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#107 : Le diamant rose

Peter doit décider si Neal ment lorsque ce dernier devient suspect dans une affaire de vol de bijou. Pendant ce temps Neal se rapproche de l’homme avec la bague et découvre qu’il pourrait être l’un de ses proches.

Popularité


4.2 - 10 votes

Titre VO
Free Fall

Titre VF
Le diamant rose

Première diffusion
04.12.2009

Première diffusion en France
12.10.2010

Photos promo

Adrian Tulane (Murray Bartlett)

Adrian Tulane (Murray Bartlett)

Peter Burke (Tim DeKay)

Peter Burke (Tim DeKay)

Neal Caffrey (Matt Bomer) et Peter Burke (Tim DeKay)

Neal Caffrey (Matt Bomer) et Peter Burke (Tim DeKay)

Neal Caffrey (Matt Bomer) au téléphone avec Mozzie à ses côtés

Neal Caffrey (Matt Bomer) au téléphone avec Mozzie à ses côtés

Neal Caffrey (Matt Bomer) reçoit un coup de téléphone important

Neal Caffrey (Matt Bomer) reçoit un coup de téléphone important

Neal Caffrey (Matt Bomer) examine un objet

Neal Caffrey (Matt Bomer) examine un objet

Adrian Tulane (Murray Bartlett) discute avec Neal Caffrey (Matt Bomer)

Adrian Tulane (Murray Bartlett) discute avec Neal Caffrey (Matt Bomer)

Peter Burke au téléphone

Peter Burke au téléphone

Peter et Elisabeth Burke discutent avec Lauren Cruz

Peter et Elisabeth Burke discutent avec Lauren Cruz

Peter Burke (Tim DeKay) et Garrett Fowler (Noah Emmerich)

Peter Burke (Tim DeKay) et Garrett Fowler (Noah Emmerich)

Plus de détails

Réalisé par : Kevin Bray

Ecrit par : Jeff Eastin

Alors que Peter et Elizabeth prennent leur petit déjeuner Peter contacte Neal qui est en compagnie de Mozzie dans les rues de New York. Le Bureau vient de prévenir Peter qu’un possible vol aurait pu avoir lieu au Joyau Précieux, une boutique de vêtement de luxe. Elizabeth apprend à son mari que le magasin devait exposer un diamant rose d’une grande valeur.

Arrivés à la boutique et accompagnés par Jones et Lauren, Peter et Neal interrogent la manager qui leur explique que tout semblait à sa place lorsqu’elle est arrivée le matin mais elle leur montre une vidéo de surveillance de la pièce où le diamant était conservé. En effet un homme cagoulé apparaît sur les images. Après examen du fameux diamant Neal confirme qu’il s’agit d’une contrefaçon.

Quand Peter et Neal rejoignent le Bureau, Hughes est en compagnie d’un homme inconnu à notre duo. Jones leur apprend qu’il s’agit d’un agent de l’OPR, l’équivalent du service des affaires internes de la police pour le FBI. Peter rejoint donc Hughes et l’agent Garret Fowler. Celui-ci avoue rapidement qu’il soupçonne Neal d’avoir volé le diamant rose. En effet six heures du relevé GPS du bracelet de Neal ont été effacées datant de la nuit du vol.

Peter refusant de croire à la culpabilité de Neal poursuit l’enquête avec ce dernier. Contrefaire le diamant étant extrêmement difficile la liste des suspects se réduit rapidement à un nom Adrian Tulane. Peter et Neal vont donc rendre visite au suspect qui a déjà préparé son alibi. Il leur confie des billets d’avions en provenance de Madrid, prouvant qu’il n’était pas en ville au moment du vol.

En chemin pour le Bureau, Burke interroge Caffrey sur le fait qu’il aurait pu voler le diamant. Neal vexé décide de rentrer chez lui. De retour au Bureau, Peter demande à Jones d’examiner de faux bons réalisés par Neal. En effet ce dernier lui a avoué lors de sa seconde arrestation qu’il signait son travail.

Chez Neal, ce dernier est en compagnie de Mozzie qui lui expose ses dernières avancées sur la disparition de Kate. Ils en viennent rapidement à parler de Fowler qui travaillait précédemment pour l’unité des crimes violents avant que sa femme ne soit assassinée lors d’un vol et qu’il rejoigne l’OPR après un an de congé. Ses dossiers ont alors été classés et sont désormais inaccessibles. Mozzie espère que ce dernier n’est pas mêlé à la disparition car l’OPR dispose d’un énorme pouvoir et ne dépend que du Département de Justice.

Un peu plus tard de retour au Bureau, Neal qui est en pleine discussion avec Hughes et Peter est interrompu par Fowler. Celui-ci les informe que la signature NC a été découverte sur le diamant et qu’elle correspond à la signature que Neal a laissée sur les faux bonds examinés par Jones. Peter se voit obliger d’arrêter une nouvelle fois Neal.

Le lendemain Peter rend visite à Neal en prison pour des explications. L’ex-voleur lui dit qu’il n’a rien fait et que c’est un coup monté. Ils sont rapidement rejoints par Mozzie qui est là en tant qu’avocat de Neal. Peter les laisse donc seuls. De retour au bureau Peter apprend que Mozzie a demandé tous les dossiers du FBI concernant Neal et que le juge a accédé à sa requête.

De retour à la prison Mozzie explique à Neal qu’il a suivi Fowler et l’a vu détruire plusieurs documents à l’aide d’une déchiqueteuse. Il a bien entendu récupéré ce qu’il restait des documents et les confie à Neal. Ce dernier demande à son ami de liquidé quelques biens pour acheter une boulangerie.

Au bureau Lauren apprend à Peter que Neal à acheter une boulangerie mais le secret professionnel entre avocat et client ne leur permet pas d’en savoir plus.

Dans sa cellule Neal reconstitue les documents que Mozzie lui a confié il découvre alors que Peter et lui étaient sous écoute lorsque Peter l’a joint le lendemain du vol.

Alors qu’il s’apprête à rencontrer le juge Neal apprend de Mozzie que tout est en place et que l’air conditionné dans le bureau du juge est ‘‘tombé’’ en panne ce matin.

Peter accompagné d’Elizabeth se rend au tribunal mais est interrompu par Lauren qui lui apprend que Neal a décidé de tout confessé. Il n’ira donc pas au tribunal. Tout aura lieu dans le bureau du juge. Comprenant que Neal prépare quelque chose Peter part au plus vite pour le bureau du juge. Quand il arrive devant l’immeuble il ne peut s’empêcher de remarquer qu’une boulangerie vient d’être rachetée dans la rue. Quelques étages plus haut Neal dit au juge qu’il n’a pas volé le diamant. Quand le juge lui demande qui l’a fait dans ce cas, Neal réplique qu’il le lui dira et saute par la fenêtre amortissant sa chute sur l’auvent de la boulangerie. Sous les yeux de Peter il monte dans un van qui démarre au quart de tour. Rejoint par le reste de son équipe ainsi que par Hughes et Fowler, Peter se tient là où quelques instants plus tôt se tenait le van, juste au dessus d’une bouche d’égout. Neal n’est jamais parti avec le véhicule.

Alors qu’Elizabeth est dans les rues de New York avec plusieurs collègues elle reçoit un appel de Neal. Le soir même alors que Peter rentre chez lui sa femme lui apprend que Neal est ici, malgré les véhicules de surveillance placés devant la maison. En effet Elizabeth l’a aidé à entrer par derrière. Neal apprend à Peter qu’ils étaient sur écoute, après vérification Peters découvre un mouchard dans son téléphone fixe. Aucun juge n’aurait laissé une telle mise sur écoute et l’agent comprend que quelqu’un est entré chez lui illégalement. Neal lui apprend aussi que Jones n’est pas le seul à avoir vérifié les bonds mais que Fowler aussi en a fait de même et que comme par hasard sa signature a été trouvée sur le diamant juste après. Neal apprend aussi à Peter que lors d’une précédente affaire à Chinatown l’agent d’Interpol avec qui il a travaillé lui a avoué qu’un agent du FBI était impliqué dans la disparition de Kate. Il pense donc que Fowler pourrait être cet homme. Neal montre aussi à Peter l’autre partie de la photo de Kate remontant au jour de sa disparition.

Le lendemain Peter après avoir demandé à Jones d’occuper Fowler et ses hommes rejoint Neal  au Joyau pour trouver comment le voleur est entré et sorti sans être détecté. Ils découvrent alors un passage derrière des panneaux lumineux qui les conduits quelques blocs plus loin et qui débouche juste devant une caméra de surveillance. De retour chez Burke les deux hommes visionnent la fameuse vidéo et découvrent qu’Adrian Tulane est le voleur.

Après avoir été menés en bateau pendant un moment par Jones, Fowler et ses hommes retournent au bureau où ils apprennent l’arrestation de Tulane. En plus de la vidéo le diamant a été retrouvé chez l’une des petites amies d’Adrian. Ce dernier est interrogé par Peter quand Fowler les rejoints Adrian avoue qu’il a été engagé pour faire ce travail. Peter lui propose l’immunité contre un nom mais le voleur ne connait pas son employeur. Pour Peter tout cela sent le coup monté.

Alors que Fowler quitte le bureau, Peter lui montre le mouchard qu’il a trouvé chez lui et demande à l’agent de l’OPR ce qu’il en sait. Ce dernier réplique qu’il n’en a pas fini avec cette affaire mais Peter non plus.

Alors que l’équipe fête leur victoire contre l’OPR, un agent les interrompt pour prévenir Neal d’un appel qu’il prend dans le bureau de Peter. Il s’agit de Kate qui lui demande de l’aide. Neal tente de la rassurer en lui disant qu’il sait qu’ils ont à faire à un agent du FBI et Kate lui répond de lui donner ce qu’il veut et de ne faire confiance à personne puis elle raccroche.

