraiment. Tiens! Viens par là! ...T'es pas un séducteur.....
Les deux jeunes femmes forcent Peter à s'asseoir grâce à leurs charmes.
Peter : Hé! Là....
Claire : Assis!
Peter s'exécute.
Peter : Oh! Oh! ....
Brigitte : Mets-toi sur ses genoux! ....
Peter : Non. Mais....
Claire s'assoit sur les genoux de Peter, embarrassé.
Peter : Oh! Je....
De son côté, Neal trouve la veste de Dorsett dans l'autre suite et se met à fouiller. Alors que Peter est de plus en plus gêné par la situation.
Peter : J'aimerais ....J'aimerais mieux me lever.
Claire : Ah! Tu vas goûter à çà.
Elle lui fourre un petit four dans la bouche.
Brigitte : Non.
Claire : Hum! C'est bon? Tu veux de la vodka peut-être?
Peter : En effet, c'est très bon.
Claire : Non. C'est excellent.
De son côté, Neal continue de chercher une preuve. Tandis que Peter continue de s'amuser avec les filles.
Brigitte : Ben, moi....
Soudain le portable de Peter sonne.
Peter : Oh! Oh!.... C'est juste....C'est juste mon téléphone...Non, j'essaye ...j'essaye d'attraper mon téléphone. Je l'ai ....Regardez! ...
Claire lui vole des mains.
Peter : Oh! ...Non. Non. ... Je vous en prie.
Brigitte : Il est à moi.
Peter essaye de récupérer son portable.
Peter : Je vais.... Je vais prendre cet appel. Non. S'il vous plaît, je...
Brigitte : Je veux voir qui appelle?
Peter : Oh! Merci...
Peter, ayant récupérer son portable, regarde le numéro et se lève d'un bond.
Peter : Oh! Non. C'est elle.
Peter décroche mal à l'aise.
Peter (Téléphone) : « Euh! ...Allo. »
Elizabeth (Téléphone) : « Je ne pensais pas réussir à t'avoir. J'allais te laisser un message. »
Peter (Téléphone) : « Oh!...Euh! Oui....J'ai vu que c'était toi. Çà va? »
Elizabeth (Téléphone) : « Oui. Je rentre d'un dîner avec un client et ta planque? Est-ce que çà va? »
Peter (Téléphone) : « Oui. On se fend la poire. »
Soudain, les filles mettent la musique à fond.
Elizabeth (Téléphone) : « T'es où au juste? »
Les filles se mettent à danser sous les yeux exaspérés de Peter.
Peter (Téléphone) : « Je dois...Tu entends là? »
Elizabeth (Téléphone) : « Chéri, est-ce que t'es en boîte? »
Peter (Téléphone) : « Effectivement. Oui. On est dans une boîte de nuit. Il a fallu que je le suives et il a choisi d'aller dans une boîte de nuit. »
Peter essaye de calmer les demoiselles.
Elizabeth (Téléphone) : « Quel exploit!...Waouh! Je suis impressionnée. T'as réussi à y entrer? »
Peter (Téléphone) : « C'est une longue histoire. Je...Oh! Non. Il faut que j'y ailles. »
Les filles lui sautent dessus.
Brigitte : Chéri....
Peter (Téléphone) : « Je gère la situation. Je t'aime....Chérie, je t'aime. »
Elizabeth reste perplexe devant son téléphone.
Peter (Téléphone) : « C'est bourré de monde. C'est plein à craquer.... »
Peter raccroche alors que les filles le jettent sur le canapé. Mais, Peter se relève et fonce vers la porte des toilettes.
Peter : (Hurlant à la porte) Neal...Caffrey. Hé! Elizabeth m'a appelé avec ces deux folles furieuses autour de moi. C'est pas bien.
Neal ne l'écoute pas et décroche le miroir et y trouve le tableau derrière.
Peter : ( Au loin) ....Non. Non. Attendez! ..S'il vous plaît, arrêtez! Si Elizabeth me tombe dessus, j'annule notre marché, Neal. Je le ferais.
Neal ne l'écoute toujours pas obnubilé par le tableau.
Peter : Mais qu'est-ce que tu fais nom de Dieu? ...Oh! Mon Dieu! Pourquoi est-ce qu'elles rigolent?
Neal récupère le tableau.
Peter : (Au loin) ...On peut ...On peut peut-être être amis. Bon. D'accord. D'accord. On arrête là.
Les filles continuant d'embêter Peter en ricanant. Tandis que Neal fixe l'inscription derrière le canapé.
Neal : .... « A ma chère Juliana. Garde-le éternellement. »
Neal replaçant le tableau dans son cadre et sourit.
Quelques heures plus tard, Dorsett entre dans la suite et y trouve les deux jeunes femmes endormies. Mais il constate que le miroir a été déplacé. Il vérifie et trouve le tableau mais ce n'est pas l'original. Il n'est pas content.
RUES DE NEW YORK - JOUR
Neal et Peter rentre de leur soirée.
Neal : Je vais parler à Elizabeth. C'est le moins que je puisse faire.
Peter : Non. Le moins que tu puisses faire, c'est rien du tout et çà me convient parfaitement.
Neal : C'est de ma faute.
Peter : Non. Je n'ai pas besoin que tu ailles mentir à ma femme.
Neal : Tu le feras toi-même.
Peter : Non.
Neal : La vérité, Peter.
Peter : Hum!
Neal : C'est un choix risqué.
Peter : Supposons que....
Neal : Ecoute! Comme je n'arrêtais pas de me plaindre dans la voiture, tu m'as laissé entrer dans cette boîte. Là, tu as vu le suspect y entrait aussi et t'as été obligé de me suivre.
Peter s'arrêtant et réfléchit à la situation.
Peter : C'est presque la vérité.
Neal : Et c'est mieux qu'une pension alimentaire.
Soudain, le téléphone de Peter sonne, y décroche.
Peter (Téléphone) : « Oui. Allo. »
Jones (Téléphone) : « On a perdu Dorsett. »
Peter (Téléphone) : (Agacé) « Et pour le tableau et l'argent? »
Jones (Téléphone) : « Tout a disparu. »
Peter, furieux, raccroche.
Peter : Dorsett s'est fait la belle.
Neal : Cà sent mauvais.
Peter : Ouais. Çà sent mauvais.
MAISON DE PETER - SOIR
Peter et Elizabeth préparent le dîner.
Peter : Tu sais. Ce raté pourrait vraiment être problématique.
Elizabeth : Si tu ne retrouves pas Dorsett, qu'est-ce qui va devenir Neal?
Peter : Il est cuit. Il repart en prison.
Elizabeth : Tu crois vraiment qu'il la volait?
Peter : (Soupirant) Zzz....Oui. Ouais.
Elizabeth : Tu t'en remettras?
Peter : Oh! Oui. Je m'en remettrai....(S'asseyant face à elle) Ecoute, chérie, à propos de la nuit dernière, dans cet hôtel, ....
Elizabeth : Tu veux dire dans cette boîte.
Peter : Oui. Et, bien, ....Neal s'est plaint de l'odeur de mon sandwich après il a trifouillé mon poste radio alors j'ai....(Soupirant et fixant sa femme.) Y a jamais eu de boîte de nuit.
Elizabeth : (Souriante) ....Je sais.
Peter, soulagé et surpris, lui sourit.
Elizabeth : Chéri, tu crois qu'après 10 ans, je ne sais pas quand tu ...
Peter : ...camoufles la vérité.
Elizabeth : C'est une façon militaire de le dire. La prochaine fois, dis-moi tout.
Peter : Exactement ce que je disais à Neal.
Elizabeth : N'écoute que toi.
Peter : Je m'en souviendrai.
Elizabeth : Je sais que tu es ...quelqu'un de bien.
Peter lui sourit.
Elizabeth : ...Plutôt jolie?
Peter : Ben, tout dépend de ce que tu entends par « Plutôt jolie ». Je...je ..je crois que je vais sortir mon joker pour ce coup là.
Elizabeth : Ouais. Tu fais bien.
Tous deux rigolant de la situation.
MAISON DE JUNE - APPARTEMENT DE NEAL - SOIR
Neal, dans son salon, sortant des documents d'un placard et se met à table. Soudain, son portable sonne, il décroche.