Frustré Neal retourne chez lui où Mozzie travaille toujours sur les dossiers de Fowler. Il lui apprend qu’il est actuellement dans une chambre d’hôtel où ses appels sont transférés alors qu’aucune opération en cours n’est répertoriée. Neal se rend donc sur les lieux et force Fowler à le laisser entrer. L’agent est là avec son équipe mais aucune trace de Kate. Fowler lui dit aussi qu’il n’est pas à New York pour Neal mais avoue avoir mis Peter sous écoute.

Dans un autre hôtel Kate entre dans sa chambre d’hôtel où elle est attendue par Peter qui porte une bague similaire à celle de la photo…

 

Rédigé par laurine03

Episode 7 : « Le diamant rose »

 

DANS LES EPISODES PRECEDENTS

En prison.

Peter : Pourquoi Neal s’enfuirait trois mois avant la fin de sa peine de quatre ans ?

Agent : Eh bien, c’est ce qu’on se demandait.

***

En prison, dans la cellule de Neal.

Peter : Hou! Jamais on ne coincera Caffrey avec des barrages ou avec des avis de recherche.

***

Dans un appartement vide.

Peter, à Neal : Kate est venue te dire au revoir en prison. Elle fait tout ensuite pour disparaître …

Neal : Tu vois j’l’ai manquée de deux jours.

***

En prison, dans la salle des visites.

Neal : Tu me fais sortir d’ici.

Peter : Oh !

Neal : Et y a un précédent : je peux être libéré en restant sous ta garde. Les bracelets GPS de cheville. Les nouveaux sont inviolables. Personne n’a réussi à en enlever.

***

Sortie de prison.

Peter, à Neal : Laisse-moi voir !

Neal montre son traceur.

***

Dans la maison des Burke, sur le canapé.

Neal, à Peter : Les faux avec lesquels tu m’as eu, étaient signés.

Peter : Où ça ?

Neal : Regarde les sceaux des billets sous lumière polarisée, juste pour voir.

***

Maison de June.

Mozzie, faisant glisser une photo où apparaît Kate à Neal : Apparemment, si un arbre tombe dans une forêt, il fait du bruit.

Neal : Je vais peut-être la reperdre.

Mozzie : La reperdre ? Je viens de t’la retrouver !

Neal : Lui aussi.

***

Sur un pont, en face de la gare centrale de New-York.

Neal, hurlant : ...Kate...Kate....

***

Dans les bureaux du FBI, vingt-et-unième étage.

Neal, au téléphone : Vous savez où est Kate ?

Meilin : Je n’ai pas de nom mais voilà c’que j’sais : Il est du FBI.

 

D ANS LES RUES DE NEW-YORK - JOUR

Neal et Mozzie conversent tout en marchant.

Mozzie : Donc, le type qui est avec Kate est du FBI.

Neal : Apparemment.

Mozzie : Ce qui explique tout !

Neal : T’emballe pas Mozzie.

Mozzie : Qui se couche avec des chiens, se lève avec des puces.

Neal : Ca t’étonne si je te dis que je me fous de ce que tu penses ?

Mozzie : T’as la trouille. Je sais que tu as peur toi aussi, que tu fais mine de t’en foutre mais tu me comprends en fait. Rassure-toi mon vieux ! C’est que tu es normal… Des suspects ?

Neal : Combien y a-t-il d’antennes du FBI à ton avis ?

Mozzie : Cinquante-six. Sans compter les antennes locales.

Neal : Donc ça en fait des suspects.

Mozzie : A quoi on le repère ?

Neal, s’arrêtant de marcher : A rien du tout. Il faut qu’il bouge.

Le téléphone de Neal sonne. Il le retire de sa poche et décroche.

Neal : Bonjour, Peter.

Maison des Burke – Peter est assis à table, en compagnie d’Elisabeth. Il boit un café.

Peter : Où es-tu ?

Neal (Dans le combiné) : Dans mon rayon de trois kilomètres. Et toi ?

Peter : Je suis à table. Dans ma salle à manger. Il a tout l’air d’y avoir eu un vol de bijou donc on va enquêter.

Dans la rue.

Neal : Ca m’intéresse.

Peter (Dans le combiné) : On se retrouve dans une demi-heure entre la quatorzième et la neuvième.

Neal : C’est au Joyau Précieux. Encore plus intéressant.

Maison des Burke.

Peter : La boutique de fringues, la plus chère de toutes. J’suis idiot, tu la connais. Je sens que tu vas adorer.

Peter raccroche.

Dans la rue. Neal raccroche également.

Mozzie : J’fais quoi, alors ?

Neal : Toi, rien.

Mozzie : Ah, bon. Et toi ?

Neal : J’vais subir une autre dure journée.

Ils se séparent.

Mozzie, se parlant à lui-même : Et moi avaler mon p’tit déjeuner tout seul.

 

MAISON DES BURKE - JOUR

Toujours attablés, Elizabeth et Peter finissent leur café.

Elizabeth : Qu’est-ce qui s’est passé au Joyau ?

Peter : J’en sais trop rien. Ils ont appelé tôt ce matin, sans nous donner de détail. Il s’agit peut-être d’un vol finalement.

Elizabeth : Ils ont contacté le FBI. Pas la police ?

Peter : Mm ! Ma réputation les a sûrement éblouis. J’ai du mal à comprendre ce qui peut avoir de la valeur dans un magasin de fringues.

Il se lève, débarrassant ses affaires de la table.

Elizabeth : J’espère que ça n’a rien à voir avec l’événement.

Peter : Quel événement ?

Elizabeth : Ils exposent le diamant rose le plus exotique au monde.

Peter : Ca a peut-être un rapport avec ça, oui !

 

BOUTIQUE LE JOYEUX PRECIEUX - JOUR

Neal glane çà et là. Peter s’arrête devant un mannequin, l’observe perplexe et se retourne finalement vers Neal.

Peter : Ouais, on voit pas ça tous les jours. Sauf si on s’appelle Neal, bien entendu !

Une femme s’approche de Peter.

La femme : Est-ce que je peux vous aider ?

Peter : Je suis l’agent Peter Burke.

La femme : D’accord. Très bien.

Elle repart.

Peter, s’intéressant de nouveau au mannequin : On dirait Buckingham Palace.

Neal, décrochant ses yeux d’un autre mannequin : J’suis allé à Buckingham Palace et ici c’est mieux.

Une seconde femme, la responsable de la boutique, se dirige vers eux.

La responsable : Agent Burke ?

Peter : Lui-même.

La responsable : Sachant que la situation est très délicate, ce serait bien que vous ne le criez pas sur tous les toits.

Peter : Et ne pas crier quoi au juste ? Vous avez été très vague au téléphone.

La responsable : Vous êtes au courant de l’événement ?

Peter : Oui, vous exposez le plus exotique des diamants roses au monde.

Neal : Le Steinmetz rose pèse cinquante-neuf carats soixante.

La responsable : Je pense qu’il a été volé.

Neal : Vous pensez que c’est un faux ?

La responsable : C’est certain.

Peter : J’vois pas c’qui vous fait dire ça.

La responsable : Suivez-moi, messieurs.

En accompagnant la responsable, Neal s’arrête en route pour étudier, autour du cou d’un mannequin, un collier serti de diamants. Peter l’attrape par le bras et l’entraîne avec lui. Le mannequin, complètement inerte jusque-là, cligne des yeux.

 

DANS UN BUREAU DE LA BOUTIQUE LE JOYEUX PRECIEUX - JOUR

La responsable : Quand je suis arrivée ce matin, je n’ai rien remarqué de particulier. On a pris le collier dans la chambre forte et ouvert l’exposition comme prévu. Ce n’est que plus tard, en visionnant les vidéos des caméras de sécurité, que l’on a vu ceci.

Elle montre la vidéo à Neal et Peter sur l’écran d’un ordinateur potable.

Neal : c’est quoi ?

Sur la vidéo, un homme masqué, entièrement vêtu de noir gravite dans une petite salle.

Peter : La chambre forte.

La responsable : Oui. Le collier y est resté en gros dix heures, depuis son arrivée hier soir, jusqu’à l’ouverture de l’expo ce matin.

Après avoir jeté un œil à la vidéo, Peter et Neal partagent un regard entendu.

Peter, sarcastique, s’adressant à la responsable : Et vous avez des doutes ? Pourquoi le collier est sur le mannequin ?

La responsable : C’est le premier jour et c’est l’événement de cette année, l’exposition.

Peter, s’énervant : Ca, j’m’en moque pas mal ! Un homme masqué est entré dans la chambre forte. On ferme la boutique.

La responsable veut protester mais elle se ravise. Sur la vidéo, l’homme masqué salue la caméra.

Dans la boutique, l’agent Jones fait évacuer les clients.

Jones : Sortez, s’il vous plait, on ferme ! Y a rien à regarder !

Le mannequin qui porte le bijou se tourne vers Neal.

Le mannequin : Qu’est-ce qu’il y a ?

Neal, ravi : Vous êtes maintenant une belle scène de crime.

 

GENERIQUE

 

BOUTIQUE LE JOYEUX PRECIEUX - JOUR

Peter : Lauren, tu demandes au mannequin d’attendre là. Tu laisses personne sortir.

Lauren : Entendu !

La responsable : Mais on ne sait pas encore s’il s’agit d’une contrefaçon. Notre expert est toujours dans l’avion. Si on s’est trompé, imaginez c’qu’on perd là comme argent ! Et on ne sera plus du tout crédible. Ca sera horrible.

Peter, la faisant taire de la main : J’ai un expert moi aussi.

Il s’éloigne d’elle.

Neal adresse son sourire charmeur au mannequin qui a tout l’air d’apprécier.

Neal : Enchanté. Je peux ?

Il s’approche considérablement de la poitrine du mannequin et observe un long moment devant Lauren, Jones, Peter et la responsable.

Peter, s’impatientant : Alors, faux ?

Lauren, à Jones : Il est en train de parler du collier ou des seins ?

Jones, amusé et ne sachant que répondre, hausse les sourcils.

Neal, très attentif et admiratif : Très beau travail.