Neal (Téléphone) : « Ouais. Qui est-ce? »
Gérard (Téléphone) : « Je pourrais vous retourner la question. Vous semblez avoir beaucoup de noms, Georges. »
Neal (Téléphone) : « Dorsett. Où est-ce que vous avez eu ce numéro? »
Gérard (Téléphone) : « Vous avez payé à boire à ma copine avec votre carte de crédit. Votre ingéniosité m'impressionne. À moi, de vous montrer la mienne, maintenant, je veux le tableau. Si vous ne me rendez pas, Joshua ira rendre visite à votre jolie amie de la galerie. »
Neal (Téléphone) : « Laissez-la en dehors de çà. »
Gérard (Téléphone) : « Brigitte ne savait rien. Vous l'avez impliqué. Vous avez défini les règles, maintenant, il faut les accepter. »
Neal (Téléphone) : « Laissez-moi deux jours! »
Gérard (Téléphone) : « Vous n'en aurez pas d'avantage. »
Gérard raccrochant alors que Neal est inquiet.
Quelques heures plus tard, Neal reçoit Mozzie chez lui.
Mozzie : Tu as volé le tableau.
Neal : J'avais prévu d'aller le rendre à Juliana.
Mozzie : Mais t'es un vrai gosse, tu ne penses jamais aux conséquences.
Neal : C'est çà. Tu peux regardez l'inscription. (Prenant le tableau et le tendant à Mozzie.) Le conservateur disait avoir authentifier le tableau avant qu'il ne soit volé, donc il savait qu'il revenait à Juliana et il a choisi de l'ignorer.
Mozzie : Et toi, t'es Robin des Bois et j'oublie de mentionner qu'au préalable, tu as volé le tableau toi aussi.
Neal : (Agacé) Je ne croyais pas que Dorsett arriverait à s'enfuir.
Mozzie : C'est parce que tu détestes ce type du Channing, tu fais tout çà pour le punir.
Neal : Je fais pire pour moins que çà. Je ne veux pas qu'il s'en prenne à Taryn.
Mozzie : Et qu'est-ce que tu comptes faire?
Neal réfléchit un instant.
MAISON DE PETER - SALON - SOIR
Peter et Neal, assis face à face, tous deux tendus.
Peter : J'espère que cela en vaut la peine.
Neal : ....J'ai pris le tableau.
Peter soupire d'exaspération alors qu'au loin, Elizabeth regarde la scène.
Peter : Tu dépasses les bords.
Neal : Je n'avais pas l'intention de....
Peter lui indiquant de se taire.
Neal : ....Mais je l'ai fait pour....C'est l'occasion de coincer Dorsett, il ne sait pas que je bosse pour toi.
Peter réfléchit à la proposition.
Neal : ....Hum?
Peter : On met çà en place demain....Maintenant, je veux que tu te barres d'ici tout de suite.
Neal : D'accord.
Neal se levant et s'en allant.
Neal : ...Bonne nuit, Elizabeth.
Elizabeth : ...Bonne nuit.
Une fois Neal partit, Elizabeth rejoint Peter et lui fait un câlin alors que lui est contrarié et fixe le dossier à Neal ainsi que le bout de papier qu'il lui a donné.
Elizabeth : Il ...il t'a dit la vérité pour le tableau.
Peter : Hum! Parce qu'ils ont menacé de s'en prendre à Taryn.
Peter continue de s'amuser avec le bout de papier.
Elizabeth : C'est un début.
Peter : Ouais. C'est un début.
Peter lui sourit tandis qu'Elizabeth l'embrasse.
MAISON DE JUNE - APPARTEMENT DE NEAL - SALON - NUIT
Neal exécutant le faux tableau sous les yeux de Mozzie.
Mozzie : Tu sais que tu es incapable de contrôler la moindre de tes pulsions.
Neal : Passe-moi le jaune de Naples!
Mozzie s'exécutant.
Mozzie : ...Le coup de pinceau d'Haustenberg est beaucoup plus fluide, on ne peint pas en tremblant.
Neal : Hum! ...Mon coup de pinceau va bien.
Mozzie : Hum! (Ricanant) ....çà pourrait tromper un touriste lambda mais ce type du Channing ne le laissera pas avoir.