Le mannequin : Oui, je sais.

Jones, à Lauren : Ca répond à ta question là, non ?

Neal, s’approchant encore : Il faut regarder de très près.

Peter, agacé : Neal, arrête ! Ca suffit !

Neal, se retournant vivement vers Peter : Je voulais conserver la scène de crime, c’est tout !

Peter, s’énervant : Elle est bien conservée !

Neal détache le collier du cou du mannequin.

Neal, s’adressant au mannequin : Merci.

Neal, en examinant le diamant avec une loupe : Mm ! … Non … Non ... C’est du synthétique.

La responsable : Du synthétique rose de cette taille, ça n’existe pas. J’n’en ai encore jamais vu et ce serait insensé.

Neal : Oui, le rose est très dur à copier. La couleur s’obtient par irradiation qui va ensuite créer une occlusion très fine à l’intérieur de la pierre. Elle est imperceptible sauf quand on la cherche.

Neal tend le bijou et la loupe à la responsable qui analyse le diamant à son tour. Il profite de ce moment pour charmer silencieusement le mannequin.

La responsable : Je ne comprends pas comment ça a pu arriver. Seuls quelques-uns savaient quand le collier allait arriver et où il serait mis en sécurité.

Peter, s’adressant à ses deux agents : Vous allez à la pêche aux alibis. Il m’en faut pour tous ceux qui travaillent ici et qui savaient que le diamant était dans la chambre forte. [S’adressant à la responsable.] Et parlons de l’homme au masque. Vous savez par où il a réussi à entrer ?

La responsable : Non, pas du tout. Nos caméras enregistrent seulement ce qui s’passe à ce niveau et dans la chambre forte. Rien dans les couloirs, ni ailleurs. On a une issue par dernière mais l’alarme ne s’est pas déclenchée. Il a déréglé le système, très certainement.

Neal s’intéresse de plus près au mannequin qu’à l’enquête.

Peter, à Neal : Il aurait déjoué l’alarme ?

Neal reste subjugué par le mannequin.

Peter, agacé : Hé !

Neal se retourne vivement vers Peter.

Neal : Hein ?

Peter : On peut éviter l’alarme ?

Neal : Oui c’est possible. En trouvant les angles morts, on passe sans se faire remarquer.

Peter : T’aurais fait ça, toi ?

Neal, feignant de réfléchir : c’est une option.

Peter, s’adressant à la responsable : je vais devoir vous confisquer vos vidéos de surveillance, le collier …

Neal, le coupant et s’adressant au mannequin : Et il faut qu’on continue à vous interroger. Alors c’est comment d’être mannequin ? Ca doit être drôle, hein, de défiler sur les estrades.

Neal accompagne ses paroles de mimiques. Le mannequin rit mais cela n’amuse pas Peter.

Peter, pour attirer l’attention de Neal : Caffrey ! [En secouant la tête.] Non !

Neal : C’est interdit ?

Peter, confirmant : Mm, Mm !

Déçu, Neal baisse la tête et part.

 

BUREAUX DU FBI - JOUR

Peter et Neal viennent d’arriver au vingt et unième étage. Peter ouvre la porte et Neal le suit de près.

Peter : Ils sont en train d’étudier le système d’alarme mais on a affaire à un pro. Tu crois qu’y a des empreintes ?

Neal, regardant en l’air et ralentissant nettement : Non.

Peter, remarquant le changement d’attitude de Neal et regardant dans la même direction que lui : Qu’est-ce qu’il y a ?

Un homme est en train de discuter avec Hughes dans le bureau de ce dernier, à l’étage.

Neal : Qui c’est ?

Peter : J’en sais rien mais Hugues a pas l’air ravi.

Jones arrive et s’adresse à eux.

Jones : L’OPR est là.

Peter : Ah ! Oh ! Ben alors, j’comprends pourquoi.

Neal : L’OPR ?

Peter : Oui c’est le bureau des responsabilités professionnelles. Pour la police, c’est les affaires internes et pour nous c’est l’OPR.

Jones, à Peter : Hughes voudrait vous voir.

Peter : Ca n’a rien d’étonnant.

Sous le regard inquiet de Neal, Peter, méfiant, monte l’escalier, passe devant un autre agent de l’OPR et se rend dans le bureau d’Hugues.

Hugues : Agent Burke, je vous présente Garrett Fowler.

Les deux agents se serrent la main.

Fowler : Bonjour.

Peter : De l’OPR.

Fowler : Les mauvaises nouvelles vont vite.

Peter : Comme vous dites.

Hugues : Bon, le fait qu’il soit là n’a rien d’extraordinaire. C’est une visite de routine.

Peter s’assoit en face d’Hugues, à côté de Fowler.

Peter : Oui, bien sûr, ça n’a absolument rien d’étonnant mais permettez-moi d’être quelque peu inquiet. [Il jette un œil au dossier que l’agent Fowler tient dans ses mains.] C’est mon dossier ?

Fowler : Oui, exact. Il est remarquable, d’ailleurs.

Mécontent, Peter fixe Fowler en train de feuilleter son dossier.

Fowler : J’voulais vous parler du dossier sur lequel vous enquêtez.

Peter, suspicieux : Le diamant rose. Pourquoi ?

Fowler : Les seules personnes qui savaient que le diamant serait mis au coffre le soir précédent l’exposition, étaient les grands pontes de la police et des agents des FBI, c’est tout.

Peter : Donc, enquête interne, a priori. [Peter ne manque pas le coup d’œil que Fowler lance à Hugues.]Et vous avez déjà un suspect sans doute.

Fowler : Vous savez où était Neal Caffrey, la nuit dernière ?

Peter, à Hugues : On me fait passer un interrogatoire, là ?

Hugues : Du tout, non.

Peter, à Fowler : Excusez-moi mais vous perdez votre temps ! Il n’est pas dans le coup. Il porte à la cheville un bracelet électronique qui enregistre tous les endroits où il se trouve. Donc, le bracelet est une preuve.

Fowler : On l’a étudié.

Peter : Et ?

Fowler : Et alors les données manquaient à un certain moment, cette nuit-là.

Peter : « manquaient » ?

Fowler : Il n’y a rien eu pendant six heures.

Peter : Mais c’est impossible. Il n’y a aucun moyen de le dérégler.

Fowler : Non, je sais mais … il faut croire que la base de données où les informations sont stockées peut l’être. Quelqu’un s’est amusé à effacer six heures de données.

Peter : Je vous conseille de voir directement avec les Marshals dans ce cas. Ils ont tout pouvoir sur les bracelets électroniques.

Hugues, à Peter : Mais Caffrey fait partie du FBI aujourd’hui et c’est pour ça que ça pose un gros problème.

Les trois hommes s’observent en silence.

 

BUREAU DE PETER - JOUR

Neal est assis sur le bureau de Peter. Il étudie un dossier. Peter arrive, visiblement contrarié de l’entrevue qu’il vient d’avoir.

Peter : Des indices.

Neal, donnant le dossier à Peter : J’ai quelques noms de suspects, capables de réussir un tel coup.

Peter consulte le dossier.

Neal : Les meilleurs sont déjà en taule.

Peter : Lui, il est mort surtout.

Neal : D’accord. Ca raccourcit la liste.

Neal saisit un autre dossier et le tend à Peter.

Neal : Adrian Tulane.

Peter : C’est notre principal suspect.

Neal : Ouais, c’est le top de la contrefaçon. Il y en a vraiment peu qui soient capables de faire un truc pareil.

Peter : Toi, tu le pourrais.

Neal : Si j’avais le droit d’être dans les quinze mètres du lieu en question, peut-être que oui.

Peter souffle.

Neal : Tulane est un malin et il sait se mettre en scène. C’est un comédien. Lui il réussirait sûrement à faire ce coup-là. Y a sa signature, c’est clair.

Peter : Très bien. On va aller lui parler.

Ils sortent tous les deux du bureau.

 

APPARTEMENT DE TULANE - JOUR

Neal et Peter suivent une femme brune en montant les escaliers. Peter essaie de calmer Neal qui est très excité.

Peter : Tu m’as l’air aussi excité qu’un gamin qui aurait mangé trop de sucre.

Neal, chuchotant : Tu peux pas comprendre. Tulane, c’est une légende !

Peter : « Une légende » ! Tu crois pas qu’t’exagères.

Neal : Non, c’est comme si tu rencontrais Elliot Ness !

Peter, déconcerté : Elliot N… Mm !

Ils arrivent dans un loft. Tulane est installé en tailleur dans un canapé. Une femme est assise sur la moquette. Sur fond de musique de chambre, ils assemblent les pièces d’un immense puzzle blanc disposé sur le sol.

Peter, à Tulane : Un p’tit puzzle avec votre amie. Ah ! Voilà une activité familiale intéressante.

Une pièce dans la main, Tulane s’est assis dans un autre canapé et continue de fixer le puzzle.

Tulane : Qu’est-ce que vous me voulez agent …. ?

Peter, montrant son insigne : Burke, du FBI. [Constatant que Tulane ne daigne pas lever les yeux, il range sa plaque dans la poche intérieure de son imper.] C’est vous Tulane ?

Tulane : Question idiote !

Peter, souriant ironiquement : Ouais, c’est sûr ! J’voudrais vous poser quelques questions. Si j’vous parlais, par exemple du …

Tulane, lui coupant la parole : Du diamant et donc de ce collier volé au Joyau Précieux.

Peter, agacé : Ouais. Voilà.

Tulane, regardant Peter avec un sourire narquois : Quand il se passe un truc comme ça, je reçois la visite de vos potes à chaque fois. [Il saisit une enveloppe derrière lui.] Donc j’essaie de m’y préparer. [Il tend l’enveloppe à Peter.] Tenez ! Elle contient des billets d’avion prouvant que je suis arrivé sur le territoire ce matin. [Pendant que Peter étudie le contenu de l’enveloppe.]  Oh ! Et vous allez adorer les photos de mon voyage à Madrid la semaine dernière. [Souriant, visiblement très satisfait de sa prestation.]D’autres questions ?