Neal : Je ne me fais aucunes illusions.
Quelques instants plus tard, Neal a fini la toile alors que Mozzie la vérifie.
Mozzie : Ce pigment a besoin d'être vieilli...Je vais faire préchauffer le four.
Neal : Thermostat 125°, çà sera parfait.
Mozzie : Oui. Oui. Je sais comment vieillir une toile.
Mozzie s'en va agacé dans la cuisine alors que Neal de son côté, exécute la touche finale à savoir la gravure derrière la toile.
VOITURE - MATIN
Neal et Peter se rendant au lieu de rendez-vous. Peter est furieux alors que Neal est anxieux.
Neal : Le consultant a pris du plomb dans l'aile.
Peter : Il est plutôt en danger. Il faut pas se râteler.
Neal : Cà ne sera pas compliqué.
Peter : Alors n'y met pas ton grain de sel. D'accord? Contente-toi d'attraper Dorsett!
Neal : Et on repartira du bon pied?
Peter : C'est çà, camarade. (Souriant)
Neal : Tu m'auras à l'œil?
Peter : Oh! T'inquiète!
Peter se gare.
Neal : Allez! À tout à l'heure!
Neal descend de l'auto.
PARKING - MATIN
Neal attendant Dorsett le long d'une voiture. Soudain, Dorsett et son garde du corps surgissent.
Neal : Vous avez eu le cran de venir en personne.
Gérard : Ce n'est pas une question de cran. Je n'ai pas confiance en Joshua pour un tableau d'un million de $.
Neal : Difficile de vivre comme çà.
Neal sortant le tableau.
Neal : ....Sans pouvoir faire confiance à ses proches.
Gérard : J'imagine, oui. Mais, moi, je fais des affaires.
Neal : Vous gagnez.
Neal lui donnant le tableau.
Gérard : Exact. Mais le match fût plaisant.
Soudain, des voitures du Fbi encerclent la zone et pointent leurs armes sur Dorsett et son acolyte tandis que Neal s'éloigne.
Jones : (Hurlant) FBI...Je veux votre vos mains.
Jones menaçant Dorsett qui s'exécute ennuyé.
Jones : ...Le tableau?
Jones récupérant le tableau.
Agent : ...Les mains en l'air! Hé! Oh! Hé! Oh! Calme-toi là!
Les agents arrêtent les deux hommes tandis que Neal s'éloigne en rigolant.
BUREAU DU FBI - JOUR
Peter et son équipe montrant le tableau au Conservateur du Channing. Le Conservateur expertise la toile sous les yeux inquiets de Peter.
MAISON DE JULIANA - SALON - JOUR
Neal et Juliana sont assis face à face alors que Neal regarde les photos de la grand-mère de Juliana.
Neal : Haustenberg était son père.
Juliana : Oui. Elle était sa fille illégitime. Mais il avait déjà une famille à lui en Hongrie. C'était avant la guerre.
Neal : Comment le Channing l'a récupéré?
Juliana récupère les photos.
Juliana : Il a peint ce tableau pour ma grand-mère. Mais, quand elle est partie, le musée a ignoré sa volonté. Qui a envie de se soucier de la fille illégitime d'un peintre reconnu?
Neal : Quand c'est un riche qui agit, ce n'est pas du vol.
Juliana : Comment savez-vous que le Channing ne cherchera pas à le récupérer?
Neal : Parce que si jamais il le fait, le Conservateur devra expliquer : pourquoi ils n'ont pas honoré le vœu d'Haustenberg? Hum! ...(Souriant) Ce qui doit être au-dessus de ses forces.
Neal lui sourit.
BUREAU DU FBI - JOUR
Le Conservateur examine toujours la toile.
Peter : (Soucieux et murmurant) Neal, qu'est-ce que tu as encore fait?
Conservateur : (Lisant l'inscription au dos du tableau.) « Mon cher Walter, je sais ce que vous avez lu à cet endroit la dernier fois. N.C »
Peter : Un problème?
Le Conservateur sursaute.
Conservateur : Euh! ...Non. Je suis juste...euh...submergé par ....(Retournant le tableau) Je suis ému de voir l'original d'Haustenberg rejoindre sa place d toujours.
Peter, souriant, est soulagé par cette affaire.
MAISON DE JULIANA - JOUR
Juliana a raccroché le tableau et le fixe avec Neal à ses côtés. Elle est très heureuse.
GARE CENTRALE - JOUR
Neal attendant Kate. Soudain, Mozzie déboule d'un restaurant et saute sur Neal.
Neal : Deux amoureux qui se retrouvent en cachette, c'est un peu personnel, Mozzie.
Mozzie : Il était hors de question que je te laisse venir seul et s'il y avait le méchant à la bague derrière tout çà.
Neal : Arrête!
Mozzie : Je te dis que tu seras bien content de m'avoir quand, soudain, un laser rouge apparaîtra sur ton joli front.
Neal : (Souriant) T'es un héros incompris, ce n'est vraiment pas juste.
Mozzie : Je vois. Peut-être qu'elle a écrit ce mot il y a trois jours, mais peut-être aussi il y a 3 mois.
Neal : Elle va venir.
Mozzie : Ouais. On est vendredi en plein cœur de la journée alors dis-moi où elle est?
Soudain, au loin, un téléphone sonne. Neal fonce sur le téléphone.
Neal : ...Désolez!
Il décroche rapidement.
Neal (Téléphone) : « Kate »
Kate (Téléphone) : « Neal »
Neal (Téléphone) : « Kate. Où est-ce que tu es? »
Kate (Téléphone) : « Je n'ai pas beaucoup de temps. »
Neal cherchant le lieu où elle est des yeux.
Neal (Téléphone) : « ...T'es à côté? »
Kate (Téléphone) : « Neal. T'es toujours là? ...Neal? »
Neal l'apercevant au loin sur le pont. Il est très heureux.
Neal (Téléphone) : « Salut. »
Kate (Téléphone) : « Salut. »
Neal (Téléphone) : « Ne bouge pas. J'arrive. »
Kate (Téléphone) : « Non, Neal. Il n'est pas loin. »
Neal (Téléphone) : « L'hommes à la bague? »
Kate (Téléphone) : « Oui. »
Neal (Téléphone) : « Je m'en fous. Je m'en fous. J'arrive. »
Kate (Téléphone) : « Ecoute. J'ai besoin que tu me dis où tu as tout caché? »
Neal (Téléphone) : « Quoi? »
Kate (Téléphone) : « L'argent, les œuvres, les titres, tout çà. »
Neal (Téléphone) : « Pourquoi ? »
Kate (Téléphone) : « Il veut un truc précis. Quelque chose que tu as pris et caché. »
Neal (Téléphone) : « Et j'ai caché tout un tas de choses. »
Kate (Téléphone) : « Et, bien, alors donne-lui tout! Si on lui donne ce qu'il veut, je pourrais revenir vers toi. »
Neal (Téléphone) : « C'est qui ? »
Kate (Téléphone) : « Je ne peux pas te le dire. Çà serait trop dangereux pour toi. »
Neal (Téléphone) : « Dangereux? Pourquoi Kate? Dis-le moi! Je peux te protéger, tu sais. »
Kate (Téléphone) : « C'est la seule possibilité que tu as de m'aider. Tu m'as toujours demander de te faire confiances et, bien, maintenant, c'est à ton tour. Je veux rentrer. Indique-moi simplement où tu as tout planqué! »
Neal (Téléphone) : « Non. »
Kate (Téléphone) : « Je veux rentrer chez moi. »
Neal (Téléphone) : « C'est la seule carte qu'il me reste. Je viens te chercher. Ne bouge pas! »
Neal se précipitant vers le pont.
Mozzie : ...Neal...Neal...
Mozzie récupère le téléphone.
Mozzie (Téléphone) : « Kate? »
Kate (Téléphone) : « Mozzie, dis à Neal combien je l'aime? Dis-lui qu'il n'y a pas d'autres moyens? »
Kate raccroche et s'en va. De son côté, Neal se précipite sur le pont, mais elle est partie.
Neal : ...Kate...Kate....Kate....
Neal est complètement désemparé.
A SUIVRE
Écrit par Elena172