Admiratif, Neal sourit jusqu’à ce que Peter le regarde sévèrement.

Peter, désignant le puzzle : Ca représente quoi, un nuage ?

Tulane, soufflant effrontément : Non.

Peter, contrarié : Je repasserai sans doute.

En partant, Peter croise la mine réjouie de Neal.

Peter : Pourquoi tu souris ?

Neal : Parce que c’est un sacré rusé.

Peter : Espérons surtout que c’est lui le coupable.

Peter se dirige vers la sortie. Neal réfléchit à ce que vient de lui dire Peter puis il se rapproche de Tulane. Il s’appuie sur le dossier d’un canapé. Peter s’est arrêté à la porte et l’observe.

Neal, à Tulane, sur le ton du secret : Juste par curiosité, la galerie des offices à Florence, est-ce que … [Tulane le fixe intensément.] Je vois. J’ai rien dit. [Avec un visage très admiratif.] J’adore ce que vous avez soi-disant fait ! J’suis hyper fan !

Sur ces mots, Neal part et rejoint Peter.

 

DANS LES RUES DE NEW-YORK - JOUR

Peter et Neal sortent de chez Tulane. Ils marchent côte à côte dans la rue.

Peter, déçu : Ah ! Ca a été un fiasco.

Neal : J’comprends pas qu’tu sois déçu. En général t’aime bien ça : bouger les pièces, résoudre les puzzles.

Peter : J’les bouge les pièces … Et toi, tu faisais quoi la nuit du vol ?

Neal : Je classais mes vieux fichiers.

Peter, sceptique : C’est ça ! Et t’es sorti avec personne ? June ? Ou le nain ?

Neal : J’ai pigé. J’ai pas d’alibi. Et c’est très clair : C’est en interne, vol de diamant, présence de l’OPR donc je suppose que j’ai mon nom sur la liste. [Après un regard appuyé de Peter, ils s’arrêtent tous les deux de marcher.] Y a que moi sur la liste, c’est ça ?

Peter, très sérieux : Est-ce que c’est toi ?

Neal, effaré : Tu te moques de moi !

Peter, insistant : Est-ce que c’est toi ?

Neal, fixant Peter droit dans les yeux : Je suis innocent ! C’est vrai, j’te raconte pas de salades !

Voyant que Peter ne répond pas, Neal se vexe de son manque de confiance et part. Peter le regarde s’éloigner.

 

BUREAU DE PETER - JOUR

Jones frappe et entre dans le bureau de Peter.

Jones : Vous vouliez me voir ?

Peter hésite un instant. Finalement il tend un dossier à Jones.

Peter : Oui, jette un œil là-dessus.

Jones découvre le contenu du dossier.

Jones : Des faux bonds. Du boulot de Caffrey à l’époque.

Peter : Regarde sous lumière polarisée, s’il y a … une signature.

Jones : Laquelle ? Celle de Neal ?

Peter : Oui. Quand je l’ai arrêté la seconde fois, il m’a dit qu’il signait les bons. Je veux savoir si c’est le cas ou si ça l’amuse de se vanter.

Jones : Entendu. [Sur le point de partir, il se ravise.] Ce serait lié … à l’histoire de ce diamant ?

Peter : J’espère que non.

Jones quitte le bureau et laisse Peter, songeur.

 

MAISON DE JUNE - APPARTEMENT DE NEAL - JOUR

Neal est assis devant sa table. Il consulte des documents. Mozzie contourne la table, les bras chargés de dossiers.

Mozzie : Ca s’appelle l’ironie du sort. Nous, on leur court après et eux, ils te recherchent.

Neal : Dis-moi c’que t’as.

Mozzie tend un premier dossier à Neal.

Mozzie : Regarde ! Le dossier du boss de ton pote : Hugues. Une vraie légende. Il est au FBI depuis vingt-cinq ans. Ils avaient ordre de le mettre à la retraite mais ils ont trouvé une échappatoire et ont pu le récupérer.

Neal : Des casseroles ?

Mozzie : Nada ! Ca c’est celui de l’agent Ruiz ... [Il tend un second dossier à Neal.] … qui gère les crimes organisés au FBI. Là, des casseroles il y en a mais je doute fort qu’il soit suffisamment intelligent.

Neal s’amuse à cette remarque.

Mozzie : Euh, ça c’est … [Donnant un autre dossier.] Jones. Tu savais qu’il s’appelait Clinton ? Ensuite c’est euh  … [Il fournit un nouveau dossier.] … Lauren.

Neal, étonné : T’as regardé celui de Lauren ?

Mozzie : Tu as dit : « Contrôle tout le monde ! » [S’asseyant.] Et le dernier c’est le type de l’OPR : Fowler.

Neal, s’intéressant plus particulièrement à ce dernier dossier : Parle-moi de lui.

Mozzie : Il était au service des crimes avec violence du FBI. Sa femme a été tuée lors d’un cambriolage. Il a pris une année sabbatique avant de rejoindre l’OPR et tous ses dossiers ont été scellés.

Neal : Scellés ?

Mozzie, en approuvant de la tête : Mm, Mm !

Neal : Intéressant ! Il est arrivé rapidement après l’annonce du vol.

Mozzie : Bague au doigt ?

Neal, en replongeant dans le dossier pour l’étudier : Non. Aucune.

Mozzie : Bronzage ?

Neal : Non. Mais si ça se trouve, c’est lui.

Mozzie : Oh ! J’espère que non ! L’OPR est ultra secret. On n’a aucun renseignement. Je sais juste que c’est un bureau sous tutelle de la justice.

Neal : Du département de la justice ?

Mozzie : Oui. Mais sous ce nom se cache – Tu t’en doutes bien, j’imagine – tout un complexe tant un industriel que militaire ...

Neal : … et les compagnies pétrolières.

Mozzie : Et oui, ça va s’en dire. [Après une petite hésitation, se raclant la gorge.] Heu ! Hum ! Heu ! Hum ! En fait … ce collier.

Neal, agacé : Quoi ?

Mozzie, avec espoir : Heu, c’est toi qui …

Neal, fermement : Je suis innocent.

Mozzie : Non, parce que si tu veux l’revendre.

Neal, le coupant : Mozzie ! Arrête !

Mozzie : Oh, là ! Ok ! Ok ! Ok ! Ca va ! J’arrête. J’ai rien dit.

 

SALLE DE CONFERENCE – BUREAUX DU FBI - JOUR

Neal est assis sur une chaise de bureau qu’il fait tourner tout en parlant. Peter est debout à ses côtés. Hugues est également présent.

Neal : On ne sait pas comment il a fait mais on peut essayer de l’arrêter quand il essaiera de le revendre.

Peter : C’est une pièce unique. C’est pas le bon moment pour la revendre.

Neal : A Brunei, il aurait toutes ses chances. Le marché y est moins rigide et du c… [Jones vient d’entrer et il murmure quelque chose à l’oreille de Peter.] Et il y aura toujours bien sûr la barrière de la langue, là-bas, c’est pas simple.

Fowler entre.

Fowler : Neal Caffrey, j’vous arrête.

Neal, qui vient de perdre son sourire : Quoi ?

Peter a l’air ennuyé. Fowler ouvre un dossier sur la table devant Hugues.

Fowler, s’adressant à Hugues : On a trouvé la signature NC micro imprimée sur le faux diamant. La même qui se trouve sur les bons qu’il avait contrefaits. [Neal se penche vers le dossier.] Regardez ça ! Joli travail, agent Burke.

Neal se redresse et regarde, incrédule, Peter.

Fowler : Allez ! On y va.

Peter : Stop ! [Neal reprend confiance et prend un air satisfait.] Il est sous ma responsabilité.

Peter attrape le poignet de Neal. Celui-ci se lève et tente de se défendre.

Neal : Peter …

Peter : Neal ! J’te rappelle que tu peux garder le silence.

Neal : J’te l’ai dit, je suis innocent.

Peter : Tu peux garder le silence ... s’il te plait, Neal.

Peter menotte Neal.

Fowler : Allez, en route !

Peter saisit sa veste qui se trouvait sur un dossier de chaise. Il en recouvre les menottes de Neal pour les cacher. Puis il l’attrape par le bras et l’entraîne vers la sortie de la salle. Ils descendent l’escalier côte à côte, suivis de près pas Fowler, et avancent entre les bureaux, sous le regard attentif des collègues du FBI. Lorsque le trio arrive devant l’ascenseur, Fowler affiche un visage très satisfait.

 

PRISON – SALLE D’AUDIENCE - JOUR

Neal est assis, en tenue orange de prisonnier. De l’autre côté de la table, Peter lui fait face.

Peter, tout en soufflant sa déception : Tu m’as trahi, Neal.

Neal, contrarié : Je t’ai trahi ? Qui a dit à Fowler de rechercher mes initiales ?

Peter : C’est toi qui m’as dit de regarder tes bons sous lumière polarisée. Tu te rappelles ou pas ?! Alors voilà, j’ai regardé et oui, tu les signais.

Neal, affligé : Et je suis assez bête pour le refaire, c’est ça ?

Peter, agacé : C’est à croire que oui !

Neal regarde Peter, tourmenté.

Peter, s’énervant : Qui dit vol – Et ça tu le sais – dit application de la loi. Quelqu’un a trafiqué ton bracelet, tu n’as aucun alibi et tes initiales sont sur ce diamant. Et moi, je dois en penser quoi ?!

Neal : Que c’est un coup monté.

Peter : Par qui ?

Neal, après un court silence gêné : Je sais pas encore.

Peter, pas convaincu et toujours en colère : Tu ne facilites pas les choses.

Un gardien entre la pièce.

Le gardien : Agent Burke ?

Peter : Oui.

Le gardien : Son avocat est là.

Le gardien ressort et Mozzie entre.

Peter, s’adressant à Neal : Il est avocat, lui ?

Mozzie : J’ai un diplôme de l’université de Phoenix. Il est sur Internet. [S’adressant à Neal.] Joli cet orange !

Neal baisse la tête.

Mozzie, s’adressant à Peter : Si ça ne vous ennuie pas, je voudrais parler à mon client. Mais, seul.

Peter lance un dernier regard à Neal puis se lève pour partir. Neal relève la tête et s’adresse à Peter d’un ton assuré.

Neal : Je n’t’ai pas trahi.

Peter se retourne et le fixe droit dans les yeux. Neal ne soutient pas son regard. Finalement, Peter part. Mozzie s’assoit en face de Neal.

Neal, se penchant vers Mozzie : J’t’écoute ! Y a un problème ?

Mozzie, enthousiaste : Aucun. C’était une idée de génie ! J’comprends pas qu’on n’y ait pas pensé plus tôt.

Neal, ne partageant pas l’entrain de son ami, approuve d’un léger signe de tête.

 

DANS LES BUREAUX DU FBI - JOUR

Un attaché-case à la main, Peter monte l’escalier qui mène à son bureau.

Fowler : Ah ! Le voilà justement qui arrive. Tenez !

Fowler sort d’un bureau et se dirige vers Peter.

Fowler : Agent Burke …

Peter : Oui.

Fowler, souriant et mettant les mains dans ses poches : Vous avez fait du bon boulot, hier. J’ai apprécié votre coopération.

Peter, loin de partager sa bonne humeur : Caffrey était un excellent consultant. Quelqu’un de très efficace.

Fowler, montrant son scepticisme : C’est bien possible mais Caffrey est un criminel. Joli travail.

Fowler retourne dans le bureau, laissant Peter dans le couloir.

Fowler, parlant à son collègue : Bien ce serait pas mal de régler tout l’administratif.

Peter reprend la marche vers son bureau. Hugues s’approche de lui.

Hugues : On a un léger problème : L’avocat de Caffrey veut voir tous les dossiers dont on dispose, à ce jour, sur son client. Le juge ordonne qu’on le lui soumette.

Peter sourit malicieusement et se retourne pour regarder Fowler.

 

PRISON – SALLE D’AUDIENCE - JOUR

Mozzie, toujours très enthousiaste : Le juge a statué et a donné raison au plaignant. On peut avoir accès à toutes les infos que le gouvernement possède sur toi. Il faudrait un trente-huit tonnes.

Neal, souriant : Est-ce que tu as pu suivre Fowler ?

Mozzie : Oui. Dès que la requête a été validée, il s’est empressé de remplir une poubelle. [Tendant une poche pleine de bandes de papier.] Et il y a laissé ça.

Neal : Ah ! Parfait. T’es génial. Merci. C’est parfait. T’as des renseignements concernant le juge ?

Mozzie, fier de lui, donnant un document à Neal : Mm, Mm !

Neal, consultant le papier : Mais … il a un cabinet indépendant en dehors des locaux du FBI, sur Mott Street ? [Mozzie approuve en hochant la tête.] Mozzie, tu vas liquider quelques biens illico. J’ai besoin de pognon.

Mozzie, qui n’a pas saisi l’idée derrière la tête de Neal : Pourquoi ?

Neal : Tu vas m’acheter une boulangerie.

Mozzie fixe Neal, perdu.

 

DANS LES BUREAUX DU FBI - JOUR

Peter boit un café et se rapproche des bureaux où se trouvent Lauren et Jones.

Lauren : Pour Tulane, les informations concordent toutes. Il est innocenté.

Peter : Ouais, c’était sûr. L’avocat de Neal n’a rien fait depuis ?

Jones : Non, pas grand-chose. Et on n’a pas le droit de le suivre. Secret professionnel.

Peter, s’asseyant : Ouais, génial. C’qui fait qu’on n’a aucune idée de ce qu’il trafique.

Lauren : Oui, mais on sait qu’il a fait un gros achat immobilier, au nom de Neal.

Peter, en consultant le dossier donné par Lauren : Quoi ? Pour une boulangerie.

Jones, en souriant : Ca en a tout l’air, oui.

Peter, en réfléchissant : Pourquoi une boulangerie ?

Jones : Ah ! On n’en sait rien du tout et on ignore même où elle est. On a juste un bail et une adresse barrée au marqueur.

Peter : Le secret professionnel.

Lauren : Il a le dos large celui-là.

Peter, cherchant à comprendre : Une boulangerie ?

 

DANS LA CELLULE DE NEAL - NUIT

Neal assemble et colle les bandes de papier que Mozzie lui a apportées. Sur le document qu’il réussit à reconstituer, le nom de Burke apparait.

Il lit le titre : « Affaire interne – Ecoute téléphonique – Peter Burke »

Il reconnait une conversation téléphonique qu’il a eue avec Peter. Il parait angoissé.

 

PRISON – SALLE D’AUDIENCE - JOUR

Neal se prépare pour son rendez-vous avec le juge. Il est en costume et noue sa cravate devant un petit miroir que lui tient Mozzie.

Neal : La boulangerie ?

Mozzie : Achetée.

Neal : La construction ?

Mozzie : Finie.

Neal : Et l’air conditionné dans le bureau du juge ?

Mozzie : Hors service depuis ce matin.

Neal : Excellent ! Alors, allons-y !

Mozzie : Mm, Mm !

 

DANS LES RUES DE NEW-YORK – JOUR

Peter rejoint Elizabeth qui l’attend sur une place.

Peter : Coucou.

Elizabeth : Ah ! T’as eu mon message.

Peter : Oui, merci ma chérie.

Il l’embrasse et l’enlace.

Elizabeth : J’voulais pas qu’tu t’sentes trop seul.

Peter : Avec toi, jamais. Reviens quand tu veux.

Ils commencent à marcher main dans la main.

Elizabeth : Donc, euh .. T’es vraiment sûr que c’est Neal.

Peter : Ouais. Certain. Même s’il dit que c’est un coup monté.

Elizabeth : C’est peut-être vrai.

Peter : J’aimerais bien, oui.

Lauren arrive vers eux rapidement.

Peter : Lauren ? Qu’est-ce qu’il y a ?

Lauren : Il y a que : ils ne le jugent pas au tribunal.

Peter : Pourquoi ?

Lauren : Neal a dit qu’il allait tout avouer.

Elizabeth, déçue, à Peter : Donc, tu avais raison.

Peter, suspicieux : Il n’avoue jamais ses actes.

Lauren : Il a dit que des personnes haut placées seraient nommées et qu’il ne voulait pas que tout le monde puisse l’entendre.

Peter : Où sont-ils ?

Lauren : Ils sont dans le cabinet du juge, à côté.

Contrarié, Peter lève les yeux au ciel et se tourne vers sa femme.

Peter : Chérie, j’te dis à tout à l’heure.

Elizabeth : Ouais.

Peter, à Lauren : Euh … essaie de joindre Hugues.

Ils partent tous dans une direction différente.

 

DANS LE BUREAU DU JUGE – JOUR

Le juge est assis derrière son bureau. Il s’éponge le visage avec un mouchoir.

Le juge : Huissier, pourriez-vous ouvrir la fenêtre ? [S’adressant à Neal, assis en face de lui.] Ah ! La chaleur est étouffante aujourd’hui. Et comme par hasard, la clim a décidé de tomber en panne. [A l’huissier.] Voilà, merci. Attendez à l’extérieur. [A Neal.]Comme vous l’avez demandé monsieur Caffrey, il n’y a personne pour nous entendre.

Neal : Merci, monsieur le juge.

Le juge : J’ai accédé à votre demande. J’attends donc maintenant que vous passiez aux aveux.

Neal : Mais j’en ai bien l’intention. Je sais bien que j’ai fait des choses dans ma vie dont je ne peux pas être fier … [Il fait mine de réfléchir.] Non … Non, j’suis assez fier de la plupart, finalement. Mais ce que je m’apprête à vous dire là, j’en suis hyper fier.

 

DANS LES RUES DE NEW-YORK – JOUR

Peter aborde un agent en pleine conversation téléphonique.

Peter, en indiquant une direction : Le juge Hickman, c’est par là ?

L’homme, acquiesçant : Au bout de la rue.

Peter, tout en reprenant sa marche : Merci.

Peter s’arrête en découvrant la devanture d’une boutique.

Peter, à lui-même : Boulangerie. Cet enfoiré a acheté cette boulangerie.

 

DANS LE BUREAU DU JUGE – JOUR

 Neal : J’avoue être innocent et n’avoir pas volé le diamant au Joyau Précieux.

Le juge, s’énervant : On est en dehors du tribunal parce que vous avez prétendu avoir certaines informations vitales sur ce dossier. Alors qui l’a volé ce diamant si vous êtes innocent ?

Neal : J’vous l’dirai.

Sur ces mots, Neal adresse un clin d’œil au juge, se lève, se dirige vers la fenêtre ouverte, vérifie en contrebas que tout est en ordre et monte sur l’encadrement, devant les yeux éberlués du juge.

Le juge, hurlant pour que les personnes à l’extérieur du bureau puissent l’entendre : Venez, vite !

Neal saute dans le vide et atterrit sur le store de la boulangerie. Peter observe sa chute et le voit parvenir agilement sur le trottoir sans une égratignure. Les regards des deux hommes se croisent. Peter, qui était sur le point de le poursuivre, se ravise. Neal hausse les épaules et court dans le sens opposé. Peter sourit. Neal se jette dans une camionnette qui démarre en trombe.

L’agent qui a renseigné Peter précédemment, envoie un message par le biais de son talkie-walkie.

L’agent : Saut par la fenêtre et fuite en fourgonnette.

Il se lance à la poursuite de la fourgonnette.

Peter, qui n’a pas bougé : J’suis sûr qu’il est pas dedans.

 

DANS LES RUES DE NEW-YORK – JOUR

Peter et Jones se tiennent debout et observent une bouche d’égout.

Peter : Il faudrait passer à l’urbanisme, voir où conduisent ces tunnels.

Jones s’exécute et s’éloigne. Fowler et Hughes arrivent près de Peter.

Fowler : Burke !

Hugues : Caffrey s’est échappé ?

Peter, énervé : Ouais. Il a fait un saut de l’ange de quatre étages et a atterri sur ce store là. Le changement d’endroit, qui l’a accepté ?

Fowler : Les marshals garantissaient la sécurité du local.

Peter, très en colère vis-à-vis de Fowler : Il ne faut jamais présumer de rien avec Neal. Je l’connais bien. J’ai passé du temps et pas mal d’énergie à lui faire retrouver le droit chemin. C’était une aide précieuse jusque-là. Jusqu’à ce que vous débarquiez et …

Fowler, s’énervant à son tour : J’y suis pour rien là-dedans …

Hugues, essayant d’interrompre l’altercation entre les deux hommes qui se poursuit : Arrêtez ! Arrêtez ! On se calme. C’est bon, allez ! [Peter et Fowler arrêtent de se disputer.] Concentrons-nous sur notre problème. [A Peter.] Faites-moi le point.

Lauren rejoint le groupe.

Peter : On a arrêté le fourgon ?

Lauren : Oui. La seule personne qui s’y trouvait, c’était le chauffeur. Il dit qu’une personne anonyme à loué ses services via Internet, cinq cents dollars, pour qu’il aille prendre le fourgon et le positionne à cet endroit.

Peter : je vois. Et le fourgon avait un plancher escamotable, je parie.

Lauren : Pari gagné !

Peter : Caffrey n’a dû y rester que pendant quelques secondes … avant d’entrer sous terre.

Lauren : Son bracelet ne dit rien.

Peter : Il ne l’a plus ... [En lançant un regard de reproche à Fowler.] … on le lui a enlevé en l’arrêtant.

Hugues, intervenant rapidement pour éviter la reprise des hostilités : Bon, euh … Burke, vous l’attrapez … encore.

Peter acquiesce.

Fowler, à Hugues : Ca me plait pas trop que l’agent Burke dirige cette opération.

Hugues, s’énervant : J’n’en ai rien à faire que ça vous plaise, ou non. Burke connait Caffrey mieux que n’importe qui. [A Peter.] Allez, au boulot !

Hugues et Lauren s’éloignent.

Fowler : Et alors, agent Burke, c’est quoi vos plans ?

Peter, ironique : J’sais pas … poser des barrages, mettre plein d’avis de recherche.

Les deux hommes se toisent. Peter sourit.

 

DANS LES RUES DE NEW-YORK – JOUR

Elisabeth marche sur un trottoir avec deux autres femmes.

Elizabeth : Il faut qu’on limite le nombre d’invités à deux cents. Au-delà, la salle ne sera pas adaptée. [S’adressant en particulier à l’une des femmes qui se tient juste derrière elle.] Yvonne, tu peux rappeler le traiteur ?

Yvonne : Ouais, bien sûr.

Le téléphone portable d’Yvonne se met à sonner.

Elizabeth, à l’autre femme : Il faut qu’on soit au top. On fera dix tables de vingt, une super belle déco …

Yvonne, répondant au téléphone : Oui, ici Yvonne [Tendant le téléphone à Elizabeth.] C’est pour toi.

Elizabeth : Sur ton portable ? C’est bizarre.

Yvonne : Ben, oui.

Elizabeth, parlant dans le téléphone : Burke événementiel, ici Elizabeth.

Interlocuteur, dans le combiné : J’te dérange en plein travail ?

Elizabeth : Neal ?! [S’adressant aux deux femmes qui sont avec elle.] Euh … J’vous rattrape, allez-y !

Yvonne : OK !

Elizabeth, à Neal : Qui t’a donné ce numéro ? Oh, pfff ! Question idiote ! Tu sais qu’t’as une bonne partie de la police aux trousses à l’heure qu’il est, dont mon mari.

Neal, appelant d’une cabine téléphonique : Il me retrouvera. C’est de ton aide dont j’ai besoin.

 

MAISON DES BURKE – NUIT

Peter rentre chez lui. Elizabeth sort rapidement de la cuisine et se poste en face de son mari.

Elizabeth : Salut.

Peter : Ca va ?

Pendant que Peter se débarrasse de son attaché-case et va regarder par la fenêtre, elle s’appuie sur le dossier d’une chaise de la salle à manger.

Elizabeth : Oui, et toi ?

Peter : On n’arrive toujours pas à retrouver Neal. Y a tout un tas de flics dehors.

Elizabeth : Oui, c’est dingue, hein ?

Peter : Alors que c’est bien le dernier endroit où il se planquerait.

Elizabeth ne répond pas. Remarquant l’attitude étrange de sa femme, Peter jette un œil en direction de la cuisine et voit une ombre bouger derrière la porte vitrée.

Peter, mécontent, s’adressant à sa femme : Où est-ce qu’il irait selon toi ?

Elizabeth grimace mais ne dit pas un mot.

Peter, répondant à sa place : Il est dans la cuisine.

Elizabeth, dans un souffle et accompagnant sa réponse d’un signe de tête : Oui.

Peter, en baissant la voix mais fâché : Neal !

Neal pousse légèrement le battant et apparait dans l’entrebâillement.

Neal, timidement : Peter ?

De la main, Peter lui fait signe d’approcher. Neal s’exécute et, pour se préserver des regards extérieurs, se cache derrière une étagère.

Peter, en colère, toujours en chuchotant : Y a qu’Elizabeth sur terre ou quoi ?! Tu connaissais pas d’autres endroits ?!

Neal : J’suis sûr d’avoir une compagnie agréable.

Peter, à Elizabeth : Tu l’as planqué toi, génial !

Elizabeth : S’il y avait personne devant la maison, il n’aurait pas eu besoin d’y entrer en douce.

Peter, furieux : Tu as menti au FBI !

Elizabeth, jetant des coups d’œil furtifs à Neal : Oh, non ! J’t’assure que je leur ai pas raconté d’histoires. J’ai pas eu besoin de le faire puisque … [Devant le regard approbateur de Neal.] … ils parlaient de leur soirée etc. pendant que Neal passait par derrière.

Peter, soufflant son exaspération et s’adressant à Neal : Oh ! Ca, c’est fort ! Tu as fait de ma femme une de tes complices.

Neal : Tu me donnes une minute et j’t’explique.

Elizabeth, implorant affectueusement : une minute.

Elle embrasse rapidement Peter, fait un petit signe de tête encourageant à Neal et part dans la cuisine.

Peter, à Neal, après avoir hésité, toujours énervé : Tu as une minute ! Tu m’expliques ce que tu avais derrière la tête en te jetant par la fenêtre du cabinet du juge. Et moi, je vois si je te ramène en taule ou pas.

Peter fait mine de prendre un livre dans la bibliothèque.

Neal : Vas-y, donne-moi le signal.

Peter : Go !

Neal : OK ! J’t’ai dit qu’c’était un coup monté par quelqu’un de proche de toi et que j’te donnais pas son nom parce que j’croyais qu’il bossait au FBI. J’avais pas tort : C’est Fowler.

Peter : Fowler ? Non, arrête …

Neal : Il m’reste cinquante-deux secondes ! Tu sais qu’j’ai eu un p’tit peu de temps libre ces derniers jours et donc, je me suis amusé à reconstituer ça. Des documents que Fowler a passés au broyeur quand on lui a demandé le droit d’accès à mon dossier.

Neal montre le document à Peter. Celui-ci lit la conversation qui y est transcrite :

« Neal : Bonjour, Peter.

Peter : Où es-tu ?

Neal : Dans mon rayon de trois kilomètres. Et toi ?

Peter : Je suis à table. Dans ma salle à manger. Il a tout l’air d’y avoir eu un vol de bijou donc on va enquêter.

Neal : Ca m’intéresse.

Peter : … dans une demi-heure entre la quatorze et la neuf.

Neal : C’est au Joyau Précieux. Encore plus intéressant.

Peter : La boutique de fringues, la plus chère de toutes. Oh ! J’suis idiot, tu la connais. Je sens que tu vas adorer. »

Peter : J’l’ai passé de chez moi cet appel !

Neal : Oui.

Peter, furieux : Mis sur écoute, les enfoirés !

Neal: Non. Ils n’en auraient pas eu le droit sans autorisation. Regarde ton téléphone. [Peter s’exécute et trouve un micro dans le combiné.] C’est un micro, tout ce qu’il y a de plus banal. Il se déclenche quand tu décroches.

Peter : Il a fallu entrer pour l’installer. [Essayant de se calmer en faisant quelques pas dans la pièce.] Ils n’en ont pas eu l’autorisation, ni dans le cadre du vol, ni dans l’hypothèse que tu en sois l’auteur.

Neal : On est d’accord : Fowler est un salaud. Peter, j’ai eu accès à toutes les infos que le FBI détient sur moi. Tu as demandé à Jones de vérifier que mes initiales apparaissaient sur les faux bons. Après qu’t’aies vérifié qu’j’t’avais bien dit la vérité, y a une autre personne qui s’y est intéressée …

Peter : Fowler.

Neal : Et comme par hasard, mes initiales sont apparues sur le diamant rose. Il se sert de toi pour me coincer ! … Ma minute est terminée.

Peter soupire et réfléchit.

 

MAISON DES BURKE – NUIT

Neal est assis à même le sol. Il est adossé à la bibliothèque. Peter est assis sur une chaise de sa salle à manger. Il boit un verre et tient un dossier ouvert dans sa main droite.

Neal : J’ai dit qu’j’avais décidé de tout t’avouer alors, allons-y ! J’ai essayé de retrouver Kate.

Peter, souriant : Et j’dois prendre un air surpris ?

Neal : Possible. Et j’ai réussi à lui parler, Peter.

Neal sort une photo de sa poche et la tend à Peter.

Peter, s’apercevant que c’est une photo de Kate : J’la connais cette photo.

Neal : Mais tu n’en as vu qu’une partie. [Tendant l’autre partie à Peter qui fronce les sourcils en la voyant.] Elle est sous l’emprise de quelqu’un. Elle a trop peur de dire qui c’est mais après notre opération à Chinatown, Interpol m’a dit que ce mec, qui détient Kate, travaille au FBI.

Peter : Tu crois qu’c’est Fowler ?

Neal : J’en suis sûr.

Peter : Qu’est-ce qu’il peut bien vouloir ?

Neal : J’en sais rien … Si, j’ai peut-être une idée.

Peter : J’t’écoute.

Neal, réfléchissant et secouant la tête : Non. Si j’te l’dis, il faudra qu’tu m’arrêtes.

Peter : Mais logiquement j’devrais déjà le faire.

Neal : Mais t’es pas logique.

Peter : Alors, donne-lui c’qu’il veut.

Neal : Si je le fait, alors rien ne dit que j’la reverrai un jour. [Voyant la réaction agacée de Peter.] Il faut enquêter sur Fowler.

Peter : Tu voudrais me faire enquêter sr l’OPR. C’est du suicide.

Neal : Il est déjà en train d’enquêter sur toi.

Peter, après y avoir réfléchi : Ce sera dans le dos du FBI et j’aime pas ça.

Neal, malicieux : Alors disculpe-moi avant. C’est ça ton gagne-pain, non ?

Peter lui sourit. Ravi, Neal se met debout.

Neal : Allez. J’t’appellerai. [Sortant un téléphone portable de sa poche et le confiant à Peter.] Tiens, on ne peut pas le localiser mais si jamais t’as besoin de m’appeler en urgence …

Peter : Arrête-toi là. C’est bon, Neal. J’veux surtout pas savoir où tu vas.

Neal : Tu veux pas avoir à mentir.

Peter : Logique, tu crois pas ?

Neal, reconnaissant : Peter …

Peter, le coupant en souriant : Mm ! Allez.

Neal, dans un souffle : Ouais.

Neal part par la porte de derrière, laissant Peter à sa réflexion.

 

BUREAUX DU FBI - JOUR

Peter arrive. Jones, assis derrière son bureau, raccroche le téléphone. Il parait dépité.

Peter, à Jones : Alors, quoi de neuf ?

Jones : Rien, c’est le flou artistique. Les rapports situent Caffrey partout et nulle part. Ca va de Jersey à Genève.

Peter : Il essaie de brouiller les pistes.

Jones : C’est réussi. On sait pas du tout où il est.

Fowler arrive près d’eux.

Fowler, à Peter : Vous auriez deux minutes ?

Peter : Oui.

Fowler : J’voulais juste m’excuser pour l’autre jour. C’était idiot. Le but, c’est de bien faire notre boulot, non ?

Peter : Bien sûr.

Fowler : Ouais. Euh, une petite question … Si, par hasard, je vous demandais : A votre avis, maintenant, il est où Caffrey ?

Peter, faisant mine de réfléchir : Mm … J’vous répondrais qu’il essaie de quitter le territoire. Si c’est pas déjà fait.

Fowler : Ah ! C’est drôle. Moi, j’aurais dit à Manhattan.

Peter : Pourquoi ? Y a pas de raison.

Fowler : J’sais pas. J’voulais m’assurer qu’on le recherchait efficacement et dans la même optique.

Peter, sarcastique, devant Jones qui s’amuse de cet échange : Je vous l’ai dit : des barrages et des avis de recherche.

Fowler : Et c’est comme ça qu’on va l’arrêter, hein ?

Peter : Peut-être. J’vous prie de m’excuser, j’ai du pain sur la planche.

Fowler : Oh ! Faites.

Peter, se penchant vers Jones : Bon, j’ai …

Peter s’interrompt. Il regarde Fowler avec insistance. Ce dernier décide donc de partir.

Peter : Rends-moi un service.

Jones : J’vous écoute.

Peter : J’aimerais qu’tu suives Fowler et ses acolytes.

Jones : J’ai pas le droit de faire ça.

Peter : Et ben, j’te l’donne ce droit. [En jetant un œil à l’homme qui travaille avec Fowler et qui se tient à bonne distance, derrière eux.] C’est pas clair tout ça.

Peter part et se poste devant la porte de l’ascenseur. Aussitôt, l’homme qui le surveillait le suit. Il est intercepté par Jones.

Jones : Ah ! Excusez-moi. Vous pourriez me rendre un service ?

L’homme : Lequel ?

Jones : Apporter la dernière photo de Caffrey à la police du Massachusetts.

Peter profite de cette diversion pour s’en aller discrètement.

L’homme : Vous ne pouvez pas le faire vous-même.

Jones : Wow ! Je voulais juste coopérer, c’est tout.

L’homme, en partant vers les ascenseurs : J’reviens.

 

DANS LES RUES DE NEW-YORK – JOUR

Peter, au téléphone : Tu m’retrouves à la bijouterie d’ici vingt minutes.

Neal, à l’autre bout du fil : J’aurais jamais imaginé que je retournerai sur la scène du crime.

Peter : On va la revisiter et essayer de voir comment tu t’y serais pris pour réussir ce coup.

Neal sourit, raccroche et disparait dans le mouvement de foule.

 

DANS LA RUE, PRES DE LA BOUTIQUE LE JOYEUX PRECIEUX - JOUR

Neal est adossé à un arbre, la tête plongée dans un journal. Peter s’approche de lui.

Peter : J’ai failli ne pas te reconnaître.

Neal, lui montrant la photo dans l’article du journal : Je déteste la photo qu’ils ont mise.

Peter, narquois : Oh ! Ca peut être sympa sur une tasse.

Neal : Ah, celle de mon permis aussi est catastrophique.

Peter : Lequel ? T’en as tellement. [Devant l’expression de surprise de Neal.] C’est pas le moment. On en reparle. J’veux voir la chambre forte.

Neal : Oui, mais moi j’peux pas vraiment y aller.

Peter : J’vais dire que tu es sous ma garde et que tu vas me montrer comment on accède au coffre.

Neal : Ca se tient. Moi, ça me plait quand tu racontes des cracks !

Peter : Tu déteins trop sur moi.

Ils se dirigent vers la boutique.

 

BOUTIQUE LE JOYEUX PRECIEUX - SALLE DU COFFRE - JOUR

Peter et Neal passe sous le cordon de sécurité et pénètrent dans la salle du coffre. Ils jettent un œil à la caméra et poursuivent leur investigation.

Peter : On avait imaginé que le voleur avait fait en sorte de passer dans les angles morts des différentes caméras. Mais, la police scientifique dit qu’on n’a pas touché à l’alarme.

Neal: C’est impossible. Sauf si …

Peter : S’il n’est pas allé ailleurs.

Ils étudient chaque recoin de la pièce. Neal s’arrête devant un panneau mural lumineux.

Neal : La lumière était aussi irrégulière sur la vidéo ?

Peter, le rejoignant et observant le phénomène : Non, t’as raison.

Muni de ses clés, Peter démonte la vitre qui protège le luminaire.

Peter : C’est bon. [Regardant derrière, déçu.] Rien.

Neal : C’est fait pour induire en erreur.

Neal se rend devant un autre panneau mural lumineux. Peter lui jette ses clés. Une fois la vitre enlevée, ils découvrent une trappe dans le mur.

Neal : Oh ! C’est pas beau ça ?! Comment le FBI a pu passer à côté ?

Peter : On n’est pas passé à côté. C’est l’OPR, sous contrôle de Fowler, qui est venu enquêter.

Ils démolissent le mur de briques et débouchent dans un tunnel.

Peter, regardant autour de lui : Un tunnel qui date de la prohibition, c’est sûr !

Neal : Ouais. Et quelqu’un lui a trouvé un autre usage.

Peter : Ouais.

Ils montent l’escalier, soulèvent une trappe et aboutissent dans une ruelle.

Peter, ravi de leur découverte, saisissant son téléphone : j’constitue une équipe pour interroger les gens. Y eu des témoins de la scène.

Neal, regardant en l’air : J’crois qu’t’auras pas à le faire.

Peter regarde dans la même direction que Neal et découvre une caméra de surveillance.

Peter, tout sourire, le téléphone collé à l’oreille : Oh ! Qui a dit que Big Brother était pas cool ?! [Alors que son interlocuteur décroche.] Jones. J’ai besoin de toi pour récupérer la vidéo d’une caméra de surveillance.

 

MAISON DES BURKE – JOUR

Peter est assis sur son canapé. Devant lui, sur la table basse, est installé un ordinateur portable.

Neal, regardant par la fenêtre : Où sont les agents de l’OPR ?

Peter : Jones leur a confié la surveillance de Penn Station.

Neal : Jones ? Comment il a fait ça ?

Peter : Il sait très bien imiter Fowler.

Neal s’appuie sur le dossier du canapé et regarde l’écran par-dessus l’épaule de Peter.

Peter : Voilà ! On arrive au moment où notre homme masqué pénètre dans la chambre forte.

Neal : Et là, il va revenir sur ses pas pour brouiller les pistes.

Peter : Ouais.

Neal : Attends ! Attends ! Le voilà, il sort. [Se rapprochant de l’écran et s’asseyant sur le canapé près de Peter.] On dirait Tulane ! Vas-y passe la bande au ralenti.

Peter : Ouais. C’est sûrement Tulane. Allez, montre-moi ta tête. Tourne-toi.

Sur l’écran, l’homme s’éloigne en tournant le dos à la caméra. Il croise une fille et la suit du regard, dévoilant son visage.

Neal : C’est lui !

Peter, appuyant sur pause : Ah ! Donc, il n’a jamais mis les pieds à Madrid.

Neal : Je savais que ses billets étaient faux.

Peter : Tu ne le savais pas. Ce gars-là a volé l’équivalent de trois millions deux en diamants et on le coince parce qu’il ne peut pas s’empêcher de regarder une jolie fille.

Neal : Et lui c’est le meilleur de nous tous. [Croisant le regard de Peter.] Quoi ?

Peter : Tu sais très bien.

Neal : Non, j’sais pas.

Peter : Bien sûr que si, tu sais !

  

BUREAUX DU FBI - JOUR

Jones, debout à côté de son bureau, lève les yeux du dossier qu’il parcourait.

Jones : J’suis la cible maintenant ?

Furieux, Fowler, accompagné de deux de ses hommes, s’approche de Jones.

Fowler : Vous n’aviez pas à aider Burke à disparaître de la circulation !

Jones, faisant mine de ne pas comprendre : Pourquoi il voudrait disparaître ? Quelqu’un l’a pris en filature ?

Fowler, menaçant : Vous voulez provoquer l’ouverture d’une enquête, agent Jones ?

Jones : Oh, non, m’sieur !

Fowler : … qu’on voit le nombre de criminels que vous avez tabassés. Vous le voulez ?

Jones : Comptez aussi celui qui est en salle de réunion. C’est Adrian Tulane. L’agent Burke l’a arrêté ce matin dans le cadre de l’enquête sur le vol de bijou. Ce qui innocente Caffrey.

Déconfit, Fowler quitte Jones et se rend dans la salle de réunion.

 

BUREAUX DU FBI – SALLE DE REUNION - JOUR

Peter et Tulane sont assis de part et d’autre de la table de la salle de réunion.

Peter : Comment vous saviez dans quel coffre était le diamant ? [Devant le mutisme de Tulane.] Ca ne sert à rien de vous taire. Mais moi je peux être utile.

Tulane souffle dédaigneusement.

Peter : Vous me racontez tout et j’toucherai deux mots au juge sur votre immunité.

Tulane : Pourquoi vous voudriez me la donner ?

Peter : C’est pas vous qui avez orchestré cette opération, j’en suis persuadé.

Tulane : Ah ! Vous misez sur ma vanité. Mais vous savez très bien que cette vidéo ne prouve rien du tout.

Peter, sûr de lui, posant un sac sur la table : Une perquisition nous a permis de retrouver, ceci ! Chez une de vos copines de puzzle favorites. [Dévoilant le collier volé.]Ca devrait être une preuve suffisante.

Tulane : Vous voulez que je fasse une petite expertise ? Alors je dirai qu’un crime de ce genre a souvent un … un bienfaiteur. La totalité de l’opération depuis l’itinéraire de livraison jusqu’à la stratégie de retrait vient d’une seule personne.

Peter : Donnez-moi une info qu’j’ignore !

Tulane : Bien souvent quand on a accès à des informations confidentielles, on paie des gens ayant certaines connaissances qui agiront pour notre compte. Bien entendu, c’que j’dis là n’est qu’hypothétique.

Peter : Cette conversation n’a rien d’hypothétique. L’immunité contre un nom.

Tulane voit Fowler entrer dans la pièce.

Tulane, riant et indiquant Fowler : Et c’est lui le plaignant, c’est ça ?

Peter : L’immunité contre un nom !

Tulane, se penchant vers Peter : Si j’pouvais, je le dirais.

Tulane fixe Fowler et secoue la tête de dépit.

Tulane : Plus ça va et plus j’suis convaincu que … qu’on est dans un traquenard là.

Peter : Ca sent la manipulation, oui.

 

BUREAUX DU FBI - JOUR

Peter attend devant l’ascenseur. Il suit des yeux le départ de Tulane, menotté, et de l’agent qui l’accompagne. En voyant Fowler et un de ses hommes arriver, il retient l’ascenseur.

Peter, à l’intention de l’agent : Deux personnes de plus.

Peter se retourne et se poste devant Fowler, brandissant le micro.

Peter, furieux : J’ai retrouvé ça chez moi sur mon téléphone ! [Insérant le micro dans la poche de veste de Fowler.] Vous l’avez peut-être oublié ?!

Fowler, souriant : J’ai pas encore clos cette enquête, Burke.

Peter, menaçant : Vous n’êtes pas le seul.

Fowler contourne Peter et pénètre dans l’ascenseur. Les deux hommes se toisent pendant que les portes se ferment.

 

BUREAUX DU FBI – SALLE DE CONFERENCE – NUIT

Peter débouche une bouteille de Champagne et le sert dans des verres en plastique. Il est entouré de Jones, Lauren et Neal.

Peter : Je m’suis dit qu’ça s’imposait de fêter un tel événement !

Neal : C’est gentil. Mais ça craint de boire du champagne dans des gobelets en plastique.

Peter : Tu verras qu’ça passe très bien. On trinque à deux choses.

Neal, s’approchant pour saisir son verre : Deux choses ?

Lauren : Vous êtes innocenté.

Peter : Mm ! Et, c’est plus facile de travailler avec toi quand tu cours avec nous que quand on court après toi !

Peter lève son verre, aussitôt imité par Jones.

Jones : Tchin ! Tchin !

Neal : Trinquons à tout ça.

Ils accompagnent leur geste aux paroles de Neal et boivent une gorgée.

Neal : Plus d’OPR ?

Peter : Non. Ca y est. Pour l’instant.

Neal : C’est bon de fêter les victoires, qu’elles soient de courte ou longue durée.

Peter, levant de nouveau son verre : Trinquons à ça.

Une femme apparait dans l’entrebâillement de la porte.

La femme : Monsieur Caffrey, il y a quelqu’un pour vous, ligne deux.

Peter, moqueur : Oh ! Monsieur Caffrey, quelqu’un ligne deux !

Neal : C’est simplement mon avocat.

Peter : Tu devrais le prendre sous contrat.

Neal, amusé : Et je le passe en frais ?! J’utilise ton téléphone.

Peter, souriant : Mm ! Oui, vas-y !

Neal se rend dans le bureau de Peter.

Peter, railleur : Monsieur Caffrey, quelqu’un pour vous ligne deux.

Alors que dans la salle à côté tout le monde rit, Neal décroche.

Neal : Mozzie, j’t’avais dit de signer les papiers pour moi.

Voix féminine : Neal ! C’est moi.

Neal, surpris : Kate !

 

BUREAUX DU FBI – BUREAU DE PETER – NUIT

Neal : Kate ?

Kate, dans le combiné : Il n’est pas loin de toi, Neal.

Neal : Je sais qui c’est. Je sais qu’il travaille au FBI.

Kate, dans le combiné : Oui, mais donne-lui ce qu’il veut !

Neal : Qu’est-ce qu’il veut ? [En absence de réponse.] Dis-le-moi ! Kate !

Kate, dans le combiné : Ne fais confiance à personne.

Neal : Kate ?

Kate raccroche.

 

MAISON DE JUNE - APPARTEMENT DE NEAL - NUIT

Mozzie est assis dans le canapé et consulte des documents.

Mozzie, excité, s’adressant à lui-même : Oh, la vache ! C’est pas possible.

Neal entre.

Mozzie : Ah ! Tu tombes bien ! J’suis sur le dossier du FBI. Il y a une quantité de renseignements impressionnante là-dedans ! Combien de coups de feu tirés sur Kennedy … Euh, tu veux regarder ? … Elvis a-t-il simulé sa mort ? On a la réponse dans la boîte ! [Voyant l’attitude étrange de Neal.] Ca va pas ?

Neal, sérieux : Kate a appelé.

Mozzie : Et ?

Neal, énervé : J’la retrouverai pas si elle me dit pas où elle est !

Mozzie : J’ai ma p’tite idée !

Neal, intéressé : Un complot ?

Mozzie : Bien sûr. [Se levant et montrant à Neal un document.] Tiens, regarde ça ! Le numéro d’identité de Fowler. De l’autre côté, une adresse locale … regarde les dates.

Neal : C’était avant le vol du diamant, c’est ça ?

Mozzie : Oui. C’est l’adresse d’un hôtel. J’n’ai trouvé aucune opération qui y soit liée. Donc, voilà, sachant ça, j’ai évidemment tendance à te dire que ça n’coûte rien d’y jeter un œil. Chambre 525.

Neal : J’te remercie Mozzie.

Neal part rapidement.

 

HOTEL – CHAMBRE 525 - JOUR

Neal frappe frénétiquement à la porte.

Neal : Ouvrez cette porte, Fowler ! Kate !

La porte s’ouvre. Neal entre et tombe sur plusieurs agents, dont Fowler.

Fowler : Qu’est-ce que vous foutez là, Caffrey ?

Neal, abasourdi : C’est quoi ce délire ?

Fowler : Qui vous a parlé de ça ? Hein ? Qu’est-ce que vous savez de Mentor ?

Neal, désorienté : Mentor ?

Fowler : Pourquoi vous croyez qu’on est tous réuni, alors ? Vous foutez en l’air mon opération, là.

Neal, contournant Fowler en cherchant : Non. Où est-ce qu’elle est cachée ? [Hurlant.] Kate !

Fowler : Kate ?

Neal : Kate ! Kate !

Fowler : Kate Monroe ? Y a aucune Kate ici, Neal. [Imitant Neal.] Kate ?! Vous perdez la tête.

Neal, s’énervant : Vous enquêtiez sur moi ! Bien avant que le vol n’ait lieu.

Fowler, riant sarcastiquement : J’ai pas que ça à faire quand je suis à New-York.

Neal : J’étais sur écoute. Tous mes appels ont été enregistrés !

Fowler, riant de nouveau : C’est pas vos appels que j’enregistrais.

Fowler lance un regard appuyé à Neal pour que ce dernier comprenne de qui il parle.

 

DANS UNE CHAMBRE D’HÔTEL - NUIT

La porte s’ouvre. Une femme entre. Un homme assis dans un fauteuil allume la lampe de chevet à côté de lui. Il porte la bague vue sur la photo de Neal.

L’homme : Bonjour, Kate !

Kate : Bonjour, Peter !

Kate appuie sur l’interrupteur. La lumière révèle Peter, assis dans le fauteuil.

Peter, les yeux plissés : Je crois qu’il faut qu’on parle de Neal.

Kate semble inquiète.

Kikavu ?

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Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